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Critique de palamede


Dans la campagne anglaise Besty raconte comment ses nouveaux voisins, des citadins, adoptent un chien pour combler leur désir d'enfant non satisfait, et les prémisses d'un drame, quand le jeune homme se passionne pour l'animal alors que sa femme tombe enceinte. Une narration psychologique prenante et adroite où en quelques pages Stefan Zweig, créant une ambiance oppressante, démontre avec virtuosité les dangers d'un caractère excessif et obsessionnel. du grand art.

« Pour ma part, j'en suis tout à fait certaine, le meurtrier c'est lui - mais il me manque la preuve ultime, irréfutable. " Betsy ", me dit toujours mon mari, " tu es une femme intelligente, qui observe vite et bien, mais tu te laisses mener par ton tempérament et tu portes souvent des jugements hâtifs. " En fin de compte, mon mari me connaît depuis trente-deux ans et ses mises en garde sont peut-être, et même probablement, justifiées. Je dois donc, puisqu'il me manque cette preuve ultime, me faire violence pour réprimer mes soupçons devant les autres. Mais chaque fois que je le croise et qu'il s'approche de moi, brave et amical, mon coeur s'arrête de battre. Et une voix intérieure me dit : c'est lui et lui seul, le meurtrier. »

Challenge MULTI-DÉFIS 2018

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