Dans un hôtel situé sur la Riviera, on apprend que Mme Henriette est partie avec un jeune homme rencontré quelques heures plus tôt, abandonnant sa famille. Tout le monde la condamne sauf le narrateur qui tente de prendre sa défense. Parmi eux, une vieille dame anglaise qui l'invite un soir afin de discuter. C'est alors qu'elle lui raconte son très lourd secret enfoui depuis des années.
C'est un vrai plaisir de lire ce petit roman écrit dans un français soutenu. Cette nouvelle est pleine de petites phrases philosophiques. L'histoire de cette femme est décrite d'une telle façon que l'on ressent ses émotions, ses douleurs et nous laisse un petit goût amer quand on termine la dernière page.
Stefan Zweig a un rapport à la mort particulier que l'on retrouve dans cette oeuvre. Je n'ai pas été étonnée lorsque j'ai lu qu'il s'était suicidé.
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