Je trouve l'écriture de
Stefan Zweig fine et sensible. Les émotions sont frappées du sceau de l'authentique et remarquablement exprimées. Cette façon d'exprimer l'émotion davantage même que de la montrer est, pour moi, la marque du classicisme : Zweig reconstruit en un récit équilibré et élégant des sentiments que l'on peut reconnaître mais qu'il force par souci dramaturgique. Pour apprécier avec plus de plaisir, il est utile d'avoir lu la littérature classique, Dostoïevsky en premier (le Joueur), car Zweig est en constant dialogue avec la tradition.
Un moment de délice intellectuel.
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