Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

C'est le quatrième livre de Stefan Zweig que je lis. C'est étonnant de voir un talent aussi grand. J'ai énormément apprécié cette lecture qui sonne comme une confusion de sentiments chez moi. Au début du XIXe s, sur la côté d'Azur, un scandale éclate suite à la fuite d'une femme mariée (Madame Henriette) avec un homme bien plus jeune qu'elle. Elle ne laisse qu'une simple lettre à l'intention de son époux. le narrateur dont on ne connaît pas le nom défend Mme.H alors que les autres pensionnaires jugent cette femme et s'éloignent du narrateur car il n'est pas du même avis qu'eux. Une vieille dame anglaise, Madame.C, est touchée par l'humilité du narrateur face au scandale qui a éclaté à la pension, elle lui confesse vingt-quatre heures de sa vie qui l'ont bouleversé. Une passion foudroyante qui a marqué sa vie et qu'elle n'a jamais oublié vingt ans après. le souvenir de ce jour est encore intact dans sa mémoire, elle se souvient de chaque détail. On sent la fragilité de cette femme, elle a dû mal à se confier au début. Grâce à ce livre, j'ai décidé de m'intéresser au jeu et au hasard que Zweig a traité avec brio dans son ouvrage. La plume de l'auteur est envoûtante, comme toujours, un flux d'émotions m'a submergé au fil des pages de ce livre touchant et réaliste.