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Critique de Sylviemesjeudis
L'action se déroule dans les années 1904, dans une pension de famille de la Riviera. Sept personnes logent dans cette pension. Une autre partie du bâtiment est réservée à une clientèle aisée, les clients du Palace Hôtel. Les sept personnes se composent d'un couple d'Allemands venu excursionner et prendre des photos ; un Danois venu pêcher ; Mrs C, Anglaise passionnée de lecture, vieille dame distinguée ; un couple d'Italiens qui doit se rendre à Monte-Carlo et le narrateur venu paresser et travailler.
Scandale au Palace Hôtel : un jeune Français élégant, attentionné, certainement très riche car il a pris une chambre avec vue sur la mer, ne fait parler que de lui tellement il est aimable avec chacun. La jeunesse de cet homme est un rayon de soleil pour les vieux argentés de santé fragile du Palace. le deuxième soir, il disparaît et madame Henriette aussi. Celle-ci est l'épouse d'un gros industriel lyonnais. Ils ont deux filles, Annette âgée de 12 ans et Blanche, 13 ans. On se met à la recherche de madame Henriette, craignant un accident. Elle a laissé une lettre que son mari découvre lorsque commencent les recherches. Elle l'a abandonné.
Une discussion orageuse s'élève contre elle. le narrateur la défend avec conviction soulevant un tollé de la part des deux couples. Plus la conversation s'envenime, plus le narrateur la défend au-delà de ce qu'il en pense réellement. Il est convaincu qu'il est préférable qu'une femme fasse ce qu'elle a envie de faire plutôt que de se cacher et par le fait tromper son mari tout en faisant semblant de l'aimer. Il croit aussi qu'une femme peut être embarquée dans une aventure dans l'avoir voulu, en dehors de sa volonté. Il excuse madame Henriette alors que les autres la condamnent. Il refuse de la juger.
La dame Anglaise n'est pas loin de partager son point de vue. Cette histoire lui rappelle un épisode de sa vie qui l'a poursuivie et empoisonnée pendant plus de vingt ans, bien qu'il n'ait duré que 24 heures. Elle voudrait le lui confier. Elle a découvert la passion du jeu à travers un jeune homme polonais prêt à mourir pour assouvir sa passion et elle, prête à le sauver du suicide. Les descriptions des joueurs au Casino sont magnifiques, elles nous enchantent par la quantité de détails qu'elles comportent, la description des mains et des visages pendant le jeu, la joie du gagnant, la déception du perdant, la main qui tente de gagner et qui a tout perdu, la main qui manipule l'argent, le visage qui choisit le geste, le jeune homme désespéré qui a joué jusqu'à son dernier centime, l'atmosphère. Quelle observation pointue ! L'histoire nous révèle ce que la passion du jeu d'argent peut engendrer de conduites nocives, jusqu'au suicide du joueur dépendant. La dame anglaise démontre par son récit comment on peut être amené à vivre une situation indépendante de soi, de sa volonté et agir déraisonnablement en perdant le sens des réalités. Elle en a fait l'expérience en voulant sauver le jeune homme polonais.
Scandale au Palace Hôtel : un jeune Français élégant, attentionné, certainement très riche car il a pris une chambre avec vue sur la mer, ne fait parler que de lui tellement il est aimable avec chacun. La jeunesse de cet homme est un rayon de soleil pour les vieux argentés de santé fragile du Palace. le deuxième soir, il disparaît et madame Henriette aussi. Celle-ci est l'épouse d'un gros industriel lyonnais. Ils ont deux filles, Annette âgée de 12 ans et Blanche, 13 ans. On se met à la recherche de madame Henriette, craignant un accident. Elle a laissé une lettre que son mari découvre lorsque commencent les recherches. Elle l'a abandonné.
Une discussion orageuse s'élève contre elle. le narrateur la défend avec conviction soulevant un tollé de la part des deux couples. Plus la conversation s'envenime, plus le narrateur la défend au-delà de ce qu'il en pense réellement. Il est convaincu qu'il est préférable qu'une femme fasse ce qu'elle a envie de faire plutôt que de se cacher et par le fait tromper son mari tout en faisant semblant de l'aimer. Il croit aussi qu'une femme peut être embarquée dans une aventure dans l'avoir voulu, en dehors de sa volonté. Il excuse madame Henriette alors que les autres la condamnent. Il refuse de la juger.
La dame Anglaise n'est pas loin de partager son point de vue. Cette histoire lui rappelle un épisode de sa vie qui l'a poursuivie et empoisonnée pendant plus de vingt ans, bien qu'il n'ait duré que 24 heures. Elle voudrait le lui confier. Elle a découvert la passion du jeu à travers un jeune homme polonais prêt à mourir pour assouvir sa passion et elle, prête à le sauver du suicide. Les descriptions des joueurs au Casino sont magnifiques, elles nous enchantent par la quantité de détails qu'elles comportent, la description des mains et des visages pendant le jeu, la joie du gagnant, la déception du perdant, la main qui tente de gagner et qui a tout perdu, la main qui manipule l'argent, le visage qui choisit le geste, le jeune homme désespéré qui a joué jusqu'à son dernier centime, l'atmosphère. Quelle observation pointue ! L'histoire nous révèle ce que la passion du jeu d'argent peut engendrer de conduites nocives, jusqu'au suicide du joueur dépendant. La dame anglaise démontre par son récit comment on peut être amené à vivre une situation indépendante de soi, de sa volonté et agir déraisonnablement en perdant le sens des réalités. Elle en a fait l'expérience en voulant sauver le jeune homme polonais.
