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Critique de LivresdAvril


Stefan Zweig sait parfaitement retranscrire les émotions. En lisant ses romans, je suis immédiatement en empathie avec ses personnages.
Pourtant, le temps a passé et les moeurs ont bien évolués. le poids des conventions et les scandales nous paraissent aujourd'hui tout à fait désuets. Mais c'est aussi ce qui fait le prix de ce texte.
Nous sommes plongés dans les ressentis d'une autre époque, au travers le récit d'une vieille anglaise distinguée ayant vécu vingt-quatre heures totalement hors de sa condition de femme de la bourgeoisie. Vingt-quatre heures qui ont bouleversé sa vie et sa vision du monde, qu'un scandale vient lui rappeler et lui donner envie de raconter à un inconnu.
Il est difficile d'exprimer son ressenti face à un tel texte car ce qui est touchant n'est pas vraiment explicable. Une espèce d'élégance, de douceur, entoure ce moment de folle passion qui nous emporte aux côtés de cette quadragénaire puis nous laisse, comme elle et comme le narrateur, émus.
Wes Anderson a écrit au début de son "Grand Budapest Hotel" qu'il était inspiré des romans de Stefan Zweig. Il est vrai leurs univers sont proches sur de nombreux points.
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