Les hommes bons désirent naturellement savoir. Je sais que nombreux sont ceux qui diront que c'est là œuvre inutile. Ce seront ceux dont Démétrios a dit que le courant d'air qui est cause des mots se formant dans leur bouche ne mérite pas davantage d'attention que cet autre vent, qui sort par l'autre côté de leur corps. Des hommes qui n'ont désir que de richesses et de jouissances corporelles, et sont entièrement dépourvus du goût de la connaissance, véritable nourriture et richesse de l'âme; car si l'âme est plus digne que le corps, alors de la même façon les richesses de l'âme seront plus dignes que celles du corps. Et souvent, quand je vois un de ceux-là prendre en main une œuvre de connaissance, je m'attends à le voir le porter comme un singe à son nez, ou à l'entendre me demander si ça se mange.
Tant que dure ta jeunesse, acquiers des choses qui ensuite te consoleront du dommage de ta vieillesse.
Le souvenir des bienfaits reçus est fragile, comparé à l'ingratitude.
La sottise est le bouclier de la honte, comme l'insolence est celui de la pauvreté.
La nature n'enfreint jamais ses propres lois.
La sagesse est fille de l'expérience.
L'expérience ne se trompe jamais, ce sont nos jugements qui se trompent, quand ils attendent d'elle des choses qu'elle n'a pas le pouvoir de faire.
Dans la nature, tout a toujours une raison.
Si tu comprends cette raison, tu n'as plus besoin de l'expérience.
La rigueur vient toujours à bout de l'obstacle.
Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas.