AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 597 notes
5
56 avis
4
72 avis
3
16 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après Elma, le premier roman de l'auteur, j'avais envie de continuer ma route dans cette petite ville d'Arkanes, où Elma s'est réfugiée pour se reconstruire, après un drame, pour lequel elle n'a pas toutes les réponses… J'ai donc enchainer les deux livres et j'ai été encore plus vite immergée dans le décor.

En traquant le meurtrier de cette mère de famille disparue septe mois plus tôt, Elma s'attache de nouveau à dénouer les fils du passé pour comprendre et décortiquer les secrets les plus inavoués.

Elma devra pourtant creuser plus profondément car toutes les pistes sont froides, c'est le grand vide, comme le dit si bien Elma. Pas d'amant, pas de preuve, pas d'indice, ce serait le meurtre parfait ? C'est sans compter sur certains habitants d'Arkanes, qui savent tout et connaissent tout le monde jusqu'à bien plus loin que la ville elle-même.

En fin de compte, tout le monde connait, quelqu'un qui connait,… Et c'est en partie comme ça que certaines enquêtes se résolvent. Elma apprend à composer et apprécier ce que cette ville peu lui apporter, elle qui avait décidé de ne jamais y revenir….


J'ai trouvé que Les Filles qui mentent était plus psychologique que le précédent, comme si l'auteure se lâchait un peu et se donnait le droit d'être plus intrusive et cela pour mon grand plaisir !

J'ai aimé cette construction où l'enquête est détaillée, sur un rythme lent mais sans être ennuyeux. En décortiquant chaque avancée, l'auteur intercale la victime explique les liens qu'elle a avec sa fille, née d'une grossesse subit, et qui malgré les années, n'a pu construire un lien affectif avec elle. Une souffrance qui vient appuyer chaque révélation et cette enquête d'un regard nouveau et qui ne m'a pas laissé indifférente.

Si dans Elma, l'auteure aborde la maltraitance des enfants, ici elle évoque des sujets tout aussi forts, avec notamment le désir d'enfant, les difficultés de l'adolescence, et bien d'autres traumas qui laissent des cicatrices indélébiles (viols, suicides…) Tout cela en mettant en lumière le travail des services sociaux.

Un très bon thriller, aux personnages bien construits et à l'intrigue fouillée et travaillée. Après les filles, qui mentent l'auteure nous propose de découvrir les garçons qui brulent et je trouve que les titres choisies, racontent eux-mêmes une histoire…
Lien : https://julitlesmots.com/202..
Commenter  J’apprécie          60
2ème volume de la série de la policière Elma, on retourne faire un tour à AKRANES.
J'ai apprécié de retrouver cette enquêtrice dont j'aime le tempérament, les écorchures.
Néanmoins ce tome m'a un peu moins séduite que le premier, peut-être parce que j'ai pressenti l'identité du coupable assez rapidement.
En revanche, la double temporalité un chapitre sur 2 donnait un certain rythme, plutôt agréable.
J'ai le 3ème tome dans ma PAL et je ne tarderai pas à le lire
Commenter  J’apprécie          80
Alors qu'ils jouent non loin de leur maison de vacances au pied du cratère de Grábrók, deux enfants tombent sur un cadavre dissimulé dans une cavité. le corps montre des signes de coups violents mais il a été relativement bien conservé grâce aux conditions climatiques de sa cachette. Rapidement, on découvre qu'il s'agit de Maríanna Thórsdóttir, une jeune femme qui avait disparu au printemps dernier. A l'époque, cette affaire avait grandement attisé la curiosité des médias, surtout au vu des démêlés de la disparue avec les services sociaux pour la garde de sa fille. Des recherches étendues avaient alors été entreprises mais sans succès. Les forces de l'ordre avaient vite classé le cas en suicide…

Sept mois plus tard, en plein coeur de l'hiver glacial et venteux, la découverte du corps relance les investigations. Elma, et son collègue Sævar, de la police d'Akranes, rouvrent donc l'enquête. Malheureusement, les mois ont filé et la mémoire des potentielles personnes impliquées n'est plus très fraiche, laissant les policiers avec peu de pistes et toujours les mêmes interrogations au sujet des dernières heures de la jeune femme.

Après un premier tome très réussi (Elma, Ed. De La Martinière, 2021), cette série s'annonce sous les meilleures auspices. J'ai retrouvé avec grand plaisir le poste de police d'Akranes – petite bourgade au nord de Reykjavík – avec son équipe de flics attachants et sympathiques. Depuis le début de sa nouvelle affectation, Elma a bien changé et recommence à sourire à la vie après le drame qui l'a fait fuir la capitale et retourner dans sa ville natale.

N'ayant pas (encore) une grande expérience des polars islandais – à part quelques opus de Ragnar Jónasson et Arnaldur Indriðason –, je note néanmoins une certaine constante : un rythme (très) lent, des enquêtes qui peinent à progresser, peu d'actions, mais ce savant mélange fonctionne à merveille et on finit par être emporté par l'histoire et aimer ça.

Pour son deuxième polar, Eva Björg Ægisdóttir m'a complètement baladée ! Entre apparences trompeuses, faux-semblants et mensonges, la résolution révèle d'agréables surprises et rebondissements, et aborde des thèmes importants mais tabous, telle que la dépression post-partum, le manque de fibre maternelle et les relations parents-enfants problématiques.

En résumé : un polar islandais qui réserve de très bonnes surprises ! Vivement le suivant !



Lien : https://tasouleslivres.com/l..
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman policier islandais alterne la narration entre passe et présent, mécanisme souvent utilisé dans la littérature nordique. On retrouve ici plusieurs filles , reste à savoir lesquelles mentent… L'intrigue est bien menée, on se questionne sur l'identité de la narratrice du passé jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          30
Non loin d'Akranes, un corps très altéré est découvert dans un champ de lave. C'est a priori celui d'une femme disparue sept mois auparavant. Elma et son équipe sont chargées de reprendre l'enquête ouverte à l'époque, cette fois pour meurtre. Etape par étape, Elma reconstitue une situation sociale et familiale dramatique, et doit remonter plusieurs pistes, afin de découvrir le tueur…
Même type de construction classique, solide, et progressive que pour le premier opus consacré à cette enquêtrice singulière qu'est Elma. Mais comme pour celui-là, ça a fonctionné sur moi. L'intrigue est, là aussi, bien ficelée, distillant les indices au fur et à mesure. le roman est construit sur deux temporalités, deux narrations, qui nous permettent de reconstituer petit à petit le déroulé des évènements, tout en créant la surprise (peut-être un peu précipitée, malgré tout). J'aime les personnages, que l'auteure étoffe davantage ici, et j'ai apprécié le thème de la maternité, abordé sous un angle difficile, celui de la dépression post-partum, celui de la question de l'inné et de l'acquis… En bref, même si j'ai toujours un peu de mal avec le rythme lent souvent rencontré dans les polars islandais, c'est une lecture vraiment plaisante, et une belle découverte que celle d'Eva Björg Aegisdottir.
Commenter  J’apprécie          30
Un premier café avec Elma au commissariat du grand ouest à Akranes avant de commencer la journée et rencontrer les filles qui mentent de Eva Björg Ægisdóttir dans ce paisible village islandais où au seuil de l'hiver l'agitation n'est pas à son comble.
Un coup de téléphone va réveiller l'équipe en place : un corps est retrouvé dans une cavité du champ de lave du Grabrok. Après l'identification du reste du cadavre par le médecin légiste, la victime, Marianna, s'avère être une mère célibataire portée disparue sept mois auparavant. Elma et son coéquipier Saevar relancent donc les investigations car les résultats de l'autopsie révèlent qu'elle a succombé aux violentes blessures qui lui ont été assénées. L'affaire prend alors un nouveau tournant, ce n'est pas une mort accidentelle, et la possibilité du suicide est écartée définitivement, tout doit être repris à zéro.

Le dossier du mois de mai est ressorti du placard et les inspecteurs contactent à nouveau les mêmes interlocuteurs en élargissant aux proches de Marianna et de sa fille unique Hekla. le problème: pas de scène de crime ni de modus operandi, aucun indice ni preuves, les hypothèses, supputations s'ébauchent au gré des pistes successives: un amant jaloux de la victime, sa fille Hekla une adolescente de quinze ans dont les relations houleuses avec sa mère étaient connues de tous, la famille d'accueil de cette dernière ou son petit ami, rien n'est clair et comme le dit Elma c'est le grand vide !

Dans ce polar islandais, Eva Björg Ægisdóttir met en scène des personnages blessés et meurtris par la vie au passé souvent tourmenté. La famille est étudiée sous ses différentes formes, famille monoparentale, famille recomposée, décomposée, famille de coeur ou d'accueil. Ici comme ailleurs la vie n'est pas facile et le chemin vers le bonheur et la sérénité est difficile. Les entorses à la vérité sont multiples, les petits et les grands arrangements sont bien calfeutrés. Mais en Islande, le passé rattrape très vite les êtres, d'un fjord à l'autre l'écho résonne et colporte les informations, un coup de fil par ci un autre par là, les filiations ont très peu de secrets, l'anonymat semble impossible : il y a toujours quelqu'un à qui votre air dit quelque chose, un ancien voisin, une connaissance…
Aussi le meilleur des alliés pour éluder le crime devient la patience et l'empathie.

J'ai apprécié cette première rencontre avec Eva Björg Ægisdóttir et son héroïne Elma, qui nous propose ici plus un thriller psychologique qu'un roman policier, très éloigné et différent du grand maître islandais Arnaldur Indridason sur lequel je m'étais arrêtée et des huit clos de Ragnar Jonasson, comme Sjnо́r, je dois reconnaître qu' Eva Björg Ægisdóttir m'a surprise malgré le rythme lent adopté commun à tous.

Une construction narrative efficace qui trouble le lecteur. Les chapitres successifs proposant l'état des poussives avancées de l'enquête qui se déroule sur une dizaine de jours sont entrecoupés par la voix d'une femme, relatant les liens qui l'unissent à sa fille, issue d'une grossesse non désirée au fil de sa croissance. Une voix en souffrance et douleur que le lecteur ne peut prendre que comme un éclairage pour la résolution de l'enquête mais qui le perd aussi.

Par contre malgré la météo, la toponymie, quelques rares références à la culture islandaise et ses pâtisseries traditionnelles, je n'ai pas ressenti l'immersion que je recherche dans la lecture des polars venus du froid ou d'ailleurs.
Cependant la léthargie et le mal à l'âme des personnages m'ont touché : Eva Björg Ægisdóttir, dotée de nombreuses ressources et d'un talent certain aborde avec beaucoup d'humanité le désir de maternité, les difficultés du passage à l'adolescence, le travail des services sociaux (protection de l'enfance) et les cicatrices de différents traumatismes (suicide, dislocation des liens familiaux, harcèlement, maladie, viol).
Riches en personnages secondaires, Eva Björg Ægisdóttir dresse des profils psychologiques fouillés, des portraits de femmes suivant des chemins de vie chaotique afin de se reconstruire ou continuer de vivre tout simplement.

Débusqué dans les rayons de la librairie d'Emmaüs ce titre m'a permis de me faire une idée sur cette auteure islandaise de la nouvelle génération. Née en 1988, Eva Björg Ægisdóttir a su me harponner avec Les filles qui mentent, deuxième volet d'une série. Sous la houlette d'un supérieur bientôt à la retraite, plus préoccupé par la santé de son épouse que de l'enquête, l'inspectrice Elma à la personnalité attachante forme avec son coéquipier un binôme crédible et complémentaire dont les échanges ne sont pas dénoués d'humour et d'ironie.

Avant de quitter Elma et de reprendre la route j'accepte un dernier café accompagné d'un kleinur et d'un snudur !

Une lecture agréable.
Commenter  J’apprécie          13017
Elma enquête sur une affaire criminelle autour de la victime Marianna.
À travers ce livre est retracée l'enfance d'une petite fille hors du commun mais aussi de sa maman qui l'élève seule. Elle mène la vie dure d'autant plus que le lien mère / fille ne s'est pas tissée. Cette femme se prend tous les reproches du monde et se sent nulle dans son rôle de mère. Sa fille n'arrive pas à avoir de relations sociales, elle est à part et on ressent vite de la compassion pour elle.
On se demande au fil des pages pourquoi ce titre ? Qui ment dans cette histoire ? Comment se fait-il que cette mère en soit arrivée là ?
Sauf qu'en faite tout est mensonge. Je me suis dit mais non ? Dans les 100 dernières pages. Je ne comprends plus rien, tout ce que j'avais pensé depuis le début est faux. le nom des personnages se mélangent, on réfléchit derrière tout ça pour comprendre la véritable vérité.
Commenter  J’apprécie          30
Revoici l'inspectrice Elma qui après le suicide de son conjoint David,décide de quitter la capitale Islandaise pour s' installer dans la petite ville Arkanes.
Le corps d une femme y est découvert à proximité et Elma chargée de l 'enquete avec son collège Saenar.L'enquête la conduira dans le passé de la victime et l'amènera bien évidemment à rencontrer des " filles qui mentent". En parallèle le lecteur est témoin,sous la forme d' un journal, des relations complexes entre une mère et sa fille.
L' histoire est assez habilement menée et alterne adroitement enquête policière et vie privée d'Elma mais tout ceci est bien lent. Cela manque indéniablement de rythme malgré l' accélération des 50 dernières pages!.
Bref,un bon polar pas exceptionnel cependant.
Commenter  J’apprécie          30
Me voilà à enchaîner la deuxième enquête d'Elma dans le froid d'Islande qui était dans la même veine que le premier.

Alors je ne vous en dis pas plus, ça risquerait de gâcher votre plaisir.

J'ai voulu enchaîner avec le troisième volume mais j'ai été prise par le temps donc ne vous dites pas que c'est parce que je n'ai pas apprécié le second volume. J'y reviendrai par la suite.
Commenter  J’apprécie          70
La révélation islandaise dit le bandeau...
Encore un polar venu du froid, à quoi s'attendre ?
Eh bien à une histoire improbable dont il ne faut surtout pas oublier le titre
Bien construit, bien écrit, avec des personnages et des paysages dévastés et une histoire tortueuse mais crédible
Elma nous entraîne dans les méandres de son enquête où...
Toutes les filles mentent, n'est ce pas Eva Björg ?
Commenter  J’apprécie          40





Lecteurs (1387) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2887 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}