Quand l'être humain perd son humanité pour n'être plus qu'un animal en sursis, un mort vivant ou plutôt survivant. Quand arrivé au seuil de l'enfer et que la déchéance du corps amène à commettre la profanation ultime du sacré de la vie. Quand la conscience, puis la folie mystique et l'identification à Dieu sont érigées en remparts contre ce que l'on voudrait ne jamais avoir vu ou vécu. Que reste-t-il alors du simple soldat sacrifié sur l'autel de la guerre ?
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