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Carlo Monterossi

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Alessandro Robecchi (3),


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De rage et de vent

Ce deuxième volet de la série consacrée à Carlo Monterossi, un concepteur d'émissions télévisuelles grand public, détective amateur, nous ramène à Milan, avec cette fois-ci, une météo agitée, un vent glacial qui rend l'atmosphère particulièrement entêtante. L'intrigue est assez complexe, pas des plus originales, les personnages sont nombreux et bien caractérisés, pour les principaux protagonistes, pour les secondaires, c'est plus floue, les dialogues sont vraiment enlevés et imagés, la verve de l'auteur est exaltante. Doucettement, l'auteur nous dresse un tableau assez corrosif de la société milanaise, avec un regard acerbe sur les inégalités sociales, et l'exploitation de la misère humaine par quelques parvenus sans scrupules. Au final, une bonne lecture, et j'aurai plaisir à retrouver cet enquêteur pour un 3ème opus.
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Le tueur au caillou

Deux enquêtes parallèles vont finalement se rejoindre dans ce roman où Milan est un personnage à part entière et où l’auteur égratigne joyeusement les dérives actuelles de la société italienne. Quelques personnages truculents peuplent ce roman social teinté d’une ironie acide, qui questionne les notions de bien et de mal, de justice et d’équité, dans une Italie où les années de plomb ont laissé une marque tangible.
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Le tueur au caillou

La Milan des quartiers populaires est le point névralgique d'une série de polars noirs centré autour de la figure emblématique de Carlo Monterossi. Chaque volume peut être lu séparément.



Malgré une atmosphère sombre, tourmentée à souhait, et, dans laquelle règne un grand nombre de petits et gros trafics en tout genre, une certaine joie de vivre règne. L'entraide entre habitants du quartiers est également présente. D'ailleurs ces derniers ne pourraient vivre sans trafiquotés à qui mieux mieux.



Sous la plume d'Alessandro Robecchi, c'est la Milan des petites gens qui prend vie. On peut noter qu'il s'agit d'une Milan baroque, truculente dans laquelle les petits trafics deviennent presque honnêtes et légaux avec l'aval de la police milanaise vu qu'un bon nombre des individus, que ladite police côtoient, travaillent pour elle en tant qu'indics.



Sinon les divers personnages, policiers compris, sont très bien campés. Ces derniers se fondent dans la masse au point de les confondre avec les trafiquants.

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Ceci n'est pas une chanson d'amour

Un roman agréable, avec une écriture enlevée, réjouissante, baignée d'humour, de bons mots, de comparaisons des plus incongrues qui arrachent des sourires, une verve propre aux lombards, bref sur la forme, très raffraichissant, même exaltant. Sur le fond, c'est plus confus, pas toujours évident dans les tenants et aboutissants de cette intrigue, encore moins dans le message véhiculé par cette histoire, cela n'a pas l'air de trop préoccuper l'auteur, même si les thèmes abordés sont intéressants, la téléréalité, l'ascenseur social, la loyauté, là, ils sont survolés, ils ne sont que prétexes à instaurer une atmosphère délétère, faible sur les bases. Les personnages sont hauts en couleurs et plutôt attachants en ce qui concernent les récurents, puisque ce roman est le premier d'une série, que je suivrai certainement.
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Ceci n'est pas une chanson d'amour

Robecchi



Y ai-je cru ? Presque toujours. Ce qui signe pour moi un bon roman policier, même un bon roman en général, c’est ma capacité à m’y projeter. Les personnages et les situations doivent « être vrais ». On suit ici agréablement les actions et les pensées d’un personnage principal inventeur d’un jeu télévisé à succès qui se fait tirer dessus sans raison ; on suit aussi les affres de quelques autres gentils, de méchants et de nombreux personnages entre deux, sans compter les représentants de l’ordre qui en prennent pour leur grade. L’intrigue policière est bien ficelée, sans temps mort (mais avec quelques morts). La critique sociale est finement menée en parallèle. L’auteur a inventé un concept de programme télévisé qui est simplement et diaboliquement génial : « crazy love » et son slogan « l’amour fait aussi faire ça ». Ce livre datant des années 2000, je m’étonne qu’aucune chaîne n’ait repris ce concept, digne du pire de la « grande fabrique à m… » (sic). Peut-être en Italie, à Milan que Robecchi nous donne à voir et nous ferait presque aimer. Ses descriptions sont la plupart du temps ironiques mais parfois poétiques. Quelques répétitions volontaires font partie de son style. On peut aimer, j’ai trouvé qu’il en abusait un peu.
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