Bon kiff de lecture.Un scénario bien ficelé, du rythme du suspense, un style alerte et bien rythmé.J imagine que l autrice à vu ( aimé!) tous les Hitchkock...
bref ça se lit "cul sec" , je l ai descendu en cinq jours😅Si on cherche la petite bête c est un peu scolaire car ça coche toutes les cases du thriller soft, ça manque un peu de personnalité...Ça reste un bon divertissement.
Commenter  J’apprécie         42
Ça commence très fort et le titre se trouve d'emblée justifié : À la gorge, même si le sens figuré prévaudra par la suite. Max Monnehay nous décrit l'agonie d'un jeune homme qui subit un étranglement. On ne sait rien de l'assassin. On découvre non loin du garçon une jeune femme, Roxane, dont on sait qu'il commençait à l'aimer. Elle est allongée, le T-shirt relevé, et semble déjà morte. On plonge alors dans le récit qui se déroule du mercredi 29 septembre au mercredi 6 octobre. Victor Caranne, psy carcéral à la prison de Saint-Martin, sur l'île de Ré, et sa jeune amie flic, Anaïs, font un jogging matinal avant d'aller prendre le petit-déjeuner dans la superbe maison de Victor, avec vue sur l'océan, vestige d'une époque où sa pratique était infiniment plus lucrative que ce boulot à la prison… le psy confie ses doutes à Anaïs. Milou, le petit dealer qui a été arrêté pour les deux meurtres dont il est question dans le prologue, clame son innocence depuis dix ans, et Victor le prend très au sérieux…
***
Les nombreux problèmes de Victor viennent de la culpabilité qu'il traîne depuis longtemps sur ses épaules d'homme bon et généreux, plein d'empathie et capable de se mettre à la place des autres. Il a vécu différents événements traumatiques qui ont bouleversé sa vie. Certains sont racontés dans Somb, d'autres dans Je suis le feu. Au sentiment de culpabilité qui habite Victor depuis le premier des romans où il apparaît s'ajoutent des problèmes déontologiques que je ne développerai pas, parce que cela donnerait trop de clés et gâcherait le plaisir du lecteur. On suivra parallèlement l'enquête que mène Anaïs et les recherches de Victor. Anaïs tente de s'adapter à son nouveau chef, Babiak, depuis que Baccaro a pris sa retraite, et ce n'est pas facile : le personnage est tel qu'on le connaît déjà, odieux, sûr de lui malgré une vivacité intellectuelle au point mort. On verra réapparaître des personnages des deux premiers romans sur lesquels l'autrice revient assez fréquemment, avec un peu trop d'insistance à mon goût. Je n'aime pas les thrillers et leurs ficelles bien visibles, leur suspense qui n'en est pas toujours et leurs invraisemblances qui gâchent mon plaisir de lecture. Dans les deux premiers romans de l'autrice, j'avais des réserves sur la pirouette finale dont je me serais bien passée, mais c'est tout. Dans À la gorge, les coïncidences foireuses commencent au dernier tiers du roman et vont en s'accentuant, ce qui m'a déçue bien sûr. Pourtant, j'aime les personnages que crée Max Monnehay, la manière dont elle fouille leur mental et les sentiments qu'elle leur prête. Mais ici, j'ai décroché. Allez, je lirai le suivant pour le ton et l'ironie qui m'enchantent (voir les citations), mais si je suis déçue une autre fois, je passerai mon chemin. J'irai faire un tour à la géniale pâtisserie de la rue du Minage, manger une tartelette hors de prix et délicieuse (remarque pas gentille, page 356, sur ma pâtisserie préférée à des lieux à la ronde) parce que quand on va dans un trois étoiles, on sait déjà que ce ne sera pas donné…
Commenter  J’apprécie         325
C'est parti pour une nouvelle enquête sur un meurtre datant de quelques années. On y retrouve des policiers fracassés, ses amis déjantés, et une enquête qui suit son cours... J'ai bien aimé retrouver tous les personnages, surtout Marcus, qui a l'air le plus sensé de la bande, c'est dire ! La fin est inattendue.
Commenter  J’apprécie         40
Suite du livre Somb et c'est toujours aussi bon et percutant; dorénavant, je pense qu'il faudra compter avec Max Monnehay dans le thriller français ; de plus, on retrouve les personnages qui ont fait le charme du premier tôme : je recommande fortement, foncez
Commenter  J’apprécie         20
Super livre, franchement , je vais aller lire les autres tomes directement après ; j'ai trouvé l'histoire très bonne, l'enquête bien menée et les personnages attachants ; bref, je ne connaissais pas cette auteure et chapeau ; il y a un bon suspense et une bonne fin ; à découvrir donc
Commenter  J’apprécie         40
Un super deuxième tome, après somb, j'ai tout aimé l'enquête, l'écriture, les personnages, les rebondissements.
Il y a absolument tout pour passer un très bon moment de lecture et j'adore le personnage cabossé de Victor Caranne et je vais très vite lire le troisième tome.
Commenter  J’apprécie         50
J'ai bien aimé ce tome 2, et la difficulté de trouver le "bon" coupable. Je trouve les analyses psychologiques assez bluffantes et j'aime beaucoup Marcus (son copain de galère ?). Les différents personnages sont bien typés. J'ai passé un bon moment avec ces personnages sous tension !
Commenter  J’apprécie         60
Un Polar Noir Addictif et Impeccablement Maîtrisé
Dans "Je suis le feu", Max Monnehay nous replonge avec délice dans l'univers sombre et captivant de Victor Caranne, le psychologue tourmenté que nous avons découvert dans "Somb". Cette fois-ci, Victor se retrouve plongé au cœur d'une enquête haletante aux côtés de la police de La Rochelle, confronté à la traque d'un tueur en série qui sème la terreur dans la ville.
L'auteure nous offre une intrigue redoutablement efficace, dépourvue de temps morts, qui nous tient en haleine de la première à la dernière page. Entre les rebondissements de l'enquête et les conflits intérieurs de Victor, nous sommes emportés dans un tourbillon d'émotions et de suspense, ballotés en tout sens jusqu'au dénouement final.
Ce polar noir est une véritable montagne russe émotionnelle, où l'angoisse et la tension montent crescendo à chaque nouvelle révélation. Max Monnehay excelle dans l'art de distiller le doute et le mystère, nous faisant douter de chaque personnage et de chaque indice jusqu'à la toute fin. Comme dans "Somb", l'intrigue ne se dévoile qu'à la dernière page, laissant le lecteur abasourdi par la maîtrise et l'intensité de l'histoire.
Victor Caranne, toujours aussi torturé et complexe, est un personnage qui ne cesse de fasciner. Son combat intérieur contre ses démons personnels, symbolisés par sa relation tumultueuse avec l'alcool, ajoute une dimension supplémentaire à l'intrigue, offrant une profondeur psychologique saisissante.
"Je suis le feu" est un polar noir addictif et impeccablement maîtrisé, qui confirme le talent de Max Monnehay pour la création d'intrigues palpitantes et de personnages complexes. Un véritable coup de cœur pour cet auteure, que l'on attend avec impatience pour son prochain opus.
Commenter  J’apprécie         70