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Commissaire Teresa Battaglia

Série de 4 livres (En cours). Écrite par Ilaria Tuti (4),

Sur le toit de l'enfer par Tuti
tome : 1
La nymphe endormie par Tuti
tome : 2
Fille de cendre par Tuti
tome : 4

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Fille de cendre

Une seule déception ! Ne pas avoir commencé par le premier tome de cette tétralogie !

J’ai beaucoup aimé le personnel de Teressa, une femme douce, forte et attachante.

Elle est tout simplement humaine, et suis ses sentiments.

On y découvre ses doutes, ses erreurs, ses peurs, ses déceptions et ses espoirs.



Dans un monde et un métier dominé par les hommes, elle essaye de trouver sa place.

En même temps, son travail de commissaire lui demander de confronter son milieu professionnel avec son milieu personnel.



Une ancienne enquête refait surface et elle ne l’a laissera pas indemne.



Un thriller qui m’a tenue en haleine tout le long. Également basé sur des recherches historiques, ce roman écrit par Ilaria Tuti mérite amplement sont Laurent du Prix Bête noire des libraires.



A dévorer sans faim.



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Sur le toit de l'enfer

♠ « Commissaire Teresa Battaglia, tome 1 : Sur le toit de l'enfer » - Ilaria Tuti ♠



Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, est appelée sur les lieux d'un crime singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés. Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...



À travers ce premier tome, j'ai découvert une auteure italienne de talent. Dès le départ, elle introduit un duo d'enquêteurs atypique : Massimo, le nouveau venu un peu gauche, et Teresa, la commissaire expérimentée mais castratrice. Honnêtement, cette dynamique ne m'a pas vraiment plu, donc j'ai été ravie de voir Massimo rétablir progressivement l'équilibre pour former un tandem de choc avec Teresa. En parallèle, j'ai apprécié les enfants ; leur appréhension du monde est si épurée qu'ils perçoivent rapidement la véritable nature de leur nouvel "ami". Comme eux, j'ai été curieusement attirée par ce personnage, finalement très doux et incompris. En outre, j'ai adoré l'alternance d'époques et de lieux, les joutes verbales, l'ambiance de fin du monde et les innombrables descriptions d'une nature à la fois hostile et accueillante. Néanmoins, petit bémol pour le dénouement, rempli de tension mais peu original, et la longueur excessive des chapitres.
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À la lumière de la nuit

C’est avec plaisir et un soupçon de tendresse pour ce personnage abîmé par la maladie, que j’ai retrouvé la commissaire Teresa Battaglia et son adjoint, l’inspecteur Marini. Dans ce troisième opus, ils sont appelés à rencontrer Chiara, une petite fille atteinte d’une affection qui la condamne à éviter la lumière, vivre recluse et sortir la nuit. Dans ses cauchemars, elle rencontre des scènes plus vraies que nature, qui incitent sa mère à demander l’aide de la police.



Comme dans son premier roman, il est ici à nouveau question d’une guerre, même s’il ne s’agit pas de la même. Mais la guerre est aussi présente dans le combat que Teresa mène contre elle-même et les conséquences que son avancée en âge font peser sur son corps et sur son esprit, tout comme elle se manifeste dans la pugnacité dont elle et Marino font preuve dans leur enquête et les conséquences de ce qu’ils découvrent.



Ilaria Tuti a ceci de différent d’un grand nombre d’autres auteurs de thrillers et romans policiers, qu’elle est particulièrement douée pour rendre ses personnages humains, dans tous les sens du terme. Son talent pour la description, l’environnement sauvage du Frioul italien dans lequel se déroulent ses romans, tout contribue à une immersion totale dans une région et une culture, qui fait que les pages se tournent avec avidité, et que la fin de l’histoire laisse une certaine émotion. J’ai la chance de séjourner chaque année depuis un certain temps dans cette région magnifique, et pouvoir superposer les paysages que je connais sur les lignes du texte est une expérience qui agrémente certainement ma lecture.



En résumé, une commissaire à la fois intègre et fragile, une petite fille attachante, et l’humain, dans ce qu’il a de plus beau comme ce qu’il a de plus sombre.
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Fille de cendre

Fille de Cendre (Figlia della cenere) Ilaria Tuti



De loin, le plus abouti, le plus juste, le plus humain récit de la série policière de Ilaria Tuti !

L’écrivaine est arrivée à une maturité, à un degré d’analyse psychologique de tous les personnages, y compris la commissaire Teresa Battaglia , ses co-équipiers (ses « garçons ») et ses supérieurs. Et surtout, les victimes et les agresseurs…



Il ne s’agira plus d’une seule enquête policière, mais deux, espacées dans le temps, et pourtant reliées. En parallèle, l’enquête est aussi personnelle. Inexorablement, la lente descente dans les abysses des âmes blessés va nous dévoiler les secrets et les zones d’ombres des relations humaines… pour aller finalement vers les vérités.



Les dialogues entre Teresa et ses collègues Massimo, Parri , de Carli et Parisi, pour ceux qui s’apprécient, sont vrais et humains, parfois touchants. La famille à Teresa, c’est son équipe, tout simplement.

Hélas, deux, non, trois hommes tiennent- ou ont tenu- Teresa dans un étau : son ex-mari Sebastiano, le préfet Albert Lona ( secrètement un ancien amoureux de Teresa ?) et Giacomo Mainardi, un assassin.



Ici, on parlera d’identité, et la perte de celle-ci. Les faux semblants, l’ironie. La violence envers les femmes, dans le monde privé et professionnelle. Me Too n’est pas loin !

Mais on parle aussi de renaissance, ou au moins, la possibilité que la vie nous offre de renaître… de ses cendres.



Seul bémol, l’intervalle se déroulant au IV siècle dans les environs d’Aquila. L’idée est superbe, dans le style Tuti qui aime mêler des éléments historiques, voire ésotériques à l’histoire qu’elle nous compose. Cependant, je n’ai pas très bien saisi le lien entre les personnes, à part le fait que les sites gallo-romains contiennent des mosaïques…, un des sites visités pour l’enquête. Tout ça n’est pas bien grave, et peut nous inciter à faire quelques recherches également.



Encore une fois GRAZIE A ILARIA, pour cette belle et profonde écriture.

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Fille de cendre

La commissaire Teresa battaglia est appelée en prison pour rencontrer Giacomo mainardi, un tueur en série qu'elle a arrêté il y a 27 ans . Celui-ci veut lui donner des indices pour résoudre une affaire . Tourmentée par des pertes de mémoire dues à un début d'Alzheimer, la commissaire devra replonger dans son passé avec Giacomo pour découvrir les faits .



J'ai eu du mal à me prendre au jeu de cette histoire. C'est un peu embrouillé entre le passé d'il y a plusieurs siècles , celui d'il y a 27 ans et le présent.

Les personnages sont toujours aussi intéressants et le passé de la commissaire avec Giacomo donne froid dans le dos .

La fin m'a un peu plus enthousiasmée même si elle demande une suite .

Bonne lecture
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Sur le toit de l'enfer

Voici un excellent polar, qui est rafraichissant et qui se démarque surtout pour son enquêtrice hors du commun, la commissaire Teresa Battaglia. Elle est une femme dotée d’un caractère en acier trempé, qui a aussi un faible pour l’humour mordant et le sarcasme, mais qui a de graves ennuis médicaux à cacher. Une bonne combinaison, qui fonctionne bien pour ce genre de polar.



Parlons maintenant de l’enquête, elle est bien ficelée on y suit en parallèle les avancés de Teresa et son équipe d’une part et de l’autre, nous avons accès à l’histoire et aux pensées du tueur. Il observe les policiers aussi bien que les habitants du village tout en étant dissimulé dans la forêt des montagnes du Frioul. Les chapitres sont courts (un procédé que j’apprécie de plus en plus) et la narration alterne entre plusieurs points de vue. Ça nous empêche de nous ennuyer et ça ajoute à l’intensité du récit, mais ça ralenti quelque fois le déroulement de l’action.



C’est le premier livre d’Ilaria Tuti que je lis et je dois dire que j’ai bien aimé. Elle a une écriture fluide, ses descriptions sont très visuelles et son ton humoristique empêche le livre d’être trop gore. Je n’ai peut-être pas une connaissance très vaste des romans policiers italiens en dehors de Valerio Varesi, mais j’ai trouvé le style de Tuti aussi percutant que celui de Varesi. Alors je suis certaine que ce n’est pas le dernier roman de Tuti que je lirai.

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Sur le toit de l'enfer

Première lecture d’un roman de Ilaria Tuti et probablement pas la dernière.

Sur le toit de l’enfer est un roman que je classe entre le roman policier et le thrilleur.

On y découvre une inspectrice dure avec son nouvel équipier, mais qui se découvre peu à peu au fil de la lecture.

Un suspense qui donne envie d’aller jusqu’au bout.

Très bon moment

Très belle découverte
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Fille de cendre

Merci à Lecteurs.com et aux éditions Pocket de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .La commissaire Teresa Battaglia perd doucement la mémoire ce qui n'est pas un avantage dans son métier .Ses amis et collègues tentent de l'aider mais la maladie est inexorable .Quand Giacomo Mainardi ,un tueur en série incarcéré depuis vingt-sept ans ,la demande au parloir ,elle ne s'attend pas à ce que ces révélations rouvrent les cicatrices du passé .Un bon polar bien écrit d'une auteure que je découvre et suivrais avec plaisir .
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