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Charlie Lager

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Lina Bengtsdotter (3),

Annabelle par Bengtsdotter
tome : 1
Francesca par Bengtsdotter
tome : 2
Beatrice par Bengtsdotter
tome : 3

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Dernières critiques
Annabelle

Sympathique découverte que ce premier roman de Lina Bengtsdotter. J'ai rapidement été accrochée à l'intrigue m'interrogeant sur ce que venait y faire ces chapitres mettant en scène Alice et Rosa. Une histoire où les histoires d'hier viennent à la rencontre de celle d'aujourd'hui. Je suis juste restée sur ma faim car l'épilogue ne nous dit pas qui est la "taupe" qui a vendu la mèche au journaliste. Une intéressante réflexion sur la responsabilité et par là-même l'irresponsabilité.
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Beatrice

De la trilogie Annabelle Francesca et Béatrice, j'ai lu le premier et je viens de terminer le dernier. Je dis tout de suite que le fait de ne pas avoir lu le deuxième ne m'a pas gênée outre mesure dans ma dernière lecture. J'ai dû bien évidemment passer à côté de quelques détails dans la vie personnelle de Charlie l'inspectrice dont nous suivons les aventures mais ça n'est pas un obstacle. Dans ce troisième tome nous suivons donc Charlie toujours aussi borderline dans sa vie personnelle car abîmée par une enfance traumatisante, qui doit retrouver un bébé de huit mois qui s'est volatilisé. Les chapitres alternent entre l'enquête pour retrouver l'enfant et l'histoire de deux jeune filles vivant dans un foyer pour jeunes en détresse. Les chapitres sont courts et s'enchaînent facilement même si tout au long du roman on ne perçoit pas le "pourquoi du comment" des deux univers qui paraissent très loin l'un de l'autre. Jusqu'à la fin où tout s'emboîte parfaitement. C'est un bon polar où l'on retrouve l'attachante Charlie, l'auteur nous mène par le bout du nez, bref un très bon moment de lecture que je conseille.
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Beatrice

Après un soupçon d’hésitation à l’aéroport de Keflavic, je venais de faire connaissance avec les filles qui mentent de Eva Björg Ægisdóttir, je me suis dis pourquoi pas un vol pour Stockholm , j’avais raté Annabelle et Francesca, Beatrice de Lina Bengtsdotter me tendait les bras !



Petite pause dans Östermalm , le quartier le plus huppé de la capitale suédoise où réside l’inspectrice Charlie Lager avant de partir pour Karlstad, une petite localité dans l’Ouest de la Suède. Elle qui pensait suivre une formation de profileuse en Allemagne y est envoyée en renfort suite à la disparition de Beatrice, un nourrisson de neuf mois et de son landau lors d’une sieste sur la terrasse de la maison familiale. Une très belle propriété qui témoigne du pouvoir, de la richesse et de la réussite de la famille. Après deux années passées en Russie où le père a réussi un coup de maître avec ses associés, le retour aux sources avec cet enlèvement tourne au cauchemar. La police s’attend à une éventuelle demande de rançon mais les heures passant aucun interlocuteur ne se manifeste.



L’absence d’indices ne permet pas de suivre une piste privilégiée, les interrogatoires menés au près des parents, des amis, des maîtresses du père, des domestiques, des associés sèment le trouble. Les vérifications des alibis sont chronophages, des obstructions à l’enquête sont soupçonnées, les appels à témoin lancés ne donnent pas de résultats, les zones d’ombres persistent. Charlie Lager à cran en vient à se pencher sur les réseaux sociaux en quête d’ informations. La pression des journalistes aux abois sur l’affaire de la disparue de Karlstad est à son comble. Charlie Lager n’ a pas le choix et doit redoubler de perspicacité face à l’urgence de la situation: chaque heure qui s’écoule peut-être fatale au devenir de Beatrice, un petit être sans défense, fragile et désarmée. Rapt d’un psychopathe, vengeance ou psychose périnatale autant de possibles tour à tour envisagés.



La construction narrative joue sur une succession de chapitres courts apportant une dynamique à l’image de l’urgence de la situation et des déplacements de l’inspectrice au gré des interrogatoires, des allées venues professionnels, privés, et de ses états d’âmes où plane l’ombre tutélaire de sa mère Betty. Ils sont entrecoupés par un autre fil narratif, une voix féminine contemporaine, celle de Sara, une adolescente placée dans un Foyer accueillant de jeunes filles en déroute abîmées par la vie qui autrefois était un hôpital psychiatrique, la Souvenance, situé à une trentaine de kilomètres de Gullspång, le village natal de Charlie. Une voix qui ranime la présence des anciennes pensionnaires dont les traces révèlent des vies torturées. Ainsi tout au long du déroulé de l’histoire, les multiples personnages donnent matière à Lina Bengtsdotter pour brosser des profils psychologiques fouillés donnant du réalisme et de la crédibilité au suivi de l’enquête.



J’ai apprécié l’inspectrice Charlie Lager, un brin de femme à mi-chemin entre Lisbeth Salander héroïne de la série Millénium de Stieg Larsson et l’inspectrice suédoise Saga Norén de la série télévisée Bron (le pont) : un passé traumatisant, des troubles comportementaux, des difficultés à respecter la hiérarchie et les conventions sociales, un système de défense personnel pour endiguer ses émotions, des rencontres sexuelles plus que des relations amoureuses. Surtout une femme brillante et dotée d’une efficacité redoutable sur le terrain car Charlie Lager ne lâche rien !



A travers cette enquête Lina Bengtsdotter évoque les violences faites aux femmes, l’enfance maltraitée, la maternité, la filiation, l’adultère, les addictions (alcoolisme, toxicomanie) et autres traumatismes tels la perte et deuil d’enfants, le viol.



Au final un thriller que j’ai suivi avec intérêt grâce à la personnalité de son inspectrice Charlie Lager .



Beatrice, dernier volet d la trilogie de Lina Bengtsdotter, m’a permis de découvrir et de me faire une idée sur cette auteure suédoise et de me familiariser avec son héroïne même si je n’ai pas lu les deux premiers volets de la série. Titre débusqué lors de mon dernier passage à Emmaüs, une occasion d’avoir un aperçu.



Une lecture plaisante.
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Annabelle

Charlie, une policière qui a du mal à faire face à ses démons, doit retourner dans le village où elle a grandi, et qu'elle a quitté depuis longtemps, pour enquêter sur la disparition d'une jeune fille, Annabelle.

J'ai eu ce livre gratuitement à la librairie lors d'une offre promotionnelle. Je n'en attendais rien de particulier, si ce n'est découvrir un polar suédois. Ce fut une lecture en dent de scie. Les premières pages m'ont plu, l'écriture est fluide, les chapitres sont courts, ce qui rythme assez bien la lecture, et la narration se fait sur 3 temporalités différentes. Puis, une fois passée la mise en place de l'intrigue, je me suis ennuyée, dans un univers sombre et triste. Charlie n'a rien d'une héroïne, elle boit pour oublier son passé, les habitants de Gullspang vivent dans un marasme, une fatalité déprimante... à un point que cela devient caricatural. Bref, ce livre n'est pas à lire si on n'a pas le moral. Je n'aime pas abandonner un livre donc j'ai continué, et sur les 100 dernières pages, l'action s'accélère. Mon intérêt pour le roman s'est réveillé, pour malheureusement retomber, avec les dernières révélations. Plusieurs intrigues secondaires se déroulaient en parallèle de la disparition d'Annabelle et c'est à moitié expliqué. J'ai l'impression que l'objectif était de multiplier les drames, sans que ça apporte forcément quelque chose à l'histoire, sauf rendre le tout peu crédible et glauque.

En bref, il ne faut pas s'attendre à un thriller et une enquête intense, c'est plus un portrait de la misère humaine. J'ai toujours du mal avec les lectures où je n'arrive pas à m'attacher à un personnage.
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Beatrice

« J’aurais tant aimé être une fille qui croit aux contes de fées et aux histoires pleines de soleil » ainsi commence l’histoire avec Sara.

L’histoire avec Charlie commence dans un bar où « un homme en costard, sans alliance » est venu s’assoir à côté d’elle.

Sara, personne fragile ayant eu une enfance difficile va rencontrer Lo qui a eu une enfance difficile, elles seront toutes deux pensionnaires d’un centre d’accueil pour personnes fragiles.

Quand Béatrice, petit poupon avec une enfance facile va disparaître,

Charlie va se retrouver charger de l’enquête de cette disparition.

Un des points communs de ce petit monde est d’être né à Gulspang, une petite ville où il ne fait pas bon être né, ni y grandir.

L’autre point de convergence est d’avoir eu une enfance très difficile, un père absent, une mère peu préoccupée de prendre soin de ses enfants, des relations avec les hommes qui tournent vite à l’abus !

Lina Bengtsdotter nous démontre les difficultés de la maternité et les dommages causés par la maltraitance des enfants.

C’est puissant, addictif, on ne sort pas de l’histoire de Charlie, de Sara, de Béatrice et de Lo indemne !
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Annabelle

Annabelle est le premier tome d’une saga prometteuse. On fait la connaissance d’une flic pas comme les autres, une femme torturée dont l’enfance avec une mère alcoolique et dépressive à laisser des traces. Elle vit à Stockholm mais doit retourner dans son village d’enfance pour une enquête sur la disparition d’une jeune fille.



J’ai aimé l’écriture, le style de Lina Bengtsdotter est fluide et le roman se lit très vite. L’enquête est bien menée, les policiers sont efficaces mais je m’attendais à une fin un peu différente (je n’en dis pas plus pour éviter les spoilers).



J’ai vraiment envie de retrouver Charlie Lager dans d’autres enquêtes mais j’espère que les prochains tomes ne vont pas tourner en rond et apporteront quelque chose d’un peu différent plutôt qu’une flic a problème, avec une nouvelle jeune fille disparut.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Beatrice

Charline (Charlie) policière instable, solitaire et alcoolique, va se voir confier une enquête terrible : la disparition d’un bébé de neuf mois (Béatrice) volatilisée sur la terrasse de ses parents (ainsi que son landau dans lequel elle reposait) Des parents très riches : Gustav Palmgren (le père) a fait fortune avec son associé (David Jolander) grâce à la création d’un site de vente et d’achat en ligne, non pas en Suède mais à Moscou. Son épouse Frida, issue d’un milieu plus modeste (et surtout plus problématique) a un frère (Niklas) toxicomane et connu des services de police …



Charlie va devoir se montrer très professionnelle, en compagnie de son collègue (et ami) Anders, afin de mener à bien ce dossier particulièrement délicat, où la vie d’un nourrisson est en jeu …



Parallèlement, le lecteur fait la connaissance de Sara (la narratrice, dans le récit de ses propres mésaventures) une adolescente de quinze ans, placée par sa tante Rita dans un foyer (la Souvenance) à la mort de son père. Sa mère, quant à elle, les a laissés tomber depuis bien longtemps … Sara va se raccrocher tant bien que mal aux liens qui la relient à ses jeunes compagnes d’infortune (notamment Nicky et Lo Moon)



Qui s’est donc attaqué à Béatrice ? Amina, la femme de ménage syrienne ?… Niklas, le frère « cabossé » de Frida Palmgren ?… Charlie et Anders n’ont qu’un but commun : récupérer le bébé vivant avant qu’il ne soit trop tard !



Un roman noir, qui va plonger Charlie dans l’enfer de son passé douloureux ! Et maintenir les lecteurs en apnée, jusqu’à l’épilogue, plutôt inattendu … 



Un vrai « page-turner » particulièrement captivant et profondément humain. Bref, voici une écrivaine suédoise que je souhaite suivre à l’avenir !

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Beatrice

Découverte de la 3ème enquête de Charlie Lager, en pleine disparition d'une enfant



Un polar intéressant par son ambiance et par le fait qu'il se base sur le thème de la famille. Le gros problème pour moi (sans spoiler) c'est que l'enquête ne semble tenir que parce qu'une ou deux personnes ne disent pas tout et livre des informations au compte goutte…. J'ai trouvé ça un peu simple et même lassant au final
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