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Dédales

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Charles Burns (3),

Dédales, tome 1 par Burns
tome : 1
Dédales, tome 2 par Burns
tome : 2
Dédales, tome 3 par Burns
tome : 3

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Dernières critiques
Dédales, tome 1

C'est le nom de Charles Burns qui m'a attiré pour cet album. J'avais été conquis par Black Hole du même auteur.

Mais cet album est plutôt indigent au niveau du scénario et s'il doit être sauvé ce sera pour la qualité des dessins.



Brian est occupé à dessiner un autoportrait en homme à la tête de pieuvre ou quelque chose dans le genre en se regardant dans un grill-pain. Arrive Laurie qui est destinée à faire partie du prochain film que doivent tourner Brian et son ami Jimmy.

S'en suit une incursion dans le cinéma de science fiction avec référence au film "L'invasion des profanateurs" de Don Siegel, entre autres.



J'ai du mettre, allez, 25 minutes pour lire cet album, ou plutôt tourner les pages de cet album (tome 1 de 3). Si je confirme la qualité des dessins, trait affermi, couleurs bien adaptés à l'ambiance voulue et, plus ou moins, habituelles au dessinateur, en revanche le scénario m'a laissé de marbre ainsi que l'histoire qui n'est pas en phase avec le graphisme.

Je ne pense pas que j'irai plus loin dans la série.




Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Dédales, tome 3

Troisième et dernier volet de cette série étrange et belle, au rythme lent et au ton inquiétant.

Comme dans Black Hole, Charles Burns traite de l’adolescence, des peurs et des angoisses, des cauchemars, de la sexualité, Dédales est aussi une histoire de mal être, dérangeante et troublante.

Brian est un adolescent fasciné par les vieux films d’horreur, un peu inhibé et mal dans sa peau. Le cinéma d’horreur est une manière de retranscrire une forme de fantasme, il dessine, il imagine un film, il fait participer ses amis à ses projets cinématographiques, c’est aussi sa manière d’avoir des liens sociaux, mais il ne parvient à s’affranchir du regard par caméra interposée, du regard de cinéphile, du dessinateur, et à s’approcher réellement des gens, surtout de la belle Laurie qu’il idéalise à travers son film. Les trois tomes font référence au film “The Body snatchers”, ce n’est pas pour rien, on pourrait évidemment y voir un parallèle entre les extra-terrestres voleurs de corps et le cinéaste qui profane le corps de sa vedette, se l’accaparant à travers ses fantasmes, c’est dans cette direction que nous amène Charles Burns, avec toujours une ambiguïté volontairement pesante.

Le dessin de Charles Burns est très marquant, le trait est travaillé en épais trait très régulier et lisse, avec des trames de déliés, cela donne à son graphisme un aspect froid et inquiétant. Les couleurs et les contrastes très forts sont un cri alors qu’au contraire, l’aspect lissé et précis nous enferme dans un silence étouffant.

Il joue sur le mélange des genres, seule la fin nous révèle s’il s’agit d’un thriller, de SF, d’horreur ou d’étude de mœurs, c’est tout ce mystère sur ces intentions qui fait la force de cette histoire qui se tient toujours sur un fil ténu, sur un équilibre précaire.

J'ai un peu trépigné d’impatience après la lecture du tome deux, je ne voyais toujours pas où l'auteur voulait nous amener, mais je suis comblé par ce troisième tome, pourtant très frustrant par certains aspects, mais cette frustration fait partie intégrante de l’histoire, et le résultat est vraiment fort et marquant.
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