Lento, le cérébral, et Sutura, la tête brulée, sont deux gladiateurs dans un ludus de Ravenne. Gagnants en popularité, ils leur arrive de faire des démonstrations de combat dans des soirées privées. La veille du jour de leur combat de sélection pour rejoindre les gradiateurs du Colisée de Rome, la soirée va prendre un tournant inattendu.

J'ai été très agréablement surprise par cette BD au thème bien choisi, bien mené et, il faut le dire, relativement juste.

Non pas dans le fond de l'intrigue mais dans la profession même du gladiateur. Nous avons tous en tête les combats mortels des films et séries tels que Gladiator ou Spartacus. Or, il est avéré que les combats de gladiateurs de l'époque romaine tenaient plus des combats de catch d'aujourd'hui (des athlètes accomplis dans des combats préparés à l'avance et savamment chorégraphies) que du réel duel pour sa vie, les combats à mort étant relativement rares même si les accidents mortels étaient courants.

Bref, ici, l'histoire se tient dans l'Histoire, les personnages sont attachants et bien cernés, le rythme est bon, la narration également, avec de bonnes idées pour les pensées de l'un et de l'autre qui ne se mêlent pas aux dialogues.

Bref, une très bonne lecture, j'espère que cette série ne s'arrêtera pas à ce tome qui ne nécessite cependant pas forcément de suite.

Une bande dessinée sympathique, chinée sur Babelio à la faveur de deux billets élogieux.

J'ai apprécié le scénario ainsi que l'intrigue, plutôt solide, bien aimé aussi le rythme et l'action, on ne s'ennuie pas à tourner les pages, un bon point.

Pour ce qui est des dessins, j'ai été moins impressionné, on est loin des superbes graphismes que j'ai pu rencontrer lors de mes dernières lectures, cela manque à mon goût de finesse et de détails, même si l'ensemble est correct.

Lento le tacticien et Sutura le flamboyant sont pensionnaires des arènes de Ravenne, surnommés les "Frères Furieux", ils sont de vraies célébrités locales et s'apprêtent à passer les sélections pour les jeux du Colisée à Rome, une occasion unique de lancer leur carrière.

Malgré tout, Lento n'entend pas arrêter leurs petites combines en dehors des circuits légaux, la veille du grand jour, ils sortent du "ludum" honorer un contrat...

Une lecture agréable, la fin fait pressentir une suite qui donnera peut-être naissance à une série, wait and sea.

Un rythme endiablé



Des gladiateurs comédiens, un lupus rappellant la serie Rome, les bas fonds, et des combats violents qui ne sont Pas forcément là où on les attends.

Un duo tout en contraire mais soudé et attachant.

Un premier tome comme une bonne promesse. A suivre...

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Je pense que historiquement, les combats de gladiateurs sont bien respectés.



De plus l'histoire est prenante.



Il n'y a pas tant que ça de BD sur l'antiquité romaine de bonne facture, évidemment il y a " Murena ".



Aaricia

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Lento et Sutura forment un duo dans les arènes de gladiateurs. Ils sont comme des frères, ils sont complémentaires. Lento a pour lui l'intelligence tandis que Sutura est le charmeur, mais ils partagent la même ambition : les combats au Colisée de Rome et la gloire qui va avec.



Une histoire intéressante et particulièrement dynamique. Pour arrondir les fins de mois, les "frères furieux" font des petits extras chez de riches patriciens, sauf qu'un soir ça tourne mal. Et les voilà en plein course poursuite dans les bas fond de la ville où sa cogné à chaque coin de rues!

Le duo fonctionne bien, il a de l'avenir pour la suite de la série. On s'attache vite au deux gladiateurs encore novices.

Le dessin de Dellac est toujours aussi bien réalisé. Il est expressif et a le dynamisme nécessaire aux nombreux échanges musclés relatés.

Le célèbre film « Gladiator » réalisé en 2000 par Ridley Scott n'en finit pas de faire des adeptes. Voici en version BD « La voie du Glaive » qui va s’intéresser à deux frères gladiateurs qui montent en puissance dans la ville de Ravenne. Ce n'est pas encore Rome mais il n'y a qu'un pas à savoir franchir certaines épreuves pour être dans la sélection en partance pour la gloire.



C'est malheureusement sans compter sur certaines péripéties locales comme affronter le Légionnaire, non pas de la chanson de Serge Gainsbourg mais il s'agit d'un parrain local qui gère les bas-fonds à coup de force et d'intimidation. Nos deux frères vont se retrouver malgré eux dans une embrouille qui mes dépasse et il ne faut pas de témoin. Certes, mais les gladiateurs ne se laissent généralement pas faire !



J'ai aimé l'intelligence dans le discours notamment les deux frères qui sont si différents mais qui se complètent. Il y a comme une alchimie et une fusion rarement atteinte. J'ai aimé le schéma narratif qui va les laisser s'exprimer à tour de rôle. C'est assez audacieux dans la mise en scène pour dévoiler peu à peu une intensité surprenante des personnages procurant un certain souffle enthousiasmant.



Pour le reste, cela reste assez classique dans le déroulé sans trop grande surprise. Reste que le dessin est d'une efficacité remarquable avec ses couleurs lumineuses. Je ne cache pas que je suis un adepte de ce genre graphique qui rend les corps tellement beaux et les décors assez somptueux.



Bref, il nous faudra suivre la voie du glaive pour retrouver le parfum d'un sens épique assez rare de nos jours. Un péplum comme on les aime.

Rififi et corruption chez les gladiateurs !



Sous le sable chaud des arènes de Ravenne, se battent Lento et Sutura, les célèbres "Fratres Furentes". Autant Lento est râleur et réfléchi, autant Sutura est charmeur et impétueux ! Et même s'ils ne sont pour le moment que "provocatores" (gladiateurs débutants), le maître de leur Ludus (école de gladiateurs), Lanista, décide de les inscrire aux épreuves de sélection des grands jeux du Colisée. Cette étape s'avère donc décisive pour leurs carrières ! Mais la veille du jour J, le véreux patricien Caecilius, chez lequel ils effectuent des combats clandestins, les convoque pour rendre visite à une tenancière de bordel : Coré. Cette dernière serait sous la coupe d'un certain "Légionnaire" qui entendrait régner en maître sur les commerces de la Cité. Pour Caecilius, il s'agit d'un mensonge de Coré afin d'imposer sa loi ! Mais qu'en est-il vraiment ?



Coup de coeur pour cette BD qui explique le VRAI quotidien de ces "combattants-acteurs". Avant de la lire, je pensais à tort qu'un combat devait se finir par une mise à mort, pouce levé. Que nenni !



Les scénaristes Vincent Brugeas et Emmanuel Herzet montrent, dès les premières pages, la professionnalisation du “métier” de gladiateur :

➡️ des entraînements réguliers pour éviter les gros bobos ;

➡️ un objectif de divertissement du peuple venu supporter leur chouchou ;

➡️ une gladiature codifiée par des règles.



Ce premier tome pose efficacement les bases de l'intrigue qui démarre certes, doucement mais sûrement, à la fin de l'album, avec une scène de bagarre mémorable.



La narration interne lève le voile sur le passé des Frères Furentes qui s'envoient constamment des piques. Leur sens de la répartie m'a mis le sourire aux lèvres durant toute la lecture.



On sent le colossal travail de documentation derrière le dessin réaliste et vif de Benoît Dellac (lieux, objets, vêtements, attitudes).



Si vous aimez l'Histoire, l'Italie, l'aventure : direction la librairie ou la bibliothèque !



→ BD offerte par Le Lombard

On ne s’en étonnera pas en sachant que Vincent Brugeas est dans la boucle, le scénario de cette série se présente bien. L’histoire, dès ce premier tome, promet quelques jolis rebondissements, avec des personnages bien marqués et bien campés – cette Coré nous donne l’impression d’en avoir « sous le pied » -, et les deux personnages principaux, Lento et Sutura sont parfaitement complémentaires. Et sympathiques. Et assez drôles, ce qui ne gâche rien.



On rentre très vite dans le récit, on sent rapidement que tout ne va pas se passer comme prévu, et c’est franchement très agréable. Ça fonctionne, on est tenus en haleine. Et on se demande déjà, en refermant ce premier tome, ce qui va se passer dans le suivant… ce qui est évidemment bon signe : on a envie d’en connaître davantage, à la fois sur leur passé, qui nous est distillé par petites touches, et sur ce qui les attend. Donc, pas de question à se poser : le coup est réussi !



Les dessins, au départ, j’avoue, m’ont un peu moins séduit que sur la cover, mais on reconnait sans peine les personnages, et il y a de très belles planches, surtout sur les personnages.



L’histoire nous embarque très vite, on est pressé de connaître la suite, tout est fluide : c’est donc un coup de maître. Alors, êtes-vous prêts à prendre, avec nous, la direction de Ravenne pour découvrir Lento et Sutura ?
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