Bon, on ne va pas tergiverser cent sept ans, la couverture est laide à faire peur, et ce n'est pas @la_bibliotheque_de_mikado qui dira le contraire, n'est-ce pas ? Quant à @reno_thrilleraddict, qui m'a fort conseillé cette série, il dira que « c'est simple et efficace ». Simple, je veux bien, efficace, rien n'est moins sûr. Et pourquoi m'attardé-je autant sur la couverture ? Pour une simple et bonne raison : elle pourrait en rebuter plus d'un, alors que le contenu vaut le détour. D'autant plus que je trouve qu'elle ne correspond pas vraiment au genre de récit que nous livre ici Éric Quesnel.



Je m'explique : oui, il s'agit d'un thriller, oui, le tueur est vraiment siphonné, mais le ton du récit est plutôt « avenant » – à défaut d'un terme plus seyant à mon ressenti –, la noirceur reposant dans les faits et non dans leur description. Si je devais faire une comparaison, je dirais que l'on est davantage dans un récit à la Dan Brown, l'ésotérisme en moins.



Malgré quelques lourdeurs, propres à un premier roman, le point de départ et l'enquête qui en découle sont prenants. Pour la faire courte, un homme, dont on ignore l'identité, contacte directement Jay Harrington, inspecteur au Bureau des crimes majeurs, lui lançant une énigme. S'il ne la résout pas dans le temps imparti, quelqu'un mourra. À cette première énigme s'ensuivront d'autres, dans une surenchère des mises en scène (de crime) et, surtout, du nombre des éventuelles victimes.



Si les personnages mériteraient, à mon humble avis, d'être davantage travaillés, notamment en ce qui a trait au duel que se livrent Jay et le tueur en série, l'intrigue et le rythme insufflé au récit par le biais des énigmes et de leur résolution, ou non, m'ont tenue en haleine du début à la fin, me faisant passer outre les quelques fautes d'accord par-ci par-là. Je me suis même laissée prendre au jeu et ai essayé de résoudre les énigmes. le constat n'est pas très encourageant, je dois bien le dire . Si jamais un serial killer venait un jour à s'en prendre à nous, lectrices et lecteurs, vous m'en voyez navrée mais ne comptez pas trop sur moi pour nous sauver la peau…



Quant au dénouement, j'ai fait la moue en découvrant la fin que le Maître des Énigmes s'était accordé pour sortir de scène. Quoi ? Tout ça pour ça ? Sans explication sur les motifs qui l'ont poussé à agir de la sorte ? Mais c'était sans compter sur le coup de maître de l'auteur. Je n'en dirai pas plus, si ce n'est que j'ai hâte de lire le deuxième tome pour en savoir plus, en espérant, toutefois, que l'auteur fasse usage, cette fois-ci, d'ellipses dans le récit.



Ah ! J'allais oublier ! La « cerise sur le Sunday » (expression à lire avec l'accent québécois), les prolepses, qui nous dévoilent le futur proche des personnages, principalement des personnages secondaires, voire tertiaires. La plupart du temps, ils surgissent à un moment précis du récit, ayant plus ou moins d'importance pour le déroulement de l'intrigue, puis disparaissent comme ils sont apparus. Ici, on découvre succinctement les conséquences des événements, pour le moins traumatiques, sur leur vie personnelle et/ou professionnelle.



Bref, un moment de lecture divertissant, si je puis dire, que les expressions québécoises ne rendent absolument pas laborieuse.



Bon, allez, ça suffit, maintenant je « ferme ma boîte » et m'en vais « me payer la traite » (à lire toujours avec l'accent québécois, tabarnak !).
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Ces livres sont géniaux. On commence à les lire et on est hypnotisé, pus capable d'arrêter de lire. Maître de l'énigme est machiavélique dans ses plans pour tuer le monde. C'est complètement mon genre de livres. Bon, suspense, attrayant et distraction pour oublier notre quotidien.

Que dire ? Un tueur tue des auteurs de la même manière que l'auteur a faites tuer un de ses personnages dans son roman. Jay se retrouve à enquêter la dessus avec en plus la disparition de son amoureuse. Ce livre est vraiment bien écrit. Il arrive à nous tenir à haleine. Je commence à le lire et pas le goût d'arrêter.