Lu en 2016, lors de la sortie du premier volume (la série comporte 8 tomes à ce jour - Histoire de mes 10 ans à 17 ans - que j'ai tous lus ! *).

Une BD vraiment touchante sur le quotidien d'une petite parisienne, qui partage son quotidien, ses pensées et ses réflexions avec beaucoup de naturel, de sincérité et de vivacité (« gros mots » en prime). Le texte est dense, mais il se lit avec plaisir.



(*NB : ayant une benjamine exactement du même qu'Esther)

Je suis fan, pas seulement d'Esther mais surtout des ouvrages de Riad Sattouf. D'habitude, c'est une amie qui me les prête (c'est d'ailleurs elle qui m'a fait découvrir ce bédéiste (d'abord avec "L'arabe du futur", série que j'ai littéralement dévorée mais qui est malheureusement terminée puis après avec Les Cahiers d'Esther", bon là, il reste un tome, donc ça va) mais là, je ne sais pas si elle ne l'a pas acheté où si elle a oublié de me le prêter...bref, il a fallu que je me le procure par un autre moyen. Voyant qu'il était sorti, j'ai tout misé sur le réseau des médiathèques auquel la mienne (enfin, la médiathèque dans laquelle je travaille) est rattaché et j'ai eu de la chance car je l'y ai trouvé !



Là, ce n'est plus la jeune Esther des premières bandes-dessinées mais bel et bien une jeune femme qui se pose de nombreuses questions existentielles et qui surtout, est extrêmement sensible à ce qui se passe dans le monde (notamment à ce moment de sa vie, la guerre en Ukraine). Bien qu'elle ne vienne pas d'une famille très aisée, rappelions qu'Esther vit encore chez ses parents avec son plus jeune frère Gaëtan , qu'elle vit dans le 17e arrondissement de Paris et qu'elle fréquente un lycée d'excellente réputation et en général réservé à des enfants dont les parents ont de l'argent !

Avec sa copine Cassandre, elles entrent toutes les deux en classe de Première et donc avec le premier vrai stress des examens : la bac de français ! (enfin, en ce qui me concerne, je me suis mis la pression bien plus tôt avec le brevet des collèges, bien qu'avec mes notes, je l'avais quasiment déjà mais bon, on ne se refait pas, j'étais stressée tout de même).

Ici, bien évidemment, la question des garçons est abordée et Esther désespère d'être toujours "cébib" (pour célibataire) comme elle le dit si bien. La politique y est également abordée (année des élections présidentielles oblige) et Riad Sattouf, sans prendre partie, ne fait que relater les faits de cette adolescente avec ses idées bien à elle, sa vie normale (enfin , la vie d'une ado, quoi) mais tout en la rendant passionnante et j'adore !



Avec un graphisme extrêmement travaillé et son style bien à lui (l'utilisation du noir et blanc essentiellement avec du rouge et du bleu, ou du jaune et vert, voire du orange et marron ou quelques autres associations, Riad Sattouf ne les utilise en général que par paire mais jamais pour faire du coloriage ou pour remplir toutes ses cases, non, il les utilise comme arrière plan (même si cela ne correspond pas à la réalité et cela aussi, j'adore !

Bonne découverte à tous car vous l'aurez compris, c'est bien évidemment une lecture que je vous recommande vivement et il me tarde de lire l'ultime (normalement) tome des Cahiers d'Esther avec les histoires de ses 18 ans !

J'aime toujours retrouver cette petite Esther qui grandit mais ce tome-ci m'a un peu moins emballé. 13 ans est l'âge compliqué évidemment, mais j'ai trouvé que le vocabulaire d'Esther est vraiment "vulgaire", même si à cet âge les jeunes parlent de cette façon.

Cela n'enlève rien, malgré tout, à l'humour et je vais vite me plonger dans le tome 5.

C’est toujours un vrai bon moment de lecture

C’est frais , ça dépote et puis ça nous remet dans un contexte historique.

Les années passent et certains sujets s’encrent dans nos mémoires mais là, en lisant les cahiers d’Esther cette sympathique jeune fille pleine de joie ,de doutes et autres maux et bonheurs de son âge , Riad Sattouf se fait aussi le gardien d’événements collectifs qui s’inscrivent #balancetonporc par exemple

Et à chaque fois une douce pensée pour ma nièce

Un passage à la médiathèque a été l'occasion d'emprunter le volume suivant des aventures d'Esther.



Elle grandit, a maintenant 14 ans et est en 4ème dans son collège de 'bourges'.



Les garçons commencent à prendre de l'importance, mais son petit groupe de trois copines reste bien soudé ! 



On la voit rester sage et sobre lors d'un échange scolaire à Barcelone où certaines franchissent la ligne blanche (soirée d'embrassade goulue ou excès d'alcool).



Elle commence à s'intéresser à la politique, tendance écolo de gauche comme sa mère, au contraire de son frère et de son père aux opinions plus à droite.



Sa fibre sociale et solidaire se renforce, notamment à la vision des mendiants et autres SDF qu'elle croise au hasard de ses sorties.



A suivre, bientôt, dès que j'aurai pu emprunter le volume suivant ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Une BD toujours aussi drôle et agréable à lire, un petit moment de plaisir au près d'Esther qui est un personnage (une personne en soit) très réaliste, rendant la lecture beaucoup plus reconnaissable car c'est comme ça que les gens de son âge parle et c'est ce qu'ils expérimentent. Hâte de lire la suite !

Où j'ai retrouvée Esther, oubliée depuis 2018 ! , qui est désormais en 5° et coule des jours tranquilles dans sa famille parisienne, au lycée avec les copines et les copains.



Pas d'événement majeur dans cette année scolaire : le collège n'est plus une nouveauté, les garçons sont toujours aussi bêtes et ah, oui, une des filles de sa classe est très tactile et préfère les filles aux garçons ! 



Les invitations aux boums ... oui mais quand c'est un garçon des beaux quartiers qui invite, rien que le voir torse nu dans la rue avec ses copains -qui ne sont pas du collège - incitent, sans regrets, Esther et sa mère à s'offrir une sorte 'entre filles' au Paradis du fruit ! 



Bref une plongée dans l'univers bon enfant d'Esther, de sa famille aimante et de ses troubles intemporels ! 



Rafraîchissant ! 



A suivre ...
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Esther grandit au rythme de ma fille, c'est pourquoi elle n'a encore que 16 ans pour moi cette année. il me faudra attendre encoure deux ans pour qu'elle soit enfin majeure, mêmes si la fin de la série est écrite depuis longtemps. Entrée au lycée, choix des spécialités pour la classe de première, féminisme et esprit rebelle, Esther grandit et reflète, je l'espère les jeunes filles de son âge. Pour elle, cette année coïncide avec le covid, le port du masque et les cours en demi-jauge. Je me demande quels souvenirs resteront de ces moments, ce qui appartient à cette génération, autant dans le langage qu'ils emploient que dans la société qui les entourent. Puisse Esther nous inciter nous aussi à progresser vers plus de respect et d'écoute, avec le sourire, bien sûr.