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Les Cahiers d'Esther tome 2 sur 8
EAN : 9782370731142
64 pages
Allary Editions (16/02/2017)
4.16/5   831 notes
Résumé :
Les Cahiers d'Esther sont écrits d'après les histoires vraies racontées chaque semaine à Riad Sattouf par une véritable écolière, Esther A.
Chaque album comprend 52 histoires, pour les 52 semaines de l'année. Le projet de Riad Sattouf est de suivre la vie d'Esther de ses 10 ans jusqu'à ses 18 ans, au rythme d'un album par an.

Dans ce deuxième tome, Esther est en CM2. Elle raconte la naissance de son petit frère, les attentats, les garçons don... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (69) Voir plus Ajouter une critique
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Le Petit Nicolas de Sempé & Goscinny est né dans les années 50. Esther pourrait être sa petite-fille. C'est le même genre d'enfant, un demi-siècle plus tard, et un chouïa moins caricaturé(e)...

A onze ans, cette petite parisienne d'origine bretonne est scolarisée dans le privé parce que le public dans son quartier, ça craint.
Elle aime : la danse, Daniel Balavoine, sa copine Cassandre, son petit frère, et plus que tout, son papa.
Elle veut : un smartphone, devenir éditrice.
Elle a peur : des attentats, que ses parents divorcent, d'être moche avec son appareil dentaire, de devenir aussi abrutie que son frère si elle se retrouve dans le même collège en 'ZPEP'.
Elle déteste : les crevettes, avoir des boutons sur le nez, les garçons en général, surtout les chelous de l'école et plus particulièrement son con de frère de quinze ans. Il lui arrive quand même de tomber amoureuse de garçons de son âge.

Comme le précédent, cet album est une compilation des planches qui paraissent chaque semaine dans l'Obs. Comme dans sa série autobiographique 'L'Arabe du futur', Riad Sattouf raconte l'enfance avec beaucoup d'humour et d'honnêteté : il montre que ces chers petits sont aussi mignons que cruels, aussi sympas et marrants que têtus et insupportables.

Il me semble que j'avais préféré le premier opus. Ai-je idéalisé dans mes souvenirs ? Est-ce que je compare avec 'L'Arabe du futur' qui présente un attrait supplémentaire (le contexte socio-historique) ? Est-ce qu'Esther, la fille d'amis de l'auteur, est moins spontanée qu'au début (célébrité et entrée en pré-adolescence) ?
J'ai trouvé quelques pages trop anecdotiques, avec des fins sans chute.

Je me suis quand même régalée, en morcelant pas mal ma lecture car le dessin est chargé, le texte dense, et les aventures parfois redondantes.
J'aime tout particulièrement les histoires d'école et de cour de récré, et la mise en abyme amusante de la page 19...
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Eh oui, ce que j'avais prédit à la fin de ma lecture du premier tome est arrivé et je me rends compte qu'elle est très attachante cette jeune fille qui nous raconte "sa life" au quotidien. Ici encore se retrouvent cinquante deux histoires qu'elle a confié au scénariste et dessinateur Rias Sattouf afin qu'il les mette en scène en les dessinant sur des planches.

Esther est une jeune fille de presque onze ans qui a entamé sa dernière année à l'école primaire privée où elle est scolarisée. Si son frère, de cinq ans son aîné, fréquente lui, un collège public, Esther, elle a passé toute sa scolarité jusqu'à présent dans le privé car comme le dit si bien son frère Antoine "le public, ça craint et si elle y va, elle risque de se faire massacrer, en fait, non, elle se fera massacrer tout court, c'est certain" (il emplie pas exactement ces termes mais l'essentiel y est). Jusqu'à l'en passé, Esther avait deux super copines : Eugénie et Cassandre mais avec Eugénie, suite à un malentendu en colo, ça ne colle plus mais ce n'est pas là le plus important. le pire c'est que sa mère est enceinte et bref si Esther a des relations très privilégiées avec son père qu'elle aime plus que tout, avec sa mère c'est différent parce que...bref parce que c'est sa mère quoi et qu'elle est tellement comme elle est. Avec l'arrivée d'un nouveau petit frère dans la famille, il va falloir se serrer un peu la ceinture et il n'est plus envisageable pour Esther de continuer dans le privé pour sa rentrée au collège. Elle va donc devoir faire ses preuves si elle veut rester dans un endroit où il ne devrait rien lui arriver de fâcheux mais pour cela, elle va devoir passer des teste. Elle qui a toujours été une élève vrillante sans pour autant adorer l'école, réussira-t-elle cette épreuve ? Elle l'espère car si il y a bien une chose qu'elle veut éviter par dessus-tous, c'est bien se retrouver dans le même collège que son "débile " de frère !

Un deuxième tome dans lequel le lecteur s'attache de plus en plus à cette jeune héroïne, y retrouvant parfois de lointains souvenirs d'enfance ! Avec un graphisme avec toujours des planches unichromes (ou presque) et ces personnages parfois à la limite de la caricature mais pourtant extrêmement bien travaillés et qui parlent au public jeunesse mais pas seulement, Riad Sattouf réussit une nouvelle fois à nous ensorceler et à nous faire fondre pour les problèmes, quels qu'ils soient, de notre jeune Esther. A découvrir et à faire découvrir !
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Toujours aussi marrante cette Esther ! Mais elle grandit, j'avais du mal à imaginer des écoliers aussi vulgaires (ma fille, rassure-moi !). La vie avance pour elle, les émois amoureux, les chamailleries entre filles, les disputes avec son grand frère, l'arrivée du petit dernier... Il y a quelques répétitions, parfois mais on rit pas mal et il y a quelques moments un peu philosophiques sur ce qu'elle aime, ses bons moments... Bref, je continue de suivre Esther et son entrée dans l'adolescence ! (on a pas tous la même, heureusement).

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Elle est drôle, Esther. Sans vraiment toujours le faire exprès, mais elle a une façon de raconter son quotidien mais comment, mais trop trop vraie, quoi ! Ouèche !
On sent bien que c'est une petite fille sage (je m'en fiche des marques, j'adore lire), mais en même temps elle a des préoccupations de pré-ado (trois amoureux en même temps, le métier pour plus tard, porter une frange ça craint !). le tout donne quelque chose de très réussi, qui m'a fait rire franchement.
Nul besoin d'avoir lu le 1er tome pour passer un excellent moment ! Bien vu !
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Je cherchais L'Arabe du futur à la médiathèque et je suis tombée sur cette BD. Curieuse tant de découvrir l'auteur que les propos d'une enfant de 11 ans, j'ai emprunté ce livre.
Et cela a été une révélation ! Absolument pas fan de BD, ni d'aucun autre support graphique, j'ai été conquise par la fraîcheur et l'humour des saynètes de cet album.
Être une pré-ado au XXIe siècle n'est pas plus facile que dans les années 1980 (mon adolescence) ou à la fin des années 1990 (l'adolescence de ma fille). La famille et l'école sont au centre des intérêts, les prémices des désordres hormonaux sont toujours en balance avec quelques restes de naïveté de l'enfance.
Je n'ai donc aucune expérience en BD, je ne sais pas évaluer la qualité des dessins et des mises en scène. En revanche, je peux affirmer que j'ai pris beaucoup de plaisir et qu'Esther a su me toucher.
J'ai emprunté un autre album de la série 😉
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Je vais vous raconter l'élection des délégués dans ma classe.
[...]
Alors, ceux qui voulaient [être élus] ont écrit un discours et l'ont mis dans une boîte avec un trou.
La maîtresse nous a lu les discours pour qu'on choisisse. Il y avait de tout, franchement.
« Si vous votez pour moi, je vous promets d'avoir une cage de but avec un filet, et aussi pour ceux qui aiment le basket, un nouveau filet pour le panier de basket. »
C'est marrant, y en a ils veulent vraiment être élus mais ils proposent rien du tout.
« Votez pour moi s'il vous plaît. Si vous votez pour moi, je serai tellement heureux, alors s'il vous plaît, votez pour moi. S'il vous plaît, s'il vous plaît, merci. »
Y en a un, il a mis dans son discours « Voter pour moi, c'est voter pour la pizza », parce qu'il demandait de la pizza quatre fois par semaine à la cantine. Tout le monde voulait voter pour ce discours !
[...]
Sinon Lucas il a dit dans son discours « Si je suis délégué, je partagerai mes cartes avec chacun d'entre vous »... Il faisait un petit signe pour qu'on comprenne que c'était lui, pendant que la maîtresse lisait ! La triche ! C'est de ses cartes Yu-Gi-Oh qu'il parlait. Tout le monde l'a vu, et comme il est très riche, tout le monde a voté pour lui pour avoir les cartes. Mais quand il a vu qu'il allait être élu, il a dit ça : « Euh en fait j'ai pas assez de cartes pour tout le monde, alors je vous en donnerai pas. Mais merci d'avoir voté pour moi ! »
La maîtresse a laissé faire, en disant : « C'était une promesse électorale, vous l'avez crue, vous avez voté, c'est ainsi. »
(p. 8)
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Et donc la maîtresse, en fait, elle a commencé à nous parler de la reproduction et tout, mais SANS nous dire comment on 'faisait' ! TROP BIZARRE !
« Alors ! Une fois que l'homme et la femme ils ont... Vous 'voyez', quoi... On va étudier ce qu'il se passe après. »
Y en avait plein qui 'voyaient' pas !
Quelqu'un a demandé comment on 'faisait', et y en a qui ont rigolé. La maîtresse a dit : « Pour la description précise, demandez à vos parents. » Là, Kalila, elle a dit : « Madame ! Est-ce que je peux sortir du cours ? C'est pas correct de parler de ces sujets. »
La maîtresse a dit « Non » et elle a demandé si quelqu'un savait ce que c'était que l'ovule et les spermatozoïdes.
[...]
Lucas, le délégué, il a demandé s'il avait le droit de répondre même si c'était choquant. La maîtresse a dit « Oui ».
« L'ovule c'est l'oeuf des filles et les spermatozoïdes c'est des bêtes qui sont dans le sperme des hommes. Le sperme, c'est fait dans les boules. »
Tout le monde a fait du bruit et a ri et la maîtresse a dit : « Allez on se calme ». A ce moment-là, Mathis mon chéri s'est retourné vers moi et il a dit en chuchotant :
« Esther ! Moi j'ai du sperme tu sais... »
Il était mais tout rouge.
J'ai fait : « ?!?!?!?!?!?!?!?! »
(p. 25)
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En fait je sais pas comment c'est chez vous, mais à Paris, si vous voulez aller dans une école gratuite, vous pouvez pas la choisir, faut aller dans celle à côté de chez vous.
Et à côté de chez nous, elles sont mais horribles, c'est là où va mon frère.
Le collège de mon frère, c'est une ZPEP ou chais pas, ça veut dire que c'est un endroit dangereux où la violence est de rigueur.
Mon frère, en primaire, il était comme ça :
- cheveux coupés par ma mère
- presque mignon
- aime les Lego
- pas trop con
- veut faire cosmonaute comme métier
Depuis qu'il est en ZPEP :
- veut avoir une coiffure de footballeur
- ultra-con du matin au soir
- dit mille grossièretés choquantes à la minute : 'Azy mais va niquer la chatte à ta mamy, gros !'
- rêve de faire rappeur comme Nekfeu dans la vie
(p. 34)
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Bon, ce week-end, je me suis mais TROP pris la tête avec ma mère quoi. Je m'entends bien avec elle, mais on a toutes les deux des fortes personnalités... Enfin bref, on a un corps et c'est le nôtre, on en fait ce qu'on veut, et personne ne doit choisir pour nous ce qu'il va devenir, vous êtes pas d'accord ? Bref, ça faisait des années que ça durait, alors j'ai dit stop. Je vous explique : samedi soir, ma mère est entrée dans ma chambre, et elle m'a dit, comme d'habitude « Je vais couper ta frange, elle a poussé ». Je l'ai regardée et j'ai dit « Tu coupes rien du tout, c'est fini la frange. Et peux-tu frapper avant d'entrer dans la chambre à partir de maintenant ? Merci. » Elle a rien dit. Elle était trop choquée, c'était trop drôle. Est-ce que je lui coupe les cheveux, moi ?
(p. 42)
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Je vais vous raconter la plus grande peur de ma vie, comment j’ai gagné 120 € grâce à elle.
C’était la semaine dernière. On était restés à la maison, et mon frère était étonnamment gentil.
Les parents étaient au parc avec Gaëtan.
Soudain on a frappé à la porte.
TOC TOC TOC !
- Ouvre pas, papa il a dit.
- Tu…t’avais fermé à clef ?
- Non… et toi ?
CHI…CLAC !
(Des pas)
- PAPAAA ?!
- JE SUIS LÀ MORT OUÈCHE !
Là, mon frère a sauté pour me protéger !
ALORS LE TUEUR LA POIGNARDÉ !
J’ai hurlé mais de toutes mes forces, et ma tête à tourné, et là Lucien le copain de mon frère a retiré son masque et mon frère s’est levé et a dit :
- Es… Esther c’était pour rire…
- Putain p… pourquoi pas le crie comme ça ouèche
Après je me suis sentie mal, j’arrivais plus à respirer, et Lucien parti en pleurant en disant qu’il m’avait tué.
- Esther… Pitié respire! j’croyais qu’ça te ferait goleri…
J’te donne toute mes économies mais le dis pas à papa !
Ça a été un peu mieux d’un coup.
- Okay…donne…
- Je… Tout de suite…
Quand mon père est rentré, je lui ai tout de suite tout raconté, il m’a dit: Garde l’argent et il a ultra-engueulé Antoine!
(Mes 120€)
(Est ce que vous diriez pas qu’il est con?)
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Riad Sattouf : "Malgré mon ego surdimensionné, jamais je n’aurais pensé être Grand Prix d’Angoulême"
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