Eh oui, ce que j'avais prédit à la fin de ma lecture du premier tome est arrivé et je me rends compte qu'elle est très attachante cette jeune fille qui nous raconte "sa life" au quotidien. Ici encore se retrouvent cinquante deux histoires qu'elle a confié au scénariste et dessinateur Rias Sattouf afin qu'il les mette en scène en les dessinant sur des planches.
Esther est une jeune fille de presque onze ans qui a entamé sa dernière année à l'école primaire privée où elle est scolarisée. Si son frère, de cinq ans son aîné, fréquente lui, un collège public, Esther, elle a passé toute sa scolarité jusqu'à présent dans le privé car comme le dit si bien son frère Antoine "le public, ça craint et si elle y va, elle risque de se faire massacrer, en fait, non, elle se fera massacrer tout court, c'est certain" (il emplie pas exactement ces termes mais l'essentiel y est). Jusqu'à l'en passé, Esther avait deux super copines : Eugénie et Cassandre mais avec Eugénie, suite à un malentendu en colo, ça ne colle plus mais ce n'est pas là le plus important. le pire c'est que sa mère est enceinte et bref si Esther a des relations très privilégiées avec son père qu'elle aime plus que tout, avec sa mère c'est différent parce que...bref parce que c'est sa mère quoi et qu'elle est tellement comme elle est. Avec l'arrivée d'un nouveau petit frère dans la famille, il va falloir se serrer un peu la ceinture et il n'est plus envisageable pour Esther de continuer dans le privé pour sa rentrée au collège. Elle va donc devoir faire ses preuves si elle veut rester dans un endroit où il ne devrait rien lui arriver de fâcheux mais pour cela, elle va devoir passer des teste. Elle qui a toujours été une élève vrillante sans pour autant adorer l'école, réussira-t-elle cette épreuve ? Elle l'espère car si il y a bien une chose qu'elle veut éviter par dessus-tous, c'est bien se retrouver dans le même collège que son "débile " de frère !
Un deuxième tome dans lequel le lecteur s'attache de plus en plus à cette jeune héroïne, y retrouvant parfois de lointains souvenirs d'enfance ! Avec un graphisme avec toujours des planches unichromes (ou presque) et ces personnages parfois à la limite de la caricature mais pourtant extrêmement bien travaillés et qui parlent au public jeunesse mais pas seulement,
Riad Sattouf réussit une nouvelle fois à nous ensorceler et à nous faire fondre pour les problèmes, quels qu'ils soient, de notre jeune Esther. A découvrir et à faire découvrir !