AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

2610 lectures
2 livres
402 lectures
4 livres
1700 lectures
3 livres
1996 lectures
4 livres
404 lectures
5 livres
2389 lectures
3 livres
588 lectures
2 livres
378 lectures
2 livres

Dernières critiques
Les trois brestoises, tome 4 : Avec le chat..

Chronique d’une flingueuse : L’avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar

1986 ; un braquage dans une succursale de la Banque de France. Tout se passe bien un énorme butin pour les braqueurs mais un élément va changer la donne.

De nos jours ; un fait divers, un meurtre qui va mettre en péril l’amitié de 3 femmes.

Il s’agit pour Léanne qui est chef de la PJ de Brest de faire disculper son amie Vanessa accusée du meurtre de son amant. Léanne et ses deux copines d’enfance se sont retrouvées de par leur profession et ont reformé le groupe de musique de leur jeunesse. Vanessa est psychologue judiciaire et Elodie est médecin légiste. Le trio recomposé se produit dans les pubs de la région. C’est Elodie qui est appelée sur les lieux ou Marc Chabot, promoteur immobilier et amant de Vanessa est retrouvé égorgé et poignardé à plusieurs reprises.

Immédiatement Vanessa est mise en garde à vue, elle demande à Léanne de récupérer le chat de son amant. Trop impliquée, Léanne ne peut mener l’enquête ; c’est le lieutenant Larèche qui en est chargé. Ces deux-là ne peuvent pas se voir même le chat a le poil qui se hérisse devant lui ! Léanne faisant fi des procédures et autres formalités va se démener pour son amie. Elle va demander aide à son ancien amant policier et surtout à sa sœur Johanna. Johanna est aussi flic et en rééducation suite à une intervention où elle a été gravement blessée, son moral est au plus bas.

Léanne n’a pas toujours les mots, le tact et le temps d’aller la voir alors la faire bosser en sous-marin améliorera leur relation. Johanna s’implique, bosse et rapidement va trouver plusieurs pistes dont celle d’un braquage vieux de 30 ans avec une bande de corse.

Larèche lui reste sur la dispute des amants, les preuves sont accablantes pour Vanessa. Celle-ci isolée car transférée à la prison pour femmes de Rennes fera l’expérience d’être de l’autre côté des barreaux.

L’entourage de Marc Chabot se révèle être un panier de crabe, sa femme, ses maîtresses, beaucoup d’argent, un fils intéressé avec une copine sculptrice avide d’argent.

Les deux sœurs vont se mettre en quatre et risquer leur carrière pour prouver que Vanessa est innocente mais y parviendront-elles ? Ah si le chat pouvait parler !………….

Deux sœur flics dans un joli coin de Bretagne et deux énigmes. Les histoires se croisent entre présent et bond dans le passé. En parallèle des deux histoires, il y a les personnages ; l’enquête qui va influer sur la relation des deux sœurs, la psychologue judiciaire qui se retrouve dans l’univers carcéral, le fils magouilleur, les braqueurs et dealers.

Pas mal de personnages jusqu’aux parents des deux sœurs et l’histoire du fils et de son amie peintre des morceaux de vie de chacun qui fait que le tout est traité efficacement et m’a procuré un excellent moment polar.

Dans la série les trois brestoises, mon premier livre de Pierre Pouchairet et je remercie les Editions Palémon pour leur envoi.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          110
Les Trois Brestoises, tome 6 : Vie et mort ..

Chronique d’une flingueuse, l’Avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar

Encore une aventure des trois Brestoises… la 6ième ! Pour celle-ci un retour en arrière au temps du rock. Oui le rock breton a eu aussi ses heures de gloire !

Des personnes âgées violement agressées pour voler leurs biens mais quand c’est la gloire locale Robert Letourneur dit Bobby, leader du groupe Bobby et ses Guépards, qui est retrouvé étranglé avec une corde de guitare, Léane se trouve dans son élément pour résoudre cette affaire.

Elle est un peu seule sur ce coup-là, ses deux copines sont occupées mais toujours proches et sa vie sentimentale n’est pas au top… De plus Théo nouveau venu à la P.J. jeune homme borderline avec des propos limites et des manières étranges va lui donner du fil à retordre. Et comme si cela ne lui suffisait pas des agressions ont lieu dans le milieu des stup et les serbes s’en mêlent… ça bouge. Léane et son équipe vont devoir assurer !

Dans ce 6ième opus Pierre nous balade dans sa Bretagne sur un air de rock and roll et Léane y est à l’honneur. Pierre nous offre un portrait de femme Léane sa vie professionnelle intense, sa vie personnelle compliquée et ce nouveau collègue à intégrer dans l’équipe.

Ce polar est servi par une écriture toujours juste et nous embarque avec facilité dans une enquête menée sans répit par Léane.

A bientôt pour retrouver les aventures iodées et pleine d’action des trois brestoises.

Merci aux Editions Palémon pour ce SP


Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          120
Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Je découvre cet auteur et je commence par ce premier tome. J'ai aimé les personnages....girl power, l'intrigue pas mal même si pour moi il y avait une évidence. N'ayant jamais visiter la Bretagne je découvre des endroits et cela me donne envie d'y aller. Je pense que je lirais les autres tomes....
Commenter  J’apprécie          30
Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Parfois, quand on me dit polar local, j’hésite. Et puis, un tour en librairie, une séance de dédicaces, une discussion avec l’auteur et me voilà avec le premier opus d’une série basé sur des héroïnes brestoises.

Pierre Pouchairet n’est pas non plus le premier venu. Ancien policier, il fait parti de cette liste d’ex-flics passé à l’écriture avec un certain succès et pourrait-on dire avec talent. Ils connaissent le milieu, les procédures, l’esprit de corps, les « guerres des polices », etc.

Ancien lauréat du prix du quai des orfèvres en 2027, avec mortels trafics (Overdose dans une autre collection), il réutilise ici Léanne Galji, qui de Nice se retrouve muté à Brest, ville de son enfance où elle retrouve ses amies devenues entre temps, médecin légiste pour l’une et psychologue judiciaire pour l’autre.

Les premières pages laissent supposer que l’on va lire un cosy mystery breton, mais on change de registre très rapidement pour se retrouver dans un polar plus sombre bourré d’adrénaline et d’humour souvent noir.

Une nonagénaire de Combrit (dans le sud Finistère pour ceux qui ne sont pas calés en géographie bretonne) est retrouvée sauvagement assassinée. Léanne et son équipe hérite de l’enquête, ce qui irrite un peu la brigade de gendarmerie.

On découvre que la victime, sorte de Tatie Danielle du pays bigouden, avait réussi à se faire détester de tout le monde, voisin et famille. Elle épargnait juste son petit-fils, aux fréquentations pourtant douteuses. Serait-il suspect ? Encore faut-il le retrouver ! Mais voilà que l’enquête s’oriente aussi vers le trafic de drogues et les exactions d’une bande locale.

Léanne prend alors des décisions limites qui pourraient mettre sa carrière en péril.

Pierre Pouchairet a un sens du rythme évident et son roman file à cent à l’heure. Une écriture nerveuse, dynamique, des chapitres courts qui permettent d’avancer très rapidement et de suivre cette intrigue sans reprendre son souffle.

La localisation bretonne n’est certes pas complètement rentabilisée mais comme c’est très visuel, on a les plages, le port de pêche, les odeurs de varech qui s’insinue avec douceur dans notre esprit.

Le personnage de Léanne semble de prime abord un peu caricaturale. Grande, blonde aux yeux bleues, séductrice. Ça fait un peu beaucoup. Mais, on oublie vite ces traits physiques pour son caractère trempé qu’elle doit absolument cultiver pour jouer son rôle de chef dans un milieu encore majoritairement masculin et soumis à des codes de virilité d’un autre âge.

Ce n’est pas, loin de là, un polar féministe mais la présence de quatre femmes (on peu rajouter la substitut du procureur) parmi les cinq, six premiers rôles de l’histoire apporte tout de même un peu de fraîcheur bienvenue.

Un polar breton vif, dynamique, agréable à lire, premier d’une série que je compte donc poursuivre.
Commenter  J’apprécie          1562
Les Trois brestoises, tome 12 : La prisonni..

Grâce à ce nouvel opus des Trois brestoises, nous retournons à Ouessant où Léanne n'avait pas laissé que des amis sur place. Léanne se retrouve assignée au phare du Créac'h pour sa sécurité plutôt qu'en prison. En effet, Là voilà accusée de meurtre !

Il faudra toute l'énergie de Mary Lester* et ses acolytes pour mener l'enquête et essayer de l'a disculper. En espérant qu'ils y parviennent...



Les romans de Pierre Pouchairet sont passionnants et ce qui me plaît beaucoup c'est que la fin est particulièrement travaillée. On a qu'une hâte c'est de lire la suite !



*On apprécie de retrouver dans cette enquête l'héroïne Mary Lester des romans de Jean Failler.



Si on peut lire indépendamment les différents tomes des Trois brestoises, je conseille quand même de les lire dans l'ordre car comme pour une bonne série TV, on apprécie de retrouver les références aux précédents opus et les personnages récurrents.

Commenter  J’apprécie          62
Les Trois Brestoises, tome 11 : L'enquête ina..

Waouh ! J'ai dévoré ce livre de Pierre Pouchairet.

Il y a beaucoup de rythme dans ce onzième opus des trois brestoises.

On retrouve avec plaisir Élodie qui se remet doucement de l'affaire des algues vertes. Elle et Léanne vont devoir se parler et Vanessa n'est pas bien loin pour épauler sa copine.

Côté boulot, Léanne est cette fois sur une grosse enquête de trafic de drogue qui va l'a conduire à une autre enquête sur le trafic des civelles...

Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne me suis pas ennuyée tout au long de la lecture et la fin est particulièrement réussie. Une certaine Mary Lester va t'elle rentrer dans la danse ?

Hâte de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          74
Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

Je crois que je commencerai par un constat que j'ai déjà fait concernant les romans de Pierre Pouchairet : l'on peut avoir les mêmes enquêtrices, et pourtant, savoir écrire d'un tome à l'autre des histoires totalement différentes. Cela porte un nom : le talent. Et aussi l'ouverture d'esprit, regarder ce qui se passe autour de soi.

Nous sommes confrontés à l'horreur, la vraie, en ce début de tome : trente réfugiés sont retrouvés, dans un camion frigorifique, au Pont du diable. Un seul rescapé : Nasrat, douze ans. Lui seul peut aider Léanne Vallauri à résoudre cette affaire (et je trouve que le mot est trop neutre pour décrire ce qui s'est produit). Et pour la résoudre, il lui faut remonter la filière, retrouver les passeurs, ceux qui vivent en monneyant la souffrance de ceux qui veulent simplement vivre dans un monde plus sûr, plus juste. Oui, j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes en écrivant ceci, mais les migrants qui prennent autant de risques pour venir en France ne viennent dans le but de prendre leur travail aux français ou de profiter de nos acquis sociaux. Et si j'ai employé le terme "migrants", c'est à dessein : les Afghans sont des migrants, les ukrainiens sont des réfugiés. "Ah, oui, mais ce n'est pas pareil". Si. 



Dans ce septième tome, à l'intrigue complexe, à la narration dans laquelle s'entrecroisent plusieurs points de vue, la violence est omniprésente, sans jamais être gratuite. Les âmes sensibles ne liront de toute façon pas ce genre de roman. J'espère simplement que les âmes sensibles le sont totalement, et qu'elles sont aussi sensibles dans la vie au sort d'autrui. 

Si l'un des tomes précédents marquaient un tournant dans la vie d'une des membres du trio, il en est de même pour ce tome-ci, qui verra un changement important dans la vie de Léanne. On ne peut être enquêtrice, investie, un peu "borderline" et rester insensible à ce qui nous entoure. 
Commenter  J’apprécie          90
Les Trois Brestoises, tome 9 : Mortels déclic..

J'ai beaucoup aimé ce roman, et cela pourrait être la seule et unique critique que je posterai sur ce livre. Ce serait très court, mais ce serait très juste. 

Les trois brestoises arrivent tardivement dans le roman, et pourtant, l'intrigue est posée, très vite, le choc aussi, avec une scène d'ouverture qui prend aux tripes. Des scènes comme celles là, fortes, justes, il y en aura d'autres dans ce roman mené tambour battant.

Il aurait pu être simplement l'histoire de quatre amis d'enfance, quatre amis bien nés, quatre amis qui, alors qu'ils sont encore étudiants, pas encore installés dans la vie comme le sont leurs parents, et comme ils le seront eux-mêmes sans doute dans une dizaine d'années, s'amusent à cambrioler des maisons préalablement repérées par leur soin, des maisons dont il est facile de désactiver le système d'alarme : on est hacker ou on ne l'est pas. Seulement, ils cambriolent une maison qu'ils n'auraient jamais dû cambrioler, et au lieu de se tenir à carreau, bien tranquillement, ils pensent être discrets - mais ils ne le sont pas vraiment. Appelez cela l'arrogance de la jeunesse, le sentiment d'impunité que donne le fait de ne jamais s'être fait prendre... Ils ne s'en mordront pas les doigts. Ils n'auront pas le temps. Ma formule est presque drôle. Les scènes que l'on est amené à lire ne le sont pas du tout. C'est un polar sous haute tension que nous avons entre les mains, qui nous mènera de la Bretagne à la frontière espagnole. 

Mais comment en est-on arrivé là ? Les familles avaient pourtant été prévenues qu'elles ne devaient pas prévenir la police ! Sauf que le père de Noélie ne prévient pas la police, il prévient son ex, Léanne, et si vous vous posez des questions, l'on peut parler de prescription : ils se sont fréquentés avant le mariage de Christian Autissier. Léanne devra faire des choix, peser à chaque fois les risques, non pour elle, elle sait très bien ce qui peut leur arriver, à elle et à sa carrière, les risques pour les jeunes gens portés disparus. Combien de temps ceux qui les ont enlevés auront besoin d'eux ? Là est toute la question. 

Ce tome 9 est un roman fort, un roman qui nous rappelle aussi que la police souffre de la volonté des gouvernants de réformer, coûte que coûte, sans penser aux conséquences, juste pour imposer sa marque. Il nous parle surtout d'un fléau dont on ne parle pas tant que cela : le trafic de drogue, comme s'il n'existait pas, ou plus. Ce n'est pas le cas, bien sûr, et je trouve très bien qu'un roman nous le rappelle. 
Commenter  J’apprécie          90

{* *}