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Parfait-tic

Série de 22 livres (En cours). Écrite par Nanaji Nagamu (22),

Parfait-tic, tome 1 par Nagamu
tome : 1
Parfait-tic, tome 2 par Nagamu
tome : 2
Parfait-tic, tome 3 par Nagamu
tome : 3
Parfait-tic, tome 4 par Nagamu
tome : 4
Parfait-tic, tome 5 par Nagamu
tome : 5
Parfait-tic, tome 6 par Nagamu
tome : 6
Parfait-tic, tome 7 par Nagamu
tome : 7
Parfait-tic, tome 8 par Nagamu
tome : 8
Parfait-tic, tome 9 par Nagamu
tome : 9
Parfait-tic, tome 10 par Nagamu
tome : 10
Parfait-tic, tome 11 par Nagamu
tome : 11
Parfait-tic, tome 12 par Nagamu
tome : 12
Parfait-tic, tome 13 par Nagamu
tome : 13
Parfait-tic, tome 14 par Nagamu
tome : 14
Parfait-tic, tome 15 par Nagamu
tome : 15
Parfait-tic, tome 16 par Nagamu
tome : 16
Parfait-tic, tome 17 par Nagamu
tome : 17
Parfait-tic, tome 18 par Nagamu
tome : 18
Parfait-tic, tome 19 par Nagamu
tome : 19
Parfait-tic, tome 20 par Nagamu
tome : 20
Parfait-tic, tome 21 par Nagamu
tome : 21
Parfait-tic, tome 22 par Nagamu
tome : 22

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Dernières critiques
Parfait-tic, tome 22

Cela me rend un peu triste de finir Parfait Tic sur une note aussi basse mais après tout ce que les héros ont vécu, et même si ce tome vingt-deux était plus serein que les derniers, j’ai trouvé qu’il y avait un goût de tout ça pour ça. C’est à peine si la relation entre Daiya et Fûko a été réellement vécue si je puis dire. Et même si en soi, la fin est plutôt joyeuse, elle reste trop ouverte, et laisse une impression un peu bâclée.



D’ailleurs, c’est l’un des tomes les plus courts. Alors que je m’attendais tout de même à quelque chose de plus. Certes il y a un apaisement global auprès de tous les personnages, mais sans vraiment donner l’impression que tout est réglé. C’est une acceptation sans combat en quelque sorte.



Alors oui, nous avons tout de même droit à un petit moment de bonheur. Trois quatre pages… et on sait qu’il y aura une séparation par la suite. Alors je me dis, vingt-deux tomes pour ça. Comme si on essayait de nous faire avaler une pilule. Mais si regardez, ils ont une fin heureuse. Moi je dis non. Oui, ils ont une fin heureuse, et il y a beaucoup de sourires et de bonheur dans les quelques dernières pages, mais ce n’est pas suffisant.



Peut-être que d’autres ont aimé, et je l’espère, mais pour ma part, je n’ai pas adhéré aux différents choix de la mangaka qui souvent donnaient l’impression d’un acharnement, d’une surenchère. Et quand on aime beaucoup des personnages, cela est difficile à avaler.



Je suis tout de même contente d’avoir fini Parfait Tic après toutes ces années. Le manga est mignon par bien des côtés, mais il y a aussi beaucoup trop de souffrance. Je garderai en mémoire la bonne humeur et la force de Fûko, ses amies incroyables, la douceur de Daiya et le côté maladroit d’Ichi ainsi que l’attitude bossy de Koto. Des petits éléments qui ont su m’accompagner malgré tout jusqu’au bout de l’aventure. Mais je le répète : Fûko, Daiya, Ichi, vous méritiez mieux tous les trois.

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Parfait-tic, tome 21

Me suis-je faite une raison ? Oui probablement... Et pourtant, j'avais encore les larmes aux yeux en lisant cet avant dernier tome... Et quand je pensais encore une fois que Nanaji Nagamu ne pouvait pas nous miner le moral encore plus... Eh bien si, elle a trouvé encore une astuce... Moi dans un shojo, je veux des sourires, de l'amour, de l'amitié, des rayons de soleil, et pas finir ma lecture en ayant le moral dans les chaussettes. Pour ça, je me dirige vers des mangas à public pour âgé... Bref…



La nouvelle est donc tombée. Ichi et Daiya vont partir en Chine dans l'optique de reprendre les rênes de l'entreprise familiale (est-ce qu'on leur demande leur avis ? Non !). Que ce soit l'un ou l'autre, Fûko sera triste car elle perdra soit un ami, soit celui qu'elle aime. Mais que peuvent-ils y faire ? A seize ans, face à cette situation, on subit. Donc oui, un tome très lourd émotionnellement, même si notre petite Fûko fait son possible pour rester souriante et se faire le maximum de souvenirs. Mais on voit aussi combien nos héros souffrent derrière leurs sourires. C'est épuisant moralement, vraiment. Pourquoi si loin d'ailleurs ? Pourquoi si tôt ? Quand on voit Akio et Issochi avec le départ de cette dernière à l'université, c'est crédible et cette relation à distance fait partie de la vie de beaucoup de jeunes, il est même très intéressant de voir comment leur relation va pouvoir évoluer. Mais ce départ en Chine, je ne m'en remets toujours pas.



Avec le recul, j'ai du mal à me dire qu'il y a eu une évolution. J'ai l'impression que nous avons stagné pour au final ne rien obtenir. Un shojo sans réelle romance. Etrange comme concept, sans compter que le côté mature que je trouvais intéressant au départ a fini par être un défaut. Ce sont des adolescents de seize ans, et l'insouciance que l'on a à cet âge est quasiment inexistante. Et qu'est-ce que ça fait mal de voir des personnages aussi adorables souffrir continuellement.



Un tome... je vais être frustrée cela ne fait aucun doute même si nous avons droit à un happy end... Je n'ose pas trop imaginer ce que cela va donner, mais ça ne va pas me plaire, c'est certain. Ce tome vingt-et-un était pourtant sympathique, nostalgique, doux-amer, mais je voudrais tellement plus pour Fûko et Daiya, tellement plus...

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Parfait-tic, tome 20

Il y a un peu de mieux, mais sans plus. Là encore la première partie est plutôt sympathique pour diverses raisons, mais quand on pense que Nanaji Nagamu ne pouvait plus rien inventer d'autre pour pourrir la vie de nos héros, elle continue à s'acharner... Je vais me répéter mais quel est le but de tout cela ? Avec le recul, nous en sommes au tome vingt, et nous n'avons pas eu de vraie romance, à part celle de Akio qui est un personnage secondaire... Je voulais tenter Moving Forward, une autre série de la mangaka, mais ma confiance en elle a plus que chuté et je me demande vraiment si c'est une bonne idée...



Mais revenons-en au tome vingt de Parfait Tic. Nouvelle année, nouveau départ. Du moins c'est ce qu'on aurait pu espérer. Mais voilà que Fûko, après sa rupture plus que douloureuse avec Daiya, se retrouve être dans la même classe que lui, et avec Ichi en prime (acharnement ? non, pensez-vous...). Et là, notre Fu-Fu doit se montrer forte et elle donne tout ce qu'elle a. Si ce tome a quelque chose de positif, c'est au moins le fait que notre héroïne décide de se prendre en main à plein de niveaux : elle ne veut plus se laisser malmener, elle veut passer à autre chose, elle veut penser à son avenir, étudier plus et poursuivre son rêve de styliste dans la coiffure. Et je n'ai qu'une chose à dire : Fonce Fu-Fu ! Ras le bol des hommes ! Et elle le dit elle-même. Il n'y a pas que deux choix dans la vie (aka Daiya et Ichi), et elle est encore jeune.



Et elle fait tellement d'efforts, essaye de garder le sourire alors que rien n'est facile. On a envie de la prendre dans nos bras et de lui dire que tout va s'arranger. Même si, personnellement, je ne vois pas trop comment, mais bon.



Et à côté de cela, nous avons Ichi qui continue à se montrer invasif et à tenter sa chance malgré les nombreuses fois où Fûko le repousse, et Daiya qui est plus triste que jamais... Non vraiment une lecture des plus rayonnante, il n’y a pas à dire... Et quand on pense qu'on ne peut pas toucher le fond encore plus... Ahaha ! Nanaji Nagamu sort un autre lapin de son chapeau ! Cette révélation à la toute fin a fini par m'achever... Acharnement quand tu nous tiens.



Moi je dis, ma petite Fu-Fu, tu seras bien mieux seule… Fuis !

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Parfait-tic, tome 19

Je ne comprends vraiment pas... Mais alors vraiment pas... Franchement avoir la boule au ventre en finissant une lecture autant à cause de la colère que de la tristesse, ce n'est absolument pas ce que je recherche. Encore une fois Nanaji Nagamu s'acharne sur ses personnages et ça en devient lassant. Il ne se passe pas un tome sans que Fûko tombe en larmes au moins une fois. Quel est l'intérêt ? Vraiment ? Sans compter que la mangaka rend Ichi de plus en plus détestable, et que Daiya avec son mutisme n'arrange rien du tout.



Je ne dis pas qu'un shojo doit être tout rose, mais on est face à des adolescents de quinze / seize ans. Autant de maltraitance psychologique... qui aime ça ? Je veux bien une crise ou deux, c'est même tout à fait normal, mais ce tome a été une torture du début à la fin. Entre la dispute, l'éloignement de Daiya, si ce n'est l'ignorance totale, Ichi qui fait comme si de rien n'était voire même joue au con (allons-y franchement, et appelons un chat un chat), Fûko qui se jette à corps perdu dans le sauvetage de son couple, les scènes plus tristes les unes que les autres... Pfff...



Non vraiment je suis en colère car en plus il n'y a pas de réelles explications à tout ce qu'il se passe. Et puis faire tourner les lecteurs en bourrique, merci bien. Il reste trois tomes... et je sens que cela ne va pas être des plus agréables... Au final, j'avais bien fait d'abandonner lors de ma première lecture... Et ça me chagrine tellement d'écrire ça, parce que j'aime beaucoup les personnages de Parfait Tic, mais clairement, l'histoire n'est plus à la hauteur...

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Parfait-tic, tome 18

Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome dix-huit. Il reflète assez mon ressenti sur Parfait Tic depuis quelques tomes. Il a un côté que j'aime beaucoup, notamment toute la première partie, puis Nanaji Nagamu décide, encore une fois, de tout envoyer balader et pas de la meilleure façon qui soit. Dans ma chronique du tome précédent, je disais que je n'étais pas sereine, et que j'avais perdu un peu confiance en la mangaka, et je vois que c'est quelque chose qui va perdurer. J'en suis attristée, parce que nos héros ne méritent vraiment pas ce qu'il se passe, et que je trouve que les choix de Nanaji Nagamu envers Ichi, sont depuis le début, vraiment toxiques. Elle s'acharne sur ce personnage et par ricochet sur Fûko. Je n'arrive vraiment pas à comprendre son angle d'attaque vis-à-vis de son histoire...



Enfin, parlons déjà de la partie que j'ai trouvé très mignonne. Akio, Isocchi, Daiya et Fûko ont décidé de faire un petit voyage en couples. Si Akio et Isocchi prennent la chose, pas à la légère, mais sans trop se prendre la tête, pour Fûko... c'est une tout autre histoire. Elle angoisse beaucoup, se pose des questions et s'imagine pas mal de choses. Daiya la taquine ce qui n'arrange rien, mais on assiste à des scènes aussi drôles que mignonnes et franchement, c'était une première partie adorable. Bien sûr on voit la différence entre les deux couples, qui est assez flagrante. Mais c'est aussi normal. Personnalités différentes et vécus également. Fûko qui manque aussi cruellement de confiance en elle, ne sait pas vraiment comment réagir, mais Daiya se montre patient et attentif. Si on en était resté là, j'aurais été comblée. Parce que cette relation est loin d'être aboutie et qu'il y a du chemin encore à parcourir. Avec le temps, des discussions, je pense que nos deux héros pourraient évoluer sereinement tout en nous montrant que rien n'est facile dans une relation.



Mais voilà, Nanaji Nagamu en a décidé autrement... en laissant Ichi faire quelque chose de "repréhensible". Je peux comprendre qu'il soit malheureux de voir son cousin et la fille qu'il aime passer du temps ensemble et que cette relation se solidifie, mais... je le pensais plus respectueux. Et bien sûr, cela entraine pas mal de drames... Alors, rien de dramatique non plus, on reste dans un shojo assez mignon, mais pour mettre la pagaille, c'est réussi. Et pourtant, Fûko a appris de ses erreurs et s'est tourné vers Daiya tout de suite. J'étais surprise, agréablement surprise même, car avec ce moment-là, on arrive enfin à se dire qu'elle est amoureuse et qu'elle ne se force plus. Mais en même temps, elle tient toujours à Ichi. Et forcément, Daiya le voit. Donc on sent que les choses vont partir en cacahuètes, et j'en arrive à un point où j'en ai un peu ras-le-bol. Surtout qu'on ne sait pas ce qu'il se passe dans la tête de Daiya et que n'arrivant pas à le comprendre, j'ai du mal à saisir ses réactions.



Donc voilà... J'ai pourtant passé un bon moment, mais en même temps, je suis un peu soulée. Je vois bien les quatre derniers tomes être une succession de pleurs et de chagrins et clairement, je n'avais pas signé pour ça... J'espère juste que la narration sera à la hauteur de tout ce bazar.

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Parfait-tic, tome 17

Un tome dix-sept surprenant, dans le bon sens du terme. J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à tout ça et que je trouve que les événements sont de plus en plus intéressants, alors que j’avais encore de gros doutes. Il reste encore cinq tomes donc tout peut encore arriver, mais j’espère franchement que Nanaji Nagamu continuera sans cette voie-là !



Plusieurs choses intéressantes donc. Déjà l’arrivée d’un nouveau personnage féminin. Très, très bizarre, j’ai un peu de mal avec son côté extravagant pessimiste (si, si ça existe), mais je me dis que si Nanaji Nagamu l’a introduit maintenant, c’est que possiblement elle pourrait se rapprocher d’Ichi et donc casser ce triangle amoureux. Autant vous dire que je croise les doigts très forts ! Et pas seulement parce que je veux que Daiya et Fûko soient « tranquilles » mais aussi parce qu’Ichi mérite de trouver quelqu’un.



Parce que notre pauvre héros n’est pas sorti de l’auberge… Sans suspens, il avoue qu’il est amoureux de Fûko. Je pense qu’il n’y avait que notre Fu-Fu internationale pour ne pas s’en être rendu compte… et cette déclaration me laisse une impression mitigée. Les choses sont maintenant claires, certes, mais Ichi voit bien que le couple Fûko / Daiya est encore fragile… Il a beau dire qu’il ne veut pas s’immiscer, il connait assez sa voisine pour savoir qu’elle va se prendre la tête. Après, je peux comprendre qu’il ait eu envie que ça sorte, de ne plus avoir ce poids et d’aller de l’avant en quelque sorte. Ce n’est pas un personnage mesquin, c’est même quelqu’un de très gentil derrière son côté un peu brutasse, donc difficile de lui en vouloir.



Et puis, même si cela me faisait un peu peur, cette déclaration a un impact surprenant sur le jeune couple. Moi qui avais peur de les voir encore s’effondrer et se disputer, il n’en est rien. Fûko affirme ses sentiments mais surtout, elle se rend compte que Daiya n’est pas aussi sûr de lui qu’il veut bien le laisser paraître. Pour une fois, c’est elle le soutient, et j’aime beaucoup que depuis quelques tomes, elle prenne ce rôle que ce soit avec ses amies ou bien avec son petit ami. Sans compter que Daiya n’hésite pas à se montrer plus fragile. C’est une grande preuve de confiance, et c’est attendrissant à voir.



Est-ce que je suis plus sereine pour autant ? Non, toujours pas. Je me dis qu’une entourloupe est toujours possible, et je n’ai plus vraiment confiance en Nanaji Nagamu… dans le sens où, elle pourrait encore inventer une situation pas possible. J’espère me tromper, vraiment, mais je n’arrive pas à m’enlever ça de la tête. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier ma lecture, et c’est le plus important.

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Parfait-tic, tome 16

Je ne m’attendais pas à cela, et j’avoue qu’après avoir été déçue par les précédents tomes, c’est une excellente surprise de voir les choses prendre cette tournure-là. J’espère vraiment que cela va continuer dans ce sens.



Daiya et Fûko sont donc en froid après leur dispute. Cela leur pendait au nez, et je ne dis pas ça méchamment. Vu leur situation, je ne voyais pas trop comment les choses pouvaient aller autrement. Pas facile à voir, et pour tout vous avouer, je pensais que le tome seize allait être très difficile à lire… Je voyais déjà Fûko repartir dans un mood de pleurs et de chagrin. Mais il en fut tout autre, et comment vous dire que j’en suis très, mais alors très heureuse.



Ce n’est pas un tome rayon de soleil non plus, mais j’ai trouvé que cet éloignement quelque peu forcé était une très bonne chose. Que nos deux héros prennent un peu de temps chacun de leur côté pour réfléchir et se rendre compte qu’une séparation pouvait aussi apporter quelque chose de bénéfique. Ce n’est pas un processus trop rapide qui plus est, et c’est plutôt plaisant ainsi que réaliste. Alors certes, encore une fois, ce n’est pas le monde des bisounours, et on a droit à des pleurs, des moments assez tristes qui pincent le cœur mais on finit ensuite par un début d’apaisement qui fait grandement plaisir à voir.



D’ailleurs quand les choses se calment un peu, on voit que Fûko est plus naturelle, moins à fleur de peau. Elle ne se sent toujours pas à l’aise à 100% avec Daiya, mais elle est beaucoup moins sur la réserve. Daiya est aussi moins crispé. Il se lâche un peu ce qui donne des scènes très drôles mais aussi très mignonnes. Cela fait vraiment plaisir à voir. D’autant plus qu’Ichi entre dans cette dynamique, lui aussi, de façon plus sereine. Bien que précaire, cette stabilité est un soulagement.



Autre point que j’ai apprécié : la romance des amies de notre héroïne. C’était un aspect qui était un peu laissé de côté jusqu’à présent, mais là avec notamment des sorties de groupe, on voit des amourettes se profiler. Et ce qui est bien c’est que Fûko va, si je puis dire, changer de rôle et passer de l’amie qui a besoin de soutien, à celle qui va en donner. Un retour d’ascenseur bien venu qui donne moins l’impression qu’elle est au centre de tout (oui, je sais, c’est l’héroïne !!).



Un tome seize donc surprenant dans le bon sens du terme. Je reste cependant sur mes gardes quant à la suite car je ne veux pas me faire trop de faux espoirs, mais si la mangaka poursuit dans cette lignée, je serais plus que contente.

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Parfait-tic, tome 15

Il y a du mieux. Même si je ne suis toujours pas fan de l’idée de Nanaji Nagamu concernant la mise en couple de Daiya et Fûko à ce niveau de l’histoire, il y a au moins un travail sur le deuil d’un amour passé et la difficulté d’aller de l’avant. Par contre l’accident… je ne m’en remets toujours pas… Dans le genre improbable au possible, je pense qu’on ne pouvait pas faire mieux…



Tout part d’un accident qui a conduit Fûko et Ichi à « s’embrasser ». Ils sont malencontreusement tombés bouche contre bouche. Franchement à part dans la fiction, je pense que ne voit ça nulle part, mais bon passons… c’est ridicule mais cela conduit à un effet boules de neige qui va mettre en avant certaines choses qui couvaient depuis le tome précédent. Comme je le disais dans mon introduction, le fait que Daiya et Fûko se soient mis en couple alors que sa rupture avec Ichi était encore très fraiche était la pire mauvais idée qui soit… Et même si Daiya se croit assez fort pour supporter la situation et qu’il donne du temps à notre héroïne… Personnellement, je ne le sentais pas. Et je suis team Daiya depuis le tome 1 mais là… Non…



Donc forcément Fûko panique. Ce n’est qu’un accident, pas un vrai baiser. En soi, rien de grave. Le problème c’est qu’elle a toujours des sentiments pour Ichi et qu’elle ne fait une montagne, jusqu’à mentir à Daiya. Ou du moins, ne rien lui dire. Le tome n’est pas évident à lire, mais en même temps… je l’ai trouvé intéressant. Il soulève plein de questions. Doit-elle lui en parler ? Après tout, c’était un accident. Mais elle hésite, se prend la tête. Et à partir de là, on voit que pour elle, c’était plus qu’un accident. Fûko culpabilise, et on voit combien cela la ronge. Elle essaye pourtant de faire au mieux. Mais elle fait trop d’efforts. La personne qu’on aime est censé nous accepter tel que l’on est. On n’est pas censé faire attention à ce qu’on fait ou dit, à changer pour elle. Sinon, en un sens, on lui ment et on se ment à soi-même.



Pour moi, tout cela est voué à l’échec. Et je crois que c’est ce qui me chagrine le plus avec le choix de Nanaji Nagamu. Parce que si elle avait laissé le temps à ses personnages de guérir, les choses auraient été différentes. Et on tombe dans une boucle de répétition que je n’aime pas du tout. Pourtant la narration est chouette et très intéressante, mais ce côté un peu sadique… Je ne suis pas fan. A quand des héros heureux ? Au tome quinze, se poser cette question, c’est tout de même peu encourageant pour un shojo…



Un petit mot sur l’histoire bonus consacrée à Akio. Je n’en suis habituellement pas friande, je ne les lis d’ailleurs quasiment pas la plupart du temps, mais ici, j’ai trouvé qu’elle était tout particulièrement mignonne. On découvre aussi une facette d’Akio que l’on ne soupçonnait pas et cela permet d’encore mieux appréhender l’adolescente qui est mon personnage secondaire préféré de Parfait Tic d’ailleurs.

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