Nous voila face à un rare cas d'un volume 2 qui dépasse en qualité et intensité le premier tome. C'est à la fois très beau, très dur, mélancolique beaucoup, romantique un peu (pas le meilleur aspect du roman certes). Un page turner ultra efficace et aussi très touchant

Un roman de gare, ou de genre, terme plus approprié .

Ce récit choral post apo est somme toute aujourd’hui assez classique et sans surprise dans son déroulé.

Si ce n’est par ses outrances horrifiques et violentes.

J’avoue m’être laissé emporté par les mésaventures des différents personnages à travers ce Road movie post atomique de ville en ville au milieu des ruines et des radiations.

Peu de choses à dire donc , les gentils sont gentils et les méchants méchants. Et au fur à mesure de l’avancée de l’histoire leurs destinées se croisent , quelque fois tres violemment , d’autres fois plus humainement.

Impossible à la lecture à ne pas penser à du Steven King, le personnage de l’enfant auréolé d’une magie mystérieuse contribue fortement à ce ressenti, ainsi que le périple à travers grandes et surtout petites villes américaines.

Rien de sur prenant donc mais un récit horrifique solide et prenant que je n’ai pas lâché et dont je vais m’empresser de lire la suite.

Mention spéciale à la couverture “Pulp” qui m’a séduit et attiré vers ce bouquin dans les rayonnages de ma librairie.

Alors que le premier tome de Swan Song m’avait laissée émerveillée, j’aurais pu, j’aurais dû me précipiter sur la suite et fin de ce roman à la fois horrifique, fantastique et post-apocalyptique. Sauf que mon appétit de lecture est telle que je saute de bouquin en bouquin sans réfléchir et que, souvent, j’oublie de reprendre mon souffle. Enfin, je suppose qu’après une telle expérience de jubilation livresque avec Le Feu et la Glace, je craignais une déception.

Heureusement, j’ai retrouvé cette même jubilation et ces relents de nostalgie mêlés d’images de films de genre et de lecture de King. Pus que cela, j’ai découvert aussi un autre aspect, peu présent dans le premier opus : la profondeur. Profondeur de la symbolique, profondeur de la narration qui prend son sens à mesure que la fin du récit approche, profondeur de l’empathie et de l’aversion éprouvées pour tel ou tel personnage. Il ne s’agit pas de gore pour du gore ni de violence pour de la violence, il s’agit d’un conte sur l’humanité, la foi, l’espoir et nos vils instincts. Une duologie finalement si enivrante que je serai bien incapable de rester objective. Au lieu de cela, je vais me contenter de le dire haut et fort : je quitte à regret cette histoire, le sourire toutefois aux lèvres, comme toujours, quand je ressors d’une grande aventure.

[ Apocalypse now ]



Au paroxysme de la guerre froide, le point de non retour a été franchi, la troisième guerre mondiale a eu lieu et le feu nucléaire s'est abattu!  

Dans le métro de New-York, Sister Creep, une sans-abri, a survécu à l'holocauste mais où aller alors que la ville est réduite en cendres. " Un pied devant l'autre, et t'arrives là où tu veux."  se répète-t-elle pour avancer. 

Dans l'Idaho, les parents de Roland ont payé une petite fortune pour se réfugier dans un camp survivaliste creusé dans la montagne. Le camp est dirigé par le colonel Macklin, vétéran de la guerre du Vietnam et pour qui "Discipline et contrôle, font un homme"!

Enfin, dans la plaine brûlée du Kansas, Black Frankenstein, un catcheur, se voit confier la mission de protéger une petite fille qui possède un don particulier. 



Le livre commence comme ce qui est devenu un cliché de film post-apocalyptique nucléaire : le président des États-unis, ici un ancien astronautre, doit décider de l'avenir de la planète entouré de ses conseillers militaires hauts gradés. Et là je me demande dans quoi je suis embarquée!... dans un des lectures les plus addictives comme je n'en avais pas lu depuis longtemps! 

Le point fort de Robert Mccammon, ce sont ses personnages auxquels on s'attache. Si on a envie de voir triompher " les gentils", on a hâte que les "méchants" reçoivent la monnaie de leur pièce! Les éléments fantastiques colorent le récit sans l'asphyxier. Le propos du livre reste de montrer le meilleur et le pire de la nature humaine lorsque la civilisation s'effondre. 

J'ai moins aimé ce second tome de Swan Song.

Se déroulant plusieurs années après le premier tome, les personnages vont se sédentariser et tentent de rétablir un semblant de civilisation.

J'ai trouvé que de fait, le récit perdait en urgence et en tension. Certains persos semblent un peu mis de côté, ou ne plus trop évoluer.

Le manichéisme du 1er volet et ici fortement saupoudré de références bibliques et de prosélytisme religieux, ce qui ne joue pas en sa faveur. Le monde est sauvé grace à un Amen *roulement d'yeux*

Cela reste tout de même efficace, avec moults rebondissements et séquences d'action lorgnant vers la saga Mad Max, mais je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu par la fin un peu consensuelle de ce voyage.



Swan Song reste toutefois un chouette récit post-apo, plein de personnages charismatiques (Sister, Josh...), et suffisamment rythmé pour tenir en haleine sur plus de 1000 pages.

Tome 2 sympathique mais, beaucoup trop accès religion. Swan, quant à elle, pour un personnage principal est plutôt fadasse et insipide. Je n'ai pas beaucoup ressenti qu'elle avait sept ans de plus. Bien heureusement j'ai beaucoup aimé tous les autres personnages qui sont, à mon sens bien plus intéressants.

La Terre des survivants : une déception post-apocalyptique

L'Amérique en cendres. Des survivants, dont Sister, une SDF, Swan, une enfant de neuf ans, et Josh, un catcheur colossal, tentent de survivre dans un monde dévasté par les bombes nucléaires.

Malgré sa réputation élogieuse, La Terre des survivants ne m'a pas convaincue. L'intrigue s'installe laborieusement, et les personnages, à l'exception peut-être de Swan, manquent de profondeur et d'âme.

L'écriture, bien que soignée, n'a pas réussi à me happer dans cette histoire manichéenne où le bien et le mal s'affrontent sans nuance.

Je n'ai pas ressenti l'envie de poursuivre la lecture et abandonne donc ce premier tome.



Mon avis : si vous recherchez une lecture rythmée et des personnages attachants, ce roman n'est peut-être pas le bon choix.

Cependant, je vous encourage à vous faire votre propre opinion en le lisant.

J'étais déjà conquise avec le tome 1, et bien, le tome 2 ne démérite pas. L'histoire est toujours aussi entraînante, bien que sombre, et les personnages toujours aussi attachants. Je ne peux qu'ecrire à nouveau le parallèle avec les écrits de Stephen King, ce qui est un plus selon moi 😉