Malgré une première moitié bien trop longuette à mon goût, j'ai réussi à accrocher à ce roman grâce à la présence de Livia, pourtant détestable, mais qui a tenu le récit à bout de bras. Cette femme singulière, les secrets dissimulés et l'ambiance particulière de Londres et de ses quais ont réussi à me tenir captivée, même si l'ennui a bien souvent pointé le bout de son nez sur certains chapitres. Heureusement, l'aventure est devenue plus intéressante en seconde partie, avec de l'action, des révélations et la mise en lumière de personnages secondaires. Ressenti en demi-teinte donc, mais je reste satisfaite de ma lecture.

J'ai reçu ce livre dans ma Kube et j'étais un peu à côté concernant ce que j'allais lire. Je m'attendais vraiment à une histoire de sorcière et non un roman historique.

Les longueurs inutiles sont ce qui m'ont le plus dérangées dans le livre. Notamment l'intrigue de la grande Histoire avec le roi qui cassaient vraiment le rythme et était beaucoup trop détaillée. L'auteure est historienne et cela se ressent un peu trop. De même qu'à de multiples reprises on a des descriptions lentes et très détaillées du travail effectué à la ferme par Alinor et sa fille, une fois éventuellement mais là c'était trop.

Le personnage de James est affreux, à aucun moment cet homme est romantique et son amour pour Alinor au fond ne repose que sur l'apparence de la jeune femme. Car des qu'il est confronté à sa personnalité, sa pauvreté il est honteux et devient cruel.

Alinor est le personnage clé de ce roman car à aucun moment elle ne s'abaissera si ce n'est pour sauver sa fille (que je trouve bien sotte pour le coup). C'est une femme forte, droite dans ses convictions et une mère aimante.

Il n'y a que les 150 dernières pages qui sont passées rapidement.

Je ne lirai pas la suite cependant.