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4.18/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Espinal (Espagne) , le 05/11/1932
Mort(e) à : Giverny , le 09/10/2015
Biographie :

Leny Escudero, de son nom de naissance Joaquim Leny Escudero, est un acteur, chanteur et auteur-compositeur-interprète français, né le 5 novembre 1932 à Espinal (Espagne).

Auteur-compositeur-interprète, ses textes traitent de sujets souvent graves, tels que la guerre civile (album Vivre pour des idées, 1973), les dictatures, et la maltraitance des habitants de notre planète (album La Planète des fous, 1977), ou encore la fuite du temps. Communiste dans l’âme, il compose tout au long de sa carrière plusieurs chansons engagées comme Vivre pour des idées ou Je t’attends à Charonne.

En mars 2013, il publie le premier tome de son autobiographie, Ma vie n'a pas commencé, aux éditions Le Cherche midi, suivi en 2015 par Le début... La suite... La fin, ouvrage édité à compte d’auteur.

Il meurt le 9 octobre 2015 à son domicile à Giverny des suites d'une insuffisance pulmonaire aiguë. Ses obsèques et son incinération ont lieu le 15 octobre 2015 au crématorium d'Évreux.


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Source : wikipédia : Le monde
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Vous pouvez vous abonner à notre chaîne et activer la petite cloche ? pour ne rater aucune vidéo ! Jenny Alpha et Philippe VillemusLeny Escudero et Jessica Holc Musique : Leny Escudero et Nathalie Manfrino et Bertrand Chamayou ©Des mots de minuit - Février 2006 A B O N N E Z V O U S : https://culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit/ F A C E B O O K : https://www.facebook.com/desmotsdeminuit.fr/ T W I T T E R : @desmotsdeminuit


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Leny Escudero
Céline, c'était quelqu'un qui écrivait comme j'hurlais dedans.
C'a été un éblouissement dans ma vie.
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Dieu, réponds moi

Dieu Dieu répons-moi
Ou tu es mort ou montre-toi
Je ne veux plus je ne veux pas
Qu'on vienne me dire que sur la croix
Ton fils est mort pour moi

En dehors de ce qui m'engage
Ce qui me damne et me maudit
Qu'ai-je reçu en héritage
Je reprends la vieille maxime
Et je demande à tous les gens
Et je demande à tous les nents
A qui profite le crime

J'ai fait trois fois le tour du monde
J'ai crié plus haut que les nues
A quoi m'a servi cette ronde
Jamais personne n'a répondu

Dieu Dieu répons-moi
Ou tu es mort ou montre-toi
Je ne veux plus je ne veux pas
Qu'on vienne me dire que sur la croix
Ton fils est mort pour moi
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- Vous faites partie du patrimoine.
- Les Pieds nickelés aussi.Ils n'ont pas eu la médaille.
- Monsieur Lang, ne m’obligez pas à rendre mon refus public.Je ne cherche pas la publicité.
Il insiste encore lourdement. Je finis par lui dire où il peut s'accrocher la médaille! C'est lui qui raccroche
rageusement.P395
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Le suspect.

Je me baladais tranquille
Dans les rues de ma ville
C'était plus de minuit
Les deux mains dans les poches.
Mon pull qui s'effiloche
Mon blouson trop petit
Une voiture est passée
Puis elle s'est arrêtée
J'étais seul dans la rue
J'les ai bien regardés
J' essayais de m’ rappeler
J'les avais jamais vus
Ils ont fait leur approche
Vide un peu voir tes poches
Et fait voir tes papiers
C'était mon jour de chance
Ma soirée d'abondance
Peut-être même un peu trop
Carte d'identité et de sécurité
Même une carte de métro

J'avais la gueule d'un suspect
La gueule d'un suspect

Je vous dis qu'il lui ressemble
Regardez comme il tremble
Hop au commissariat
Ils m'ont mis contre un mur
Si tu veux jouer au dur
Nous les durs on aime ça
Moi j'ai rien d'un méchant
J' me trouvais ressemblant
A tous les autres gars
J'l'avais vu au ciné
Ils devaient me regarder
Pour voir si c’était moi
Le projo dans les yeux
Je prenais de mon mieux
L'air de n' pas être là
Puis un type est venu
A passé la revue
Sans s'arrêter une fois
Puis il est revenu
Je me sentais tout nu
Il était devant moi

J'avais la gueule d'un suspect
La gueule d'un suspect

J'ai la vue pas très sûre
Mais la taille et l'allure
Et puis les cheveux longs
Il avait la dégaine
Méditerranéenne
En tout cas rien d'un blond
Savourant son délire
Il avait un sourire
A bouffer son dentier
J'étais mal dans ma peau
La sueur m' coulait dans le dos
Jusque dans mes souliers
Je n'ai pas su leur dire
Je n'ai pas pu leur dire
Que ça n'était pas moi
Et pourtant je l'ai dit
Je l'ai crié aussi
J'étais trop maladroit
Mais vous le savez-vous
Dans la nuit du 04 août
Ce que vous avez fait

J'avais la gueule d'un suspect
La gueule d'un suspect

Les questions qui embrouillent
Qui vous foutent la trouille
Et puis aussi les coups
Ils frappaient comme on cogne
Quand on aime sa besogne
J'n'ai pas tenu le coup
Puis tout c'est arrêté
Le temps a chaviré
C’ était noir dans le trou
Je me suis réveillé
Avec deux infirmiers
Qui disaient t’es pas fou
Paraît qu' j'ai fait une chute
Une sacrée culbute
Dans le commissariat
Je voudrais me rappeler
Ce qui m'est arrivé
Je ne m'en souviens pas
Mais depuis cette fête
Ça fait mal dans ma tête
Et j'ai peur dans la rue
Mais depuis cette fête
Ça fait mal dans ma tête
Et j'ai peur dans la rue
Mais depuis cette fête
Ça fait mal dans ma tête
Et j'ai peur dans la rue.


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A Malypense

A Malypense, un jour,
Si revient mon amour
Je lui dirai tout bas
Rappelle-toi
Rappelle-toi le temps
Le temps de nos quinze ans
Nous devions nous cacher
Pour nous aimer

A Malypense
L'amour on le montre du doigt
Ils ne sont pas mariés devant la loi
A Malypense
J'ai eu peur d'aimer au grand jour
La moindre rumeur
Torturait mon coeur
Chassant le bonheur, mon amour


A Malypense, un jour
Si revient mon amour
Je lui dirai tout bas
Rappelle-toi
Rappelle-toi le temps
Le temps de nos quinze ans
Nous devions nous cacher
Pour nous aimer

A Malypense
Chacun meurt avec ses regrets
Oui, mais aujourd'hui pour t'aimer
A Malypense,
Je ferai battre le tambour
Chez chaque voisin
Pour qu'il sache bien
Que tu me reviens, mon amour

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Je t'attends à Charonne

L'automne va mourir
Et l'on entend déjà
Le printemps refleurir
Aux branches des lilas
C'est une éternité
Quand on est amoureux
Tu verras mille étés
Éclabousser ses yeux
C'est aujourd'hui l'hiver
Et c'est encore printemps
La nature est au vert
Lorsque l'on a vingt ans

Marie, ô Marie, je t'aime
Tu es mon premier baptême
Marie, que l'amour me pardonne
On m'appelle à Charonne

On l'appelle à Charonne
Et moi je reste là
Ni Dieu ni la Madone
N'ont plus d'amour que moi
Ça me brûle le cœur
D'une douleur si tendre
Que c'est encore bonheur
Pour moi que de t'attendre
Je t'attends, je t'attends
Comme l'oiseau qui mourut
D'attendre le printemps
Où il l'avait connue

Marie, ô Marie, je t'aime
Tu es mon premier baptême
Marie, que l'amour me pardonne
J'ai si peur à Charonne

Il a peur à Charonne
Mon Dieu, prends-lui la main
Pour venir de Charonne
Il est long le chemin
Quelle est cette rumeur
Venue du fond des temps ?
J'ai si froid, j'ai si peur
Daniel, oh ! Reviens-t'en
Y a notre vie à nous
Qui dort dedans mon ventre
Les fleurs s' mettent à genoux
Les fleurs te disent "Rentre"

Marie, ô Marie, je t'aime
Tu es mon dernier baptême
Marie, que l'amour me pardonne
Je t'attends à Charonne

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Tu te reconnaitras

Sans jamais dire ton nom
Sans jamais parler de toi
Rien qu'une de mes chansons
Et tu te reconnaîtras

Sans parler de notre histoire
Sans revenir sur mes pas
Sans parler à ta mémoire
Mais tu te reconnaîtras

S'il est vrai que le temps qui passe
Le temps qui passe est à l'amour
Ce que le vent est à la flamme
On se reverra mon Amour

Sans jamais parler des jours
Où tu n'as aimé que moi
Sans parler du mal d'amour
Mais tu te reconnaîtras

Sans parler de la ballade
Que j'ai tant chantée pour toi
Que j'en ai perdu mon âme
Mais tu te reconnaîtras

S'il est vrai que le temps qui passe
Le temps qui passe est à l'amour
Ce que le vent est à la flamme
On se reverra mon Amour

Sans jamais dire ton nom
Sans jamais parler de toi
Écoute cette chanson

Et tu nous reconnaîtras...
Et tu nous reconnaîtras...
Et tu nous reconnaîtras...
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Le vieux Jonathan

Le vieux Jonathan
Qui était notre ami
Aimait aux enfants
Raconter sa vie :
- Redis-nous encore
L'histoire des tranchées
La médaille en or
Que tu as gagnée !

On a rigolé, on a rigolé
Quand l'vieux Jonathan
Nous l'a racontée
À sa guerre en trop
Pour sauver un gars
Il fut un héros
Il perdit un bras
On a rigolé, on a rigolé
Quand l'vieux Jonathan
Nous l'a racontée
Et s'il s'arrêtait
Parce que trop ému
Nous on lui disait :
"Vas-y, continue !"
Et il racontait

Faut vous dire qu'avant
J'vivais pas seul ici
J'avais une femme
Elle était jolie
Mais elle trouvait pas
Que j'l'embrassais bien
Que j'l'embrassais plein
Seulement d'un bras

On a rigolé, on a rigolé
Quand l'vieux Jonathan
Nous l'a racontée
Son histoire d'amour
Qui dure pas toujours
Et les sentiments
Qui font mal en d'dans
On a rigolé, on a rigolé
Quand l'vieux Jonathan
Nous l'a racontée
Une larme au bord
De ses grands yeux bleus
Mais c'était encore
Pour qu'on rigole mieux

Et le temps passait

Par un jour d'hiver
Il a fini son temps
Nous, autour de lui
Attendions comme avant
Il parlait tout bas
Mais savait, faut croire
Qu'la mort n'attend pas
La fin des histoires

J'en rigole encore, j'en rigole encore
Car avant de mourir
Il m'a dit : «Petit
Ris encore longtemps
Car ma chienne de vie
Je n'ai eu d'gratuit
Que l'rire des enfants.»
J'en rigole encore, j'en rigole encore
Car si tu m'entends
Mon vieux Jonathan
Dans ton paradis
Tu t'dis : «Le petit
Il rigole encore
Comme les enfants.»
J'en rigole encore, j'en rigole encore
Car si tu m'entends
Mon vieux Jonathan
Dans ton paradis
Tu t'dis : «Le petit
Il rigole encore
Comme les enfants.»
J'en rigole encore, j'en rigole encore
J'en rigole encore, j'en rigole encore

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La fille de famille

On voulait
un garçon
et ce ft une fille.
On se fit une raison,
Elle s'ra fille de famille.
On voulait un garçon
Et ce fut une fille,
Elle ira au couvent
Au couvent des Charmilles.
On voulait un garçon
Pour effacer les dettes,
Redorer le blason
Aux violons de leurs fêtes
Et pouvoir ordonner
Une bonne retraite
Sur leur têtes
Couronnées.

Puis arriva le temps
des rubans et des tresses,
Du premier sentiment
De pécher à confesse.
On lui ferma le seuil
De l'enfer des Poètes.
Le printemps est en deuil,
Marche en baissant la tête.
Elle pense au grand départ
Mais la règle est sévère :
Ni Villon, ni Ronsard
Ni Rousseau ni Voltaire,
Car pour sa condition
Une chose domine :
La divine
Distinction.

On marie aprêment
En conseil de famille :
ça vaut quoi ? Ça vaut tant.
Ça vaut plus notre fille.
Et puis vint le moment
De marcher à l'église
Le corps vêtu de blanc,
Le coeur en robe grise.
Elle n'eut pas le droit
Seulement d'être triste.
Peu importe la foi,
Il y eut des choristes.
Le blason est couvert,
On mari la richesse
De jeunesse
A l'hiver.

Le soir des noces elle ouvrit la fenêtre,
pour ne pas faire honte au printemps,
Puis elle laissa entrer l'hiver
Et se mit à lire un poème de Prévert.
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Pauvre diable

Un jour le diable
Est venu devant les notables
Je suis victime
D'être le diable et chaque crime
A son coupable
Si c'est personne ben c'est le diable
Qu'on en finisse
Je veux qu'on me rende justice
J'avoue d'avance
Je pue et j'avoue l'ignorance
Et puis le reste
J'avoue l'amour j'avoue la peste
Mais je récuse
Tous ceux qui prient et qui m'accusent
Je suis le diable
Mais je viens plaider non coupable
Mes bachannales
Restent et demeurent artisanales
Et mes colères
Font rire les savants de la terre
L'art maléfique
Du diable n'est pas atomique
Je joue aux filles
Et les savants aux bombes à billes
Panique aux juges
Voilà que le diable s'insurge
Ame et conscience
Ecoute diable la sentence
Tu es le diable
Tu es le mal indispensable
Pour l'équilibre
Il faut que le mal reste libre

La tête basse
Portant sa croix le diable passe
Il fait la ronde
Portant tous les péchés du monde
Du monde
Du monde
Du monde
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