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3.88/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1943
Mort(e) le : 30/04/2002
Biographie :

Sylvain Lelièvre (1943-2002) est un auteur-compositeur-interprète, héritier de la tradition des chansonniers québécois et figurant parmi les plus importants de la Francophonie, grâce à une œuvre riche et considérable.

Sylvain Lelièvre est né à Québec en 1943. Ce sont d’abord les arts plastiques qui le passionnent ; il étudie d’ailleurs à l’école d’architecture en 1961-1963 et se dirige ensuite vers la faculté des lettres de l’Université Laval. Son goût pour la musique est issu du film The Eddy Duchin Story. À partir de là, le piano s’impose à lui. À 16 ans, il écrit sa première chanson et il remporte quatre ans plus tard le premier prix du Concours International de Chanson sur mesure, avec sa chanson Les amours anciennes.

En 1968, il part de Québec et s’établit à Montréal. Il se fait d’abord remarquer par ses recueils de poèmes : Les trottoirs discontinus, en 1969, et Les sept portes en 1972. En 1975, il réalise un 33 tours dont la chanson titre, Petit matin, se hisse sur les palmarès des radios du Québec. L’année suivante Marie-Hélène, puis, en 1978, Lettre de Toronto, témoignent de la «manière Lelièvre». Môman est là (1979), Venir au monde (1981) et Rock, banana-split et crème soda (1983) et Tu danses trop vite (1986) et d’autres succès suivent. En 1976-1977, il signe la musique de deux comédies musicales pour leThéâtre de la Marjolaine, Les Héros de mon enfance, de Michel Tremblay, et Folies douces, de Roger Dumas. Il devient le premier lauréat de la Médaille Jacques Blanchet (1983), qui souligne chez lui «la persistance dans la qualité.» En 1994, son album Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves? le récompense du Félix du meilleur auteur-compositeur-interprète. Tandis qu’une autre facette du talent de Sylvain lelièvre nous est révélée alors qu’il publie, en 1996, un roman intitulé Le troisième orchestre chez Québec Amérique, qui rallie à la fois la critique et le grand public.

En 1998, Sylvain Lelièvre revient en musique avec Les choses inutiles, album acclamé par la critique. Il entame le nouveau millénaire avec la sortie de L’intégrale 1975-1989, pour lequel il obtient le Félix de la compilation de l’année. Le premier juillet 2000, dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal, il présente un spectacle en sextette dans lequel chansons, compositions instrumentales et standards de jazz sont réunis. L’accueil du public et de la critique est tel que le tournant jazz s’impose à lui. C’est ainsi que prend forme son dernier spectacle Ve
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Source : http://www.sylvainlelievre.com/blogue/
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Notre vie

Je marche près de toi
Tu marches près de moi
On dit que nous vivons ensemble
Moi je sais seulement
Que toute la vie ment
Si chaque jour ne nous rassemble
Sans toi je ne sais pas
Où trébuchent mes pas
Sans toi tous les soleils sont sombres
Sans toi tous les espoirs
Se maquillent de noir
Sans toi tout près de moi je sombre

On ne s’est pas connu
Simplement reconnu
Comme on reconnaît son visage
Dans le miroir sans tain
De deux regards certains
De n’être qu’un seul paysage
Et nous ne savons rien
Ni le mal ni le bien
Nous sommes nous deux sans comprendre
Et sans autre passé
Que cet amour blessé
D’être jour après jour plus tendre

Nous allons simplement
Comme vont les amants
Parmi les gestes et les choses
Qui font de chaque jour
Le chemin de toujours
Et nous ne croyons plus aux roses
Dites le verbe aimer
Dites le mois de mai
Dites les mots qui sont les vôtres
Jamais ceux que je sais
Ne sauront dire assez
Ce trop grand amour fou le nôtre
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Les amours anciennes

J’ai la nostalgie des amours anciennes
Au parfum d’été habillé de vous
Vous étiez dimanche au cœur des semaines
Vous étiez dimanche et l’air était doux
Que sont devenues les saisons anciennes
Au parfum d’été habillé de vous
Le temps est perdu qui est temps de peine
Le temps est perdu qui est loin de vous

À tuer mes jours d’aussi longue absence
Vous dûtes vieillir en tristes atours
Ne reste-t-il pas le soir d’une chance
Ne reste-t-il pas quelque carrefour
Qu’elles étaient folles mes promenades
Au fond des ruisseaux et des océans
Vous rappelez-vous nos mille noyades
Vous rappelez-vous ces lumineux chants

Que sont devenues les amours anciennes
Au parfum d’été habillé de vous
Le temps est fané qui est mort de peine
Le temps est fané qui est mort de vous
Ce ne sont que jeux que vaines images
Et je ne sais rien rien du tout de vous
Ni votre prénom ni votre visage
Et le temps a fui vers on ne sait où
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la mer est bleue le sable est blanc
et le temps s’amuse autrement

le soleil seul sait le secret
qui nous déchiffre discrètement

et rien de nous n’est singulier
sinon nous deux
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elle s’avance dans le soir
comme une aurore égarée
avec les courbes des montagnes
sous les bras
et la blessure du soleil fixe
à l’autre bout de l’eau

elle s’avance dans le soir
des dessins irréversibles intolérables

nous allons un autre fois gravir
le rocher de ceux qui n’ont rien
que l’espérance de l’amour
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Genèse

le premier Feu ce fut tes yeux
fruit double soleils ruisselants

le premier Ciel ce fut ton front
que tous les oiseaux reconnurent

la première Terre ton corps
dont on ne finit pas le tour

et l’Eau première ma liquide
toutes tes lèvres pour ma soif
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nous deux c’est plus que toi c’est plus que moi ensemble
c’est comme s’il manquait une personne au verbe
un pronom pour nous dire et dire plus que nous
nous deux que rien n’explique excepté l’évidence
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J’essaie de remettre les événements en ordre de manière à ne rien oublier, mais il y en a trop : trop de choses qui m’étaient jusqu’alors inconnues, interdîtes ou inaccessibles et qui m’ont été révélées d’un seul coup, en vrac, l’espace d’une soirée.

A bout d’insomnie, je note finalement dans mon journal : Tant pis pour le X-100. Désormais, tout pour le piano ! Je serai Eddy Duchin ou rien.
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Parole

Elle est inscrite dans mes mains
contre les lignes du destin
dans mes rêves les plus distraits
c’est toujours nue qu’elle paraît
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Le servant de messe en avait la patène pantoise.
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