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3.92/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1929
Mort(e) : 1997
Biographie :

Hubert Grenier (1929-1997), professeur de philosophie à Louis-le-Grand en khâgne pendant 25 ans, après avoir enseigné à Constantine, à Tunis, à Poitiers puis au lycée Lakanal, longtemps membre puis secrétaire du jury d'agrégation, est l'auteur de deux ouvrages : Les grandes doctrines morales et La connaissance philosophique.
On a publié sous le titre de "La liberté heureuse" un choix de ses cours, établis à partir de ses manuscrits par Ollivier Pourriol, ancien élève et ami.

Source : Amazon
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Dans ce monde, qui n’en est qu’un parmi tant d’autres, livré au hasard, qu’aucun dieu n’a façonné, qu’aucune finalité ne cohère, il n’y a que du vide traversé d’atomes errants. A ce tableau désolé, tout ce qu’on ajouterait ne serait que fantôme d’une vaine imagination.
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De ne pas avoir l’intellection de la justice mais de n’en être pas moins en mesure, grâce au soutien du discours, de distinguer l’injustice, telle est notre condition et tel est, entre le vide de l’opinion sentencieuse et la complétude d’une science ineffable, l’entre-deux socratique, l’entre-deux de la moralité.
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Le « contente-toi de peu » épicurien est interprété de travers si on y efface l’idée d’un contentement et qu’on la remplace par l’idée d’un amoindrissement.
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Entre les sophistes et Socrate, où est la différence? Si, pour ce dernier, les mots nous résistent, c'est en raison de leur participation aux idées qui les rend "symphoniques". L'idée est l'âme du mot. Quand nos propos sont inattention à l'Idée, quand elle s'absente des mots que nous proférons, notre langage se défait, il se décompose comme un cadavre. Pour Socrate le langage est le médiateur de la vérité.
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Vous ne bénéficiez pas du pouvoir de vous changer à votre guise mais vous avez, inné celui de penser, de développer votre pensée, de substituer à des idées encore inadéquates des idées adéquates. En ce cas vos passions, qui n’étaient que des idées tronquées, sans combat, s’évanouissent, comme les ténèbres disparaissent à l’éclat du jour.
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L’ironie socratique, adoptant les thèses de l’adversaire afin que leur propre développement les démente, repose sur la certitude qu’on ne bafoue pas impunément le langage et qu’il se venge tôt ou tard de ceux qui lui font proférer n’importe quoi.
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Je ne suis libre que dans la mesure où je ne coïncide pas avec mes états vitaux, où je ne me réduis pas aux vicissitudes de mon existence empirique, où ma véritable personnalité ne s’enserre pas dans ma biographie.
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Jeune, aucun des biens que, comme les autres hommes, Spinoza convoitait, ne le comblait. Il était malheureux. Quand il comprit pourquoi, il cessa de l’être. Il comprit que le vrai bonheur est de comprendre.
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Par rapport au corps, l’âme est un moins si elle ne fait que nous dépouiller de la quiétude animale, un plus si elle procure au bien-être organique l’amplitude que par lui-même il n’atteindrait pas.
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Je ne veux pas tant que je me demande ce que je veux, je ne voudrais jamais si j’attendais pour vouloir de savoir ce que je veux.
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Qui a écrit dans sa lettre « Oh ! je ne lui ai écrit qu'une fois, et même c'était, en partie, pour lui dire de ne plus m'écrire : mais malgré cela il m'écrit toujours ; et comme je ne lui réponds pas, je vois bien qu'il est triste et ça m'afflige encore davantage ; si bien que je ne sais plus que faire, ni que devenir, et que je suis bien à plaindre » ?

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