Nationalité : Japon
Né(e) le : vers 970
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Né(e) le : vers 970
Biographie :
Izumi Shikibu, née vers 970, est une poétesse japonaise de l'époque Heian.
Membre des trente-six poétesses éternelles et des trente-six poètes immortels du Moyen-âge, elle est une contemporaine de la poétesse d'Akazome Emon et de la dame de cour Murasaki Shikibu à la cour de Joto Mon'in.
Son oeuvre poétique est principalement composée de tankas (poème japonais sans rimes, plus vieux que le haïku dont il est souvent considéré comme l'ancêtre).
Izumi Shikibu, née vers 970, est une poétesse japonaise de l'époque Heian.
Membre des trente-six poétesses éternelles et des trente-six poètes immortels du Moyen-âge, elle est une contemporaine de la poétesse d'Akazome Emon et de la dame de cour Murasaki Shikibu à la cour de Joto Mon'in.
Son oeuvre poétique est principalement composée de tankas (poème japonais sans rimes, plus vieux que le haïku dont il est souvent considéré comme l'ancêtre).
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Citations et extraits (8)
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Mélancolie
comme les lucioles du ruisseau
de mon coeur
monte le désir
de mon âme ne sont-elles
pas les petites lanternes ?
-
Mono omoeba
sawa no hotaru mo
wagami yori
akugare izuru
tama katozo miru
(Recueil Goshui)
Ce qui est étrange en ce monde
ce corps qui ne vaut pas d'être vécu
mais auquel on tient
ce corps qui ne vaut pas d'être vécu
mais auquel on tient
C'est sur ma manche,
à moi qui suis oubliée par celui que j'ai rencontré
que tombe sans arrêt cette pluie,
me révélant
mon infortune
à moi qui suis oubliée par celui que j'ai rencontré
que tombe sans arrêt cette pluie,
me révélant
mon infortune
Ne supportant d'aimer si fort
je mourrai
un être qui me paraissait étranger
est devenu ma propre vie
je mourrai
un être qui me paraissait étranger
est devenu ma propre vie
Suis-je un être humain
moi qui dors sans m'étonner
de ce monde de rêve
que je vois, réellement, éphémère
643 - [Orphée n° 91, p. 33]
moi qui dors sans m'étonner
de ce monde de rêve
que je vois, réellement, éphémère
643 - [Orphée n° 91, p. 33]
L'amour par-delà la mort
Triste et désœuvrée, je me surprends à contempler le ciel
D'où pourtant il ne descendra pas.
Triste et désœuvrée, je me surprends à contempler le ciel
D'où pourtant il ne descendra pas.
Perles de rosée, rêves, monde, chimères,
tout,
par comparaison,
Est éternel
Si au printemps
le prunier ne fleurissait qu’en mon logis
celui qui m’a quittée viendrait l’admirer.
le prunier ne fleurissait qu’en mon logis
celui qui m’a quittée viendrait l’admirer.
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