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4.07/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Italie
Biographie :

Claudius Rutilius Namatianus est un poète et homme politique latin du début du Vᵉ siècle, païen, auteur d'un poème narrant son retour de Rome vers la Gaule, le De Reditu suo.

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Bibliographie de Rutilius Namatianus   (2)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Là le soleil paraît sans interruption, et il n'est pas jusqu'au jour que Rome crée pour elle, qui ne semble plus pur. Plus d'une fois mon oreille sous le charme perçoit l'écho des jeux du Cirque ; les acclamations qui redoublent annoncent que les théâtres sont pleins. Des cris familiers frappent les airs qui me les renvoient, soit qu'ils me parviennent en effet, soit que mon amour me fasse illusion.
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Qu'il me soit donné de finir mes jours sur la terre de mes pères ou que tu doives un jour être rendue à mes yeux, je vivrais heureux et ma félicité passerait tous mes vœux, si tu daignais garder toujours mon souvenir.
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Contre nous se lève Borée ; mais nous aussi, l’aviron en main, nous nous dressons avec ardeur contre lui, quand le jour éclipse les astres. Tout près de nous Populonia ouvre son rivage sûr, là où une baie naturelle se creuse dans les terres. Ici point de phare élevant dans les airs une construction massive et attirant les regards par un nocturne flambeau ; mais les anciens ont choisi comme poste d’observation un puissant rocher et à l’endroit où la cime escarpée domine et repousse le flot vaincu, ils ont fondé pour l’homme un château à deux fins : pour défendre la terre et pour envoyer des signaux en mer. On ne peut plus reconnaître les monuments des âges passés ; le temps, qui dévore tout, a détruit les murs grandioses. Il ne reste que des vestiges, une ligne de remparts effondrés çà et là ; sous de vastes décombres les toits gisent ensevelis. Ne nous indignons pas si les corps des mortels ont une fin : des exemples nous font voir que les villes peuvent mourir.
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Comme nous avançons dans la haute mer, voici que surgit Capraria, île repoussante toute remplie de ces hommes qui fuient la lumière. Eux-mêmes ils se donnent le nom grec de moines, parce qu’ils veulent vivre seuls, sans témoin. Ils redoutent les faveurs de la fortune, tout en en craignant les revers. Se peut-il qu’on se rende volontairement malheureux, par peur de le devenir ? Quelle est cette rage stupide de cervelles à l’envers ? À force de craindre les disgrâces, ne pouvoir souffrir non plus le bonheur ! Peut-être s’infligent-ils, vrais forçats, le châtiment qu’ils méritent par leurs crimes ; peut-être leur sombre cœur est-il gonflé d’un fiel noir. Ainsi un morbide excès de bile est la cause assignée par Homère aux désespoirs de Bellérophon ; car ce jeune homme ayant senti les traits d’une douleur cruelle était malade, lorsqu’il prit en haine, dit-on, le genre humain.
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C'est mon prompt retour qui t'étonnera plutôt, lecteur, et que je puisse me passer si tôt des attraits romains. Est-il séjour trop long pour ceux qui vénèrent Rome leur vie entière ? Non, rien n'est long de ce qui ne cesse jamais de plaire.
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Ecoute, ô reine si belle d’un monde qui t’appartient, ô Rome, admise parmi les astres du ciel ! Écoute, mère des hommes, mère des Dieux, tu nous rapproches du ciel par tes temples. C’est toi que je chante, que toujours, aussi longtemps que le permettrons les destins, je chanterai ; personne ne peut rester vivant et perdre ton souvenir.
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Humide de rosée, l'aurore brillait dans un ciel empourpré ; nous déployons nos voiles qui, dociles, se gonflent bien.
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Dans ses entrailles mises à nu il a caché un ennemi en armes, la trahison qui porte le désastre à l’intérieur ayant plus libre jeu. Rome elle-même, Rome était ouverte à ses suppôts en fourrures de bêtes ; elle était captive avant d’être prise.
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O Rome, tu as donné une unique patrie à des peuples divers. Tu as été la bienfaitrice des méchants que conquit ta domination. En offrant à tes vaincus le partage de tes droits, tu n’as fait qu’une ville de ce qui était le monde entier
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Ne nous indignons pas si les corps des mortels ont une fin : des exemples nous font voir que des villes peuvent mourir.
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