Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le
28 mars 1934
Biographie :
Parallèlement à ses universités (Sciences-Po Paris et Doctorat d’État en Droit public), Paul Farellier (né en 1934, à Paris) entreprend, d’abord en autodidacte, puis sous la direction de Fernand Lamy, de longues études musicales qu’il abandonnera vers la trentaine. Il fera toute sa carrière professionnelle dans l’industrie, comme juriste international.
Sa production poétique couvre une quarantaine d’années, à partir de la fin des années soixante. Il collabore à de nombreuses revues, pour des poèmes mais aussi des chroniques, notes et études, notamment et de façon régulière à La Revue de Belles-Lettres (Genève) et surtout à la revue Les Hommes sans Épaules, au sein de son comité de rédaction, avec Christophe Dauphin, Elodia Turki et Alain Breton. Il est membre du jury du Prix Louis Guillaume («Prix du Poème en Prose Louis Guillaume»).
Ce n’est que vers la cinquantaine, en 1984, qu’il publie son premier recueil, au prestigieux Pont de l’Épée de Guy Chambelland. Suivront d’autres recueils chez le même éditeur, puis chez d’autres, dont les éditions de L’Arbre à paroles, où paraît la trilogie qui marque le pic de l’œuvre : Dans la nuit passante (2000), Tes rives finir (2004), Parlant bas sur ciel (2004).
La Société des Gens de Lettres a décerné son Grand Prix de Poésie 2015 à Paul Farellier, pour son livre, L’Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013. L’Entretien devant la nuit rassemble en 686 pages, avec une postface de Pierrick de Chermont, l’intégrale de l’œuvre poétique de Paul Farellier, soit dix livres (dont les quatre premiers sont épuisés depuis de nombreuses années), publiés entre 1984 et 2010, auxquels vient s’ajouter Chemin de buées, qui regroupe les poèmes inédits de 2009 à 2013.
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Œuvres:
L’Intempérie douce (Le Pont de l’Epée, 1984), L’Ile-cicatrice suivi de L'invisible grandit (Le Pont de l’Epée, 1987), Une main si simple (Le Pont sous l’Eau, 1989), Où la lumière s’abrège (La Bartavelle, 1993), À l’obscur et au vent (L’Harmattan, 1996), Dans la nuit passante (L’Arbre à paroles, 2000), Tes rives finir (L’Arbre à paroles, 2004), Parlant bas sur ciel (L’Arbre à paroles, 2004), Vintages – Rétrospective 1968-2007 (Les Hommes sans Épaules, 2008), Une odeur d’avant la neige (L’Arbre à paroles, 2010), L'Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013, (Les Hommes sans Epaules, 2014), Grand Prix de Poésie de la SGDL 2015
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