Un roman jeunesse mais qui peut largement s'adresser à un public adulte. L'écriture est fluide, les pages se tournent rapidement. Certains passages sont très beaux notamment celui de Hugo et son anniversaire. Les personnages ne sont pas clichés à mourir comme dans beaucoup de romans jeunesse, ça fait du bien ! Chacun ont leur importance. Ils sont tous des héros quelque part. - Sergeï, le Russe mérite une mention spéciale à lui tout seul. Un adulte qui dans ma tête était représenté par Rubeus Hagrid ! Haha. C'est le personnage que j'ai trouvé le plus intéressant au point que j'adorerai lire une histoire ciblée sur cet homme. La fin est super bien maitrisée dans les révélations étonnantes, et qui est très belle. L'histoire s'est clos en beauté en donnant des réponses à nos questions. Je souhaite une excellente continuation à cette autrice !
A Lengelbronn, dans un jardin luxuriant, un déjeuner en plein air réunissait la jeunesse dorée de l’empire. Les ombrelles déployés pour protéger les dames des morsures du soleil éclataient en couleurs chatoyantes au-dessus des bosquets de fleurs. Le tintement des couverts et des verres entrechoqués s’élevait de la petite assemblée qui conversait joyeusement.
Sur la photo, c'était lui.
Le garçon réalisa qu'il était mort, et que l'instant auquel il assistait était son propre enterrement.
Giselle posa délicatement sa plume sur son bureau et étudia la lettre qu’elle venait de rédiger. Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres : l’arrondi des boucles et la manière penchée, les petits défauts et l’appui de la main sur les fins de phrase…tout était en tous points identique à l’original.
Giselle était sûre de son talent. La broderie faisait partie des nombreux domaines qu'on lui avait enseignés dès son plus jeune âge. Elle avait mis dans son travail, tout son coeur et toute sa reconnaissance. Elle espérait que ses sentiments sincères se dévoileraient dans les plis de tissus et de dentelles.
Lauvia ne répondit rien, perdue dans ses pensées. Elle finit par soupirer et replongea dans sa lecture. Elle ne partait jamais en voyage sans la compagnie de plusieurs livres. Il y avait une valise entière d’ouvrages dans ses bagages.
Un sourire carnassier apparut sur son visage : la détermination de la jeune femme à se venger lui faciliterait grandement la tâche. Les colères féminines étaient les plus froides et dangereuses. La convaincre ne serait pas difficile.
Pardonnez-moi, mademoiselle, mais c’est pas pour rien que la Mère est une femme. Les hommes sont ce qu’ils sont, parfois des lâches et des imbéciles. Leur courage, faut pas oublier qu’il pendouille au fond de leur culotte.
On m’a souvent dit que vous étiez une personne froide et sans émotions. Maus depuis le jour où Danil vous a amenée à moi, je peux dire que je ne suis pas d’accord, vous êtes une vraie passionnée.
la détermination de la jeune femme à se venger lui faciliterait grandement la tâche. Les colères féminines étaient les plus froides et dangereuses. La convaincre ne serait pas difficile.