"Jessica est devenue un ouroboros cinématographique. Un serpent se dévorant la queue, s'enroulant sur lui-même pour l'éternité. Plus j'imagine ce reptile tournoyant indéfiniment, plus ses écailles prennent la forme de vignettes en celluloïd. Quand le serpent change de peau, sa mue translucide passe à travers le projecteur. Les images piégées dans chaque écaille trouvent ainsi leur chemin jusqu'au grand écran. Jessica remplit cette vaste toile, et elle me tend la main.
Le film n'aura jamais de fin. Sa boucle perpétuelle se déroule à l'infini. On racontera l'histoire de Jessica pour l'éternité. Elle a trouvé un nouveau public.
Du sang neuf.
C'est exactement ce qu'elle voulait.
Trouver du sang neuf."