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3.83/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) à : Pietermaritzburg , le 06/07/1937
Mort(e) à : Serowe, Botswana , le 17/04/1986
Biographie :

Bessie Head est une écrivaine de langue anglaise.

Elle est née d’une riche Blanche sud- africaine et d’un serviteur noir alors que les relations entre Noirs et Blancs y étaient encore illégales. La mère fut déclarée malade mentale et envoyée dans un lieu retiré pour donner naissance à Bessie afin que les voisins ne puissent rien savoir. Les faits exacts de cette naissance sont néanmoins débattus sans que l’on puisse clairement établir ce qui relève de la fiction et de la réalité. Après le suicide de sa mère, Bessie Head est élevée par des parents aisés puis dans un orphelinat.

En janvier 1957, elle acquiert son diplôme d’institutrice et enseigne dans la banlieue de Durban. Puis elle travaille comme journaliste pour le "Golden City Post" et le "Drum" magazine. Elle publie sa première nouvelle en 1951.

Elle rejoint le Pan Africanist Congress (PAC) en 1960 et épouse Harold Head en 1961. Le couple se sépare en 1963.

En 1964, elle quitte l’Afrique du Sud avec son fils pour le Botswana encore sous protectorat britannique, y demande l’asile en vertu de son implication dans la politique panafricaine. Il lui faut 15 ans pour obtenir la nationalité botswanienne, en 1979.

Elle s’installe à Serowe, connu parce que capitale historique des Bamangwato et pour son école expérimentale Swaneng fondée par Patrick van Rensburg.

Bessie Head sera institutrice jusqu'à sa mort à la suite d'un hépatite à l'age de 49 ans, alors que son écriture commence à être reconnue.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Bessie Head
" Qu'est-ce qui ne va pas? " demande le médecin de l'hopital ( psychiatrique ) de Motabeng . Elle détourne son visage et dit avec une tristesse infinie : "Je n'aime pas les gens " .
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Il fallait se montrer indulgent envers tous les êtres vivants. On prenait bien en considération la vie de gens véritablement malfaisants, qui n’avaient que trop longtemps dit à des gens sans défense le genre de choses qui s’appliquaient réellement à leur propre cœur pervers et dépravé. Ceux qui crachaient sur ce qu’ils pensaient être inférieur étaient réellement les gens « inférieurs, immondes » de cette terre, parce qu’il est impossible que des gens respectables puissent se comporter ainsi. (p. 22)
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L’amour que l’on porte à l’humanité offre la meilleure des bases pour changer le monde. (p. 14)
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l'erreur fondamentale a été de reléguer tout l'aspect sacré des choses à un être invisible là-haut dans le ciel
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"Why should men be brought up with a false sense of superiority over women?"
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