AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anne von Canal (19)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Scott est mort

Anne Von Canal nous propose avec ce roman une cartographie mélancolique de l'âme humaine lorsque l'on perd un être cher, perdu de vue pendant de nombreuses années, sans avoir pu tout se dire.



Comme décors nous sommes transportés en Antarctique lors d'une expédition scientifique, au milieu d'un froid extrême, sur un camps isolé de tout, propice à une plongée intérieure vers des souvenirs lointains, des souvenirs d'enfance et de jeunesse, de quoi entamer un deuil de manière fort sombre. Je vous le dis tout de suite, c'est un livre dur et qui peut vous toucher fortement.



La chef d'expédition, personnage principal, a une personnalité assez rude, passionnée par son métier mais blasée par les années. Elle à un caractère complexe et le fait d'y placer la mort d'un proche donne la gravité du récit.



Visuellement les décors sont superbes, on passe de l'Antarctique à l'Allemagne selon les moments, le présent ou les souvenirs du passé.



Ce fût un beau moment de lecture grâce à la plume d'Anne Von Canal, simple et belle, servant une histoire sincère.



Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          170
Ni terre ni mer

Lorsqu'on entre dans cette lecture, on y plonge lentement mais sûrement. Cela commence par un drame, un naufrage. Et puis petit à petit, l'on entre dans la vie, les vies de Laurits, un homme, un fils, un enfant puis un adulte, qui se cherche, mais surtout, c'est l'image d'un père qui est dépeinte.



Avec une grande maîtrise du romanesque, Anne Von Canal m'a complètement bouleversée. Son écriture est juste, elle nous fait adhérer immédiatement à cette atmosphère lugubre, où se mêlent un lourd passé et une envie de se tourner vers le futur.



C'est un roman sur le deuil des choses de la vie. Laurits qui fait le deuil de sa passion, Laurits qui fait le deuil de son enfance et de son insouscience, Laurits et le deuil de son histoire d'amour, puis Laurits et le deuil de sa carrière de médecin gynécologue, Laurits et le deuil de son enfant. Mais pour autant, ça n'est pas déprimant. C'est un beau roman, qui nous entraîne dans les entrailles de l'Histoire à travers l'histoire de ce héros qui voulait juste jouer du piano. La confrontation entre le père de Laurits, strict et austère (dont les idées sur la femme en général et l'avenir de son fils sont bien moches...) et la mère, artiste et rêveuse, est cruelle et dramatise la situation de Laurits, coincé entre les deux. Dans ce roman nous voyageons entre pays du Nord, Stockholm et pays de l'ancienne URSS mais aussi sur les mers et les océans. C'est un roman emprunt de nostalgie et de pardon.



Avec un roman qui joue sur les flash-backs, les passages comme dans un journal de bord, avec des coordonnées géographiques (eh oui je me suis amusée à les retrouver sur Google Earth pour savoir où se trouvait Laurits à chaque passage), l'esprit vagabonde dans une sorte de grande enjambée de la vie d'un homme.



J'ai été très, très émue, surtout à la fin, car j'avoue avoir trouvé le début un peu long. Mais lorsque le passé de Laurits Simonsen refait surface, tout devient plus intéressant, l'écriture est magnifique, poétique, avec un style subtil qui parvient à nous faire lire avec enthousiasme les différentes vies de cet homme et la reconstruction qu'il va tenter d'opérer pour panser les plaies du passé, en blessant beaucoup de gens sur son chemin. A lire!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
Commenter  J’apprécie          130
Scott est mort

Tout d'abord, je remercie une nouvelle fois les Editions Slatkine et Cie. de m'avoir envoyé ce livre.

Lorsque Hannah, glaciologue, est en expédition dans l'Antarctique reçoit un message annonçant la mort de sa meilleure amie les souvenirs remontent en surface et pas forcément au meilleur moment, une tempête, un WhiteOut, blanc dehors, est annoncé.



J'étais très emballé de lire ce roman d'Anne Von Canal, auteure que je ne connaissais pas, ayant pour sujet les souvenirs, l'expédition de glaciologie dans l'Antarctique, me plaisaient bien. Malheureusement, et ce n'est pas souvent, ce livre me fit l'effet d'un pétard mouillé. Peut-être n'étais-je pas dans le bon moment, dans un état réceptif, mais je ne suis pas arrivé à entrer dans ce roman et je l'ai laissé à la page 85 de cette histoire qui en compte seulement 185, je ne ressentais pas d'émotion, je n'entrevoyais pas du tout où cela m'emmenait. Pourtant c'est bien écrit, bien décrit.



Je tenterai de le lire plus tard, ne serait-ce que pour avoir confirmation ou infirmation de cette première sensation.

Je ne le déconseille, ni le conseille pas. Je reste seulement sur ma faim que j'espère satisfaire.



P.S. : Après avoir rédigé ma critique, j'ai lu comme à chaque fois les autres chroniques de mes co-babéliotes et cela confirme mon sentiment de ne pas avoir commencé ce livre dans les bonnes dispositions. A plus tard...
Commenter  J’apprécie          83
Scott est mort

J’avais fêté mes dix ans de blog en offrant le très beau Ni terre ni mer d’Anne von Canal (gros coup de coeur de 2016) à mes lecteurs. Slatkine & Compagnie était alors une toute jeune maison d’édition, elle fête cette année ses trois ans… J’ai été ravie de lire de nouveau cette auteure avec son dernier titre. Dans ce roman, nous rencontrons Hannah, glaciologue en mission en Antarctique. Alors que la tension est à son comble parmi leur petite équipe, et que chacun doit rester concentré, Hannah reçoit un message de son frère. En objet, est noté ceci : Scott est mort. D’abord agacée, Hannah est finalement d’heure en heure poursuivie par cette phrase qui fait remonter en elle bien des souvenirs. Enfant, elle vouait un culte à l’explorateur Roald Amundsen qui fut le premier, en 1905, à franchir le passage du Nord-Ouest qui relie l’océan Atlantique au Pacifique dans le Grand Nord canadien. Il commandera plus tard l’expédition qui, la première, atteindra le pôle Sud. Avec son frère Jan et sa meilleure amie Fred, ils jouaient à endosser le rôle de ces explorateurs du froid. Hannah était Amundsen, tandis que Jan était Wilson et Fred le capitaine Scott, rival malheureux de Amundsen, mort d’épuisement, de faim et de froid, lors de sa deuxième expédition en Antarctique. Hannah se souvient de la longue amitié entretenue avec Fred, puis à l’approche de leurs études supérieures, qu’ils rêvaient de faire ensemble, de sa fuite et de son abandon. Mais Hannah a de lourdes responsabilités dans la mission qu’elle dirige dans le présent, et ses accès de rêverie soudaines peuvent mettre en péril le projet et son équipe… Si vous aimez comme moi les récits du froid, l’Antarctique, vous serez séduits par ce récit où couve la tempête, et où les conditions de vie spartiates soudent ou divisent. Vous aimerez aussi rencontrer l’insolente et mystérieuse Fred, et l’enfance dans ce qu’elle a de plus flamboyant et imaginatif. Une lecture dépaysante, qui se pose aussi la question de ce que nous avons bien pu faire de nos dix ans !
Lien : https://leslecturesdantigone..
Commenter  J’apprécie          40
Scott est mort

Un très beau livre qui nous parle, d’amitié, de mort, d’explorateurs et d’Antarctique. Une immersion complète dans le grand nord, dans une petite tente qui protège à peine de la chute des températures. J’ai été engloutie par le blanc de la neige, une atmosphère froide et dangereuse parfaitement rendue par l’auteur. Le personnage principal de ce récit est Hannah, une scientifique glaciologue qui semble perdre pied au beau milieu d’une expédition importante. J’ai sentie chez Hannah, un grand professionnalisme avec un côté cheftaine dominante, elle peut paraître parfois désagréable et pénible à suivre. Ses relations avec les autres membres de l’équipe sont distantes et grincheuses ce qui fait apparaître une certaine vulnérabilité dès le départ de l’aventure. De sa vie privée on ne sait que peu de chose, elle apparaît bien vide pourtant dès qu’elle reçoit un courrier électronique de son frère lui annonçant le décès de sa meilleur amie, elle va être submergée par les souvenirs de son enfance. On navigue ainsi entre les souvenirs écrits comme des flashes et la réalité de son travail de glaciologue. Lorsqu’une tempête se prépare et menace la poursuite de leur étude, c’est aussi bien valable dans sa tête que climatiquement parlant. Le flot incessant des réminiscences va-t-il prendre le pas sur la raison ? Trop de questions restent sans réponse et la perte de contrôle semble inéluctable d’autant plus que l’ambiance entre les chercheurs se dégrade au fur et à mesure que la tension monte. J’ai apprécié ma lecture même si je n’ai pas trouvé de réponse à mes questionnements, cela à au moins le mérite de laisser au lecteur le choix des solutions à trouver dans son imaginaire. Mais j’ai attendu longtemps une explication qui n’est jamais venue de quoi rester légèrement frustrée, ceci dit cette histoire nous est contée avec tant de sincérité et une certaine poésie que je ne peux que vous en recommander sa lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Ni terre ni mer

oici donc ma troisième et dernière participation au challenge d’Éva. Un livre de langue allemande que j’ai lu grâce à la traduction d’Isabelle Liber. Mes trois coquillages prouvent que je n’ai pas été complètement conquise. Pourtant je suis sûre de l’avoir acheté après une recommandation lue sur le blogosphère. Ce roman m’a permis de me remettre en mémoire l’horrible accident du ferry Estonia entre l’Estonie et la Suède, accident qui a causé la mort de 852 personnes en 1994. Mais si ce naufrage est bien le point central du roman, celui-ci raconte surtout la difficulté de rapports entre un fils et ses parents. Laurits Simonsen rêvait d’être pianiste, mais son père d’une sévérité et d’un égoïsme à toute épreuve l’a forcé à devenir médecin. Le jour où Laurits comprendra l’ampleur des manœuvres de son père, il fuira s’installer en Estonie.

De ruptures en ruptures, de drames en drames, il est, à la fin de sa vie, redevenu pianiste sous l’identité de Lawrence Alexander, loin d’être un virtuose, il anime les croisières et tient le piano-bar. C’est ainsi que nous le trouvons au deuxième chapitre du roman, le premier étant consacré à l’appel au secours de l’Estonia le 28 septembre 1994. Les difficultés dans lesquelles dès l’enfance le narrateur s’est trouvé englué à cause de l’égo surdimensionné d’un père tyrannique nous apparaît peu à peu avec de fréquents aller et retour entre le temps du récit et le passé du narrateur.



Le récit est implacable et très bien mené mais alors pourquoi ai-je quelques réserves, j’ai trouvé le récit un peu lourd, très lent et trop démonstratif pour moi. J’ai vraiment du mal à croire au personnage du père mais peut-être ai-je tort ! Il existe, sans doute des êtres incapables à ce point d’empathie ! Je pense, aussi, que je lis beaucoup de livres et que j’en demande peut être trop à chacun d’entre eux. Mais, à vous, donc de vous faire une idée de ces quelques « feuilles allemandes ».
Lien : http://luocine.fr/?p=11084
Commenter  J’apprécie          30
Scott est mort

J’ai trouvé ce roman très original, bien différent de tout ce que j’ai pu lire, et pourtant je n’arrive pas à mettre exactement le doigt sur ce qui me donne cette impression…

La narratrice est une glaciologue en pleine mission polaire, sur le point d’accomplir ce pour quoi elle a travaillé toute sa vie. D’ailleurs, elle rêve depuis son enfance de devenir exploratrice polaire : avec son frère et sa meilleure amie, ils y ont joué maintes et maintes fois, jusqu’à prendre les rôles de trois fameux explorateurs, dont celui qui a « découvert » le Pôle Sud.



Les quelques 150 pages du romans sont donc de constants aller-retours entre l’expédition professionnelle de Hanna et ses souvenirs de la meilleure période de sa vie, celle du trio Amundsen, Scott et Oates. Les souvenirs, douloureuse nostalgie, remontent, car un message de son frère l’informe que « Scott est mort ». Scott, le surnom de la meilleure amie qu’elle a jamais eue et qu’elle a perdu de vue depuis bien longtemps…



Je n’ai pas lu ce roman très vite et pourtant il m’a happée très facilement ; j’oubliais totalement le monde extérieur entre ses pages. Entre la tension de l’expédition de Hanna, aux réactions imprévisibles qui m’ont un peu fait penser à une ambiance de thriller, et la douceur chaleureuse des souvenirs, je me sentais plutôt bien dans cette histoire.



Ce roman est au final assez mystérieux, c’est une tranche de vie, une tranche de passé. Il aborde de front la solitude et la perte d’une amitié.



J’ai beaucoup aimé ce roman sensible et original. Avec l’évocation de la glace et du froid, c’est parfait pour cette période de l’année !

Commenter  J’apprécie          30
Ni terre ni mer

Ce roman se lit comme un journal de bord ce qui semble assez logique puisque nous sommes à bord d'un grand bateau qui s'éloigne de Venise. Lawrence Alexander y est pianiste, il joue pour les croisiéristes et il fuit sa vie. Le texte décrit parfaitement l'état d'esprit dans lequel se trouve cet homme qui va tenter de se (re)construire, entre terre et mer, au-delà de ses souvenirs et de ses angoisses, avec pour défi de ne pas sombrer. Un premier roman bouleversant, traduit de l'allemand, publié par une maison d'édition courageuse. Une belle partition.
Commenter  J’apprécie          20
Ni terre ni mer

Émue... Ébranlée... Bouleversée... Émotionnée... les mots me manquent! Et pourtant, ces mots sont portés si haut par la plume de Anne Von Canal.



J'ai du mal à réaliser que je me sois laissée porter si haut par la vague qui m'a submergée. J'aime les mots qui sonnent et qui résonnent en moi à l'infini.



J'étais passée à côté de ce livre, paru en 2016, mais c'est d'une pépite dont nous parlons là. Êtes-vous prêts à vous faire dépasser par vos émotions?



Un roman entre aujourd'hui et hier, entre Stockholm et Tallinn, avec une question : existe-t-il de l'ombre dans la lumière? De la lumière dans l'ombre? La vie n'est elle qu'un éternel recommencement? Une course folle au bonheur? Peut-on se relever plusieures fois? Renaître?



Je ne veux pas en dire trop pour vous laisser découvrir ce roman magique, dans lequel on tombe au fil des pages... J'ai envie de partir, là-bas... là où la nuit ne tombe jamais, et où les vagues charrient sur le sable les voix des familles désunies...
Commenter  J’apprécie          10
Scott est mort

En voilà un bien triste titre pour un beau récit d’évasion. Avec lui, vous embarquez pour un voyage dans des contrées glaciaires et une plongée dans des souvenirs d’enfance. Si la fin laisse un sentiment d'inachevé (elle ne m’a pas plu du tout ! ah ça non...), j’ai adoré tout le reste. Pouce levé pour l’ambiance si bien retranscrite. Rien que pour ça je vous le recommande à 100%.



Thèmes : expédition au pôle sud, chercheurs scientifiques, deuil d’une amitié, souvenirs d’enfance, introspection, exploration.



Pour vous expliquer à quel point j’ai aimé l’atmosphère et tenter de vous convaincre de lui laisser sa chance, je vais faire appel à votre imagination. Et pour faire plus simple on va se tutoyer.



LE JEU DES SOUVENIRS

Imagine-toi dans la peau d’un glaciologue parti en expédition. Après une journée à sonder la glace pour la faire parler, tu rentres au campement éreinté. Le soir, alors que tu réchauffes tes membres congelés, tu reçois une transmission spéciale annonçant que ton amie d’enfance est morte. Onde de choc. Tu n’étais pas préparé à cette deuxième mort. À tes yeux ton amie était déjà sortie de ta vie le jour où elle a mis les voiles sans aucune explication. Disparue du jour au lendemain. Le soir venu, alors que tu cherches le sommeil dans un silence abyssal, elle t’apparaît dans un rêve éveillé. Dès lors, tu n’auras de cesse de faire des allers-retours dans vos souvenirs communs.



AMBIANCE GLACIALE

Au petit matin tu sors prendre des mesures. Une étendue de glace réverbère la lumière blanche du soleil, t’obligeant à plisser les yeux. Tu détournes le regard et vois arriver un tourbillon de glace. Le vent se lève soudain, la tempête s’annonce. Le temps se fige. Au loin tu aperçois le campement. Pris de vertiges, ton amie se rappelle à toi dans un flash lumineux. Elle qui aurait dû faire partie de cette expédition, c’était votre rêve d’enfant. Tu chasses cette image, tentes de reprendre tes esprits. L’angoisse te saisit. Tu ne discernes plus le campement. Le rejoindras-tu à temps ?
Commenter  J’apprécie          10
Scott est mort

Jolie découverte que cette auteure allemande, Anne Von Canal, que je ne connaissais pas. Je me suis littéralement fait surprendre par ce roman dont je ne savais pas trop quoi penser sur les premières pages et encore moins avant de l’ouvrir. En fait, je le trouvais assez énigmatique.



Le mystère est levé, c’est un beau roman sur l’amitié, l’enfance et ses rêves d’absolu et leur inévitable “évaporation”. Y voir peut-être un lien métaphorique avec cette glace qu’étudie Hanna, qui garde le passé en mémoire avant de fondre et de n’en garder aucune trace.



Hanna et Jan sont frère et sœur et partagent les mêmes jeux d’exploration rejouant à l’infini la première découverte du pôle sud par Manundsen (1911), puis par l’équipe de Scott en 1912, où tous périrent lors du retour à cause de l’inadaptation de leur expédition aux terribles conditions de celle-ci et des très mauvaises conditions climatiques.



Quand Fred, la fille du Pasteur rejoint leur petite bande et partage leurs jeux, ils deviennent CES explorateurs : une seule et même équipe où se fondent Manundsen, Scott et l’un de coéquipiers Wilson), inséparables à la vie à la mort comme le sont les serments d’enfant, décidés à prolonger ce projet à leur manière dans leur vie d’adulte.



Hanna deviendra glaciologie, elle lit l’histoire du climat dans la banquise et elle est partie cette année là comme chef d’expédition en Antartique quand elle reçoit le mail de son frère : “Scott est mort”. C’est tout sauf le bon moment mais elle n’y peut rien, resurgissent alors des profondeurs tous les souvenirs et l’incompréhensible disparition de leur vie, de leur amie Fred.



Pourquoi ? Qu’est ce qui a pu se passer ?

LIRE LA SUITE SUR MON BLOG :-)
Lien : https://livresalire.com
Commenter  J’apprécie          10
Scott est mort

Tout d'abord je tiens à remercier les éditions SLATKINE  ET COMPAGNIE pour m'avoir adressé ce livre.





Début du livre



Notre cœur ne bat plus 

Un silence lisse comme les mailles recouvre le plateau glacé.

La toile de tente va doucement dans le vent, rien d'autre .

Quelque chose est arrivé.

Je me redresse







Anna  est glaciologue.

Alors qu'elle est en mission sur la banquise en Antarctique, une de ses collègues lui fait savoir qu'elle a reçu un mail de son frère.

Hanna lui dit de le supprimer mais cette dernière le sauvegarde.

Et quelques temps après Hanna l'ouvre et vois cette phrase de son frère :



  Scott est mort







À partir de là ses souvenirs reviennent.

Elle se remémore sa rencontre avec Fred alors qu'elle était enfant. Cette petite fille de pasteur vivant dans des conditions très religieuse avec une mère pas facile.





Avec son frère Jan et Fred, Hanna va vivre et faire les 400 coups. Des souvenirs vont imprégner leurs mémoires et y restés gravés pour toujours.



Tous les trois ils vivent de belles aventures pendant plus de 10 ans. 



Et un jour Fred, dit Scott disparaît sans dire un mot à ses deux amis.



Ensemble ils rejouaient l'histoire de Amundsen, Scott Bowers et Evan, personnages qui ont marqué l'histoire après leur expédition sur la banquise dans l'antarctique.



(Cette histoire qui est également contée dans un des titres de Mecano groupe espagnol. )



L'auteur arrive à jongler avec les deux périodes, sans souci et sans que le lecteur ne perde le fil.

On distingue bien la narration des souvenirs et de l'épopée actuelle qu'Hanna vit avec ses amis-collègues sur la banquise.



Le personnage principal de par les conditions météorologiques, à tout le loisir de ressasser ces souvenirs d'enfance avec Fred. Elle et ses collègues affontent une tempête qui les empêche de travailler comme ils l'avaient prévu.



Malgré son caractère dur et complexe, Hanna laisse entrevoir avec cette nouvelle, sa mélancolie et sa tristesse de n'avoir pas su faire perdurer cette amitié qu'elle croyait éternelle.





La nature de l'histoire  : un roman



Le décor : sur la banquise dans l'Antarctique 



Le style de l'auteur : posé avec des mots simples. Deux périodes sont présentes dans ce livre.



- l'enfance et l'adolescence d'Hanna



- la vie actuelle et son métier de glaciologue.







Sur la forme de l'histoire : 



De nombreux chapitres sont présents dans ce livre.



Le texte est très aéré et la plume très fluide ce qui en fait une lecture très agréable.



Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livres mais de temps en temps c'est sympa.



Conclusion : 



Un joli livre bien écrit et qui sort de l'ordinaire.



Je vous le conseille.
Commenter  J’apprécie          10
Scott est mort

Il faut savoir que c’est un cours roman, mais qui est riche est intense. ; cela est dû je pense à la plume d’Anne Von Canal. En effet le style est assez soutenu, pas forcément fluide mais très belle. Chaque phrase est une poésie qui rend le récit profond et fort.



Pourtant l’histoire en elle-même est un peu du déjà vue, mais cela ne m’a pas empêché de vouloir comprendre, et suivre le récit. Dans ce texte il est question d’amitié, mais tellement profonde qu’on le différencie à peine avec de l’amour. J’ai aimé cette force qui unissait nos trois protagonistes. C’est naturellement que j’ai été prise dans leurs passés, je faisais un peu partie de leur bande et je voulais savoir ce que chacun était devenu.



En parallèle nous nous plongeons au cœur des glaciers, et j’ai pu découvrir le métier de glaciologue qui m’a intrigué, j’ai maintenant une grande estime pour ces hommes et ces femmes qui font ce beau métier. Et puis il est vrai que Hanna est un personnage féminin très fort et respectable, elle gère une équipe d’homme dans des conditions difficiles, mais se préserve grâce à une carapace qui se fissure dès la réception de ce mail..



Mon seul regret est la fin, j’aurais voulu en savoir plus, je ferme ce roman avec trop de questions et cela me gêne un peu. Je n’en dirai pas plus de peur de spoiler.
Lien : https://lalectricedyslexique..
Commenter  J’apprécie          10
Scott est mort

Le blog me permet de faire un peu mon introspection. Je ne vais pas dire qu’il me rend meilleure, ce serait lui donner bien trop de pouvoir, mais il me rend curieuse et fait voler en éclat un certain nombre de certitudes que je pensais avoir. L’une de ces certitudes concerne la littérature allemande.



Alors, a priori, je n’aime pas la littérature allemande. Parce que je trouve que la plupart du temps, quand je lis un livre allemand, les images qui me viennent en tête sont toutes grises. Et cela arrive même quand je ne sais pas que l’auteur est allemand. Je vois des images grises, je fais des recherches sur l’auteur et hop, il est allemand.



Mais ce qui est « sympa » avec les certitudes, c’est qu’elles aiment bien vous faire passer pour des idiots. Enfin, en tout cas mes certitudes aiment bien me mettre dans des situations inconfortables. Alors, bon, avec l’habitude et le blog, j’ai appris à faire avec et à découvrir toutes les exceptions qui ne confirment pas du tout la règle…



Et j’ai découvert que certains auteurs allemands pouvaient se ranger directement dans la liste de mes auteurs favoris. Comme Benedict Wells, publié chez Slatkine & Cie, une maison d’édition que j’aime beaucoup. J’ai eu un gros coup de cœur pour Benedict Wells (que j’adorerais rencontrer un jour).



J’avoue que j’ai confiance dans les choix éditoriaux de Slatkine & Cie, étant donné les jolies découvertes que j’ai pu faire, alors je me suis laissée tenter par Scott est mort de Anne Von Canal. Le titre m’a intriguée, le beau bleu de la couverture aussi. Je me suis plongée dans ce roman sans attendre.



Avec cette très longue introduction, je suppose que si vous ne le saviez pas, vous vous doutez que Anne Von Canal est Allemande. Je ne connaissais pas du tout cette écrivaine, qui a pourtant remporté un certain succès avec son premier roman, Ni terre, ni mer.



Scott est mort, un titre étrange. Pas très joyeux. Mais surtout un titre plein de sens. L’héroïne, enfant, s’est passionnée comme son frère pour les aventures des explorateurs Robert Falcon Scott et Roald Amundsen. Roald Amundsen, le Norvégien a été le premier à atteindre le pôle Sud. En rentrant d’expédition, il a découvert que tous les membres de l’équipe de Scott avaient péri de froid, d’épuisement et de faim en tentant d’arriver avant eux au pôle Sud.



Avec son frère, Hanna jouait aux explorateurs et ils ont continué avec leur meilleure amie, qui voulait bien être Scott. Devenue glaciologue sur la base antarctique d’Amundsen-Scott, Hannah apprend la mort de « Scott », son amie d’enfance. Et entre sa mission, l’isolement et la tempête, Hannah va se replonger dans ses souvenirs…



J’ai failli classer Scott est mort dans mes coups de cœur. Failli. C’est un chouette roman. Qui évoque un univers qui me fascine. C’est bien écrit, on se sent comme enveloppé dans un duvet de neige. Et je n’ai pas vu de gris. Pas du tout. Du blanc, lumineux. J’aurais aimé que Anne Von Canal creuse plus le sujet et nous amène encore plus loin. J’étais conquise et j’ai été triste que ça s’arrête comme ça, j’étais bien avec Hannah.



Maintenant, j’ai envie de lire Ni terre, ni mer…
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Scott est mort

Scott est mort c’est l’histoire d’une amitié. D’une vie. De l’amitié d’une vie.

Disparue. Envolée. Morte...



À quel moment une amitié meurt-elle ? Quand l’une des deux personnes disparaît soudainement de la vie de l’autre, sans laisser ni traces ni explications ? Ou quand l’une des deux quitte réellement ce monde ?



Meurt-elle seulement vraiment un jour ?



Comme faire le deuil d’une amitié si forte, rompue sans un mot ?

Et surtout, comment faire le deuil de l’amie qui nous l’a inspirée, puisque justement tout n’a pas été dit ?



C’est un peu à toutes ces questions qu’Anna Von Canal nous confronte avec ce roman.



Hanna est glaciologue. Un rêve d’enfant devenue réalité, et qui est sur le point d’attendre son apothéose avec l’expédition qu’elle est en train d’entreprendre.



Mais c’était un rêve qu’elle partageait avec Jan, son frère, et Fred, leur meilleur amie.



Combien de fois ont-ils tous trois rejoué ces scènes d’explorateurs ébahis, reprenant les rôles d’illustres prédécesseurs...

Hanna était Amundsen, Jan était Wilson et Fred tenait le rôle de Scott. Réunis par une amitié sans faille et une passion commune.



Jusqu’à ce que Scott disparaisse de leur vie, du jour au lendemain.



Et aujourd’hui, tant d’années après, enfin arrivée dans ce désert de glace tant espéré, Hanna reçoit un mail de son frère : « Scott est mort ».



La tempête de neige qui se prépare à l’extérieur laisse toute latitude au raz-de-marée émotionnel qu’Hanna ressent à la lecture de cette simple phrase.



Sa mission et ses souvenirs vont s’entremêler dans son esprit et sous nos yeux, sans jamais nous perdre.



Grâce à l’utilisation du « Tu », l’auteure nous place non seulement comme le réceptacle des souvenirs d’Hanna mais également comme le pendant de Scott, puisque c’est à elle qu’elle s’adresse lorsque ses pensées se tourne vers ses jeunes années.



Tout en délicatesse et en poésie, ce roman ne prétend pas répondre à toutes les questions, mais il a l’immense mérite de nous permettre de nous les poser.

Et pour certaines d’entre elles, d’y apporter nos propres réponses.



Un livre lumineux, qui souligne avec élégance l’importance des rêves, des amitiés et des deuils, sans jamais tomber dans le pathos.



À lire.
Lien : https://annesophiebooks.word..
Commenter  J’apprécie          10
Ni terre ni mer

Ce livre est aussi beau que sa couverture. Il commence comme un journal de bord, celui d'un pianiste de croisière, puis nous emmène dans l'enfance d'un petit garçon riche mais solitaire à Stockholm. Ce roman parle de musique, bien sûr, mais également de la mer qui prend des vies, et permet aussi de fuir, d'oublier, de se recréer. Avec Ni terre ni mer, nous voyageons entre Stockholm et l'Estonie, puis sur l'eau, sur cette ville flottante qui permet de se sentir ni sur terre ni en mer, loin de tout, dans un temps suspendu. Il y a l'écriture de Anne Von Canal, la traduction de l'allemand d'Isabelle Liber, une ambiance douce et cruelle. Ce premier roman est un très gros coup de coeur !
Lien : http://antigonehc.canalblog...
Commenter  J’apprécie          10
Ni terre ni mer

Il va sans dire que ce roman m'a éblouie (la note de 5/5 en est la preuve).

Le narrateur nous raconte son/ses drame (s) avec réalisme et poésie . L'intrigue du roman est inhabituelle en elle-même avec ces ''flash back'

qui pourraient vous déstabiliser. Il n'en est rien et l'on partage avec le narrateur la foultitude de sentiments qu'il sait si bien vous transmettre grâce à l'élégance du verbe. Félicitations Madame ANNE VON CANAL . Je guetterai sans aucun doute la sortie de votre prochain roman.





Commenter  J’apprécie          10
Scott est mort

J'ai mis longtemps avant de lire ce roman, compte tenu de la thématique qui me faisait un peu peur. Je craignais que cela soit trop axé sur le deuil d'un être cher et j'étais loin d'avoir envie de lire ça.

Finalement, j'ai plutôt ressenti ce roman d'Anne Von Canal comme une réflexion sur le deuil de l'enfance et le deuil de certains de nos rêves ou de nos aspirations.



Elle nous offre un roman en finesse et en pudeur, mais j'ai parfois été désarçonnée par les flash back sur l'enfance, qui arrivent dans le récit sans prévenir.

Ma première sensation en refermant le livre a été d'avoir le sentiment de rester sur ma faim. En effet, on nous tient en haleine tout au long du roman avec ce qui a fait basculer cette amitié entre Hannah et Scott, les raisons qui ont fait qu'elles ne se sont plus revues depuis 20 ans... mais, je suis restée en suspens, avec toutes mes interrogations.

Même chose sur le thématique du deuil, pourtant omniprésente... il m'a manqué ce petit truc en plus. J'ai eu comme une sensation de frustration, comme quelque chose dans ma lecture qui n'avait pas abouti.



Mais en y réfléchissant bien, je me suis dit que l'auteure nous laisse à la fin de son roman dans la même situation que son personnage principal : avec des questions qui restent sans réponse. Et devenir adulte, c'est accepter de prendre parfois les choses comme elles viennent, c'est accepter de ne pas pouvoir répondre à tout. Malin finalement.

Si ce ne fut pas un coup de coeur cette fois ci, ce fut toutefois un joli moment de lecture. Si vous l'avez lu, venez m'en parler, je serais ravie d'avoir d'autres points de vue, car j'ai parfois eu le sentiment de passer à côté !




Lien : https://www.lespetiteslectur..
Commenter  J’apprécie          00
Ni terre ni mer

Un livre qui aborde le deuil et l’étape de la reconstruction de façon douce grâce à une écriture très belle. Les sentiment ressenties par cet homme nous est partagé et permet de ressentir un foule d’émotion. Cependant il y a manqué un peu de légèreté pour rendre la lecture un peu moins pesante.
Lien : https://lalectricedyslexique..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne von Canal (29)Voir plus

Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4873 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur cet auteur

{* *}