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Citations de Anonyme (7412)


 Anonyme
Le bruit de la pluie,
Et rien d'autre
En cette longue nuit

Abelhak Moutachaoui
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 Anonyme
Une porte se ferme, l'autre va s'ouvrir...
Et bientôt nous nous retrouverons en 2023.

Je ne vais pas vous souhaiter moultes bonnes lectures,
ca, on peut se le souhaiter tous les jours.
Santé, fortune, amour - jeune homme, c'est un peu court !

Je nous souhaite, chers compagnons de fortune,
de nous réveiller dans l'année où...

Outre-Atlantique, les fous et les criminels commencent à être rattrapés
par leurs actions, les rendant inéligibles...et leur valant peut-être une bonne paire de menottes ...?
A l'est, un autre mégalomane commence à chercher la petite porte de sortie de ses rêves devenus cauchemars, même pour lui...
Chez nous, nous cessons d'être fascinés par les gloires flétries et les échecs à répétition, et nous osons recommencer à croire en nous...

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2023 !

Denis
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 Anonyme
vent d'hiver
une berceuse chantée
dans une langue ancienne

Billie Wilson
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 Anonyme
Moi, clé des champs ...

Je suis la clé, l'indépendante, la rebelle ! Non, je n'ai pas de servitudes comme mes consœurs de trousseau.
Elles ne jouent pas les filles de l'air comme moi, elles sont disciplinées, sans défense, esclaves du porte-clés, du sac à main ou, toutes entières complices des malfrats cambrioleurs.
Je suis le passe-partout invisible des aventuriers, des poètes des rêveurs, des trouillards, des vagabonds. Quand la vie se fait trop monotone, hop !
En un tour, J'éloigne les turpitudes !
La campagne est mon lieu de prédilection.
Pas plus tard qu'y hier, une pauvre femme désemparée m'a prise au cœur, j'ai eu pitié d'elle, je lui ai ouvert mon pêne pour mieux s'évader. Aujourd'hui, la voilà libérée du carcan conjugal ! J'aime aussi ce doux rêveur solitaire qui m'emprunte pour larguer les amarres. Je me fais solidaire des vagues océanes !
La mer mon autre lieu d'évasion. Je suis clé des champs, mais aussi celle des grands larges !
J'aime à souhait ouvrir ces horizons interdits, sans limites de frontières, parfois sans but, juste pour m'emprunter, voilà tout !
Ainsi, je règle les conflits en douceur, le temps d'un voyage, d'une irrésistible envie de solitude. J'ouvre un paysage, un nouveau chemin pour une nouvelle rencontre.
Comme je vous disais, mes vrais amis sont les poètes. Pas le temps de chômer, noctambules même, ils sont toujours en perpétuelles demandes.

Un tour de clé sur rimes et les voilà en route pour les nuées.

Là, c'est Alfred de Musset, il me prenait toujours en fredonnant :
« C'était dans la nuit brune
Sur un clocher jauni
La lune
Comme un point sur un i... »

Ou encore son homonyme, vous avez deviné, de Vigny, un peu tristounet-mélancolique :
« J'aime le son du cor, le soir au fond des bois »
Moi, je l'aime bien, aussi, je lui ai ouvert : « des montagnes d'azur, des cascades qui tombent des neiges enchainées » Je lui ai offert : « sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées »

Puis, Hugo qui ne cessait pas de me solliciter pour : « Son demain dès l'aube »
« Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends
J'irai par les forêts, j'irai par les montagnes
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps »
Ça c'était bien moi !

Ou bien : « Une allée au Luxembourg » quand Gérard de Nerval m'a empruntée :
« Mais non, ma jeunesse est finie
Adieux doux rayon qui m'a lui
Parfum, jeune fille harmonie
Le bonheur passait, il a fui !
Mais non, mon bon monsieur, vous auriez dû m'apprivoiser, pour retrouver ce bonheur perdu !

Et puis, grâce à moi Baudelaire dans « Sa vie antérieure »
« A longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins peignaient de mille feux »
Un torturé qui m'a souvent laissé tomber dans son Spleen !
Pour « L'albatros », là, je l'ai bien aidé !

J'ai été aussi l'inspiratrice de Hérédia pour son « Soleil couchant »
« L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre
Ferme les branches d'or de son rouge éventail »

Ne parlons pas de Rimbaud et de son copain Verlaine qui me prenaient souvent, jusque dans leurs tristes beuveries.
En effet, en un cliquetis, je peux offrir le meilleur ou le pire, c'est toute l'ambiguïté de mes trous de serrures invisibles. On peut me prendre aussi bien pour un tour de chambre que pour un tour du monde dans la tête.

Voilà, j'étais même dans les yeux de ce chat de Maurice Carême :
« Le chat ouvrit les yeux
Le soleil y entra »

Vous avez bien compris que j'ai un faible pour l'évasion poétique :
Je suis la clé
Des noctambules.
Un point-virgule
Et, libérées
Du cervelet,
Les peurs diurnes
En infortune !
Clé des champs
Sans cliquetis,
Juste un moment,
Sans trous d'souris...

(Colette Seigue)
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 Anonyme
prairie givrée
une autre aube
s'étend

Vaughn Seward
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 Anonyme
froid intense -
elles se serrent bien fort
les feuilles de salades

Mudhar Al Iraqi
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 Anonyme
L'érotisme, ce n'est pas une femme qui entre dans le lit d'un homme. L'érotisme, c'est une femme qui sans rien dire, entre dans les pensées d'un homme...
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 Anonyme
Accrocher son coeur
Aux nuages en bulles claires
S'envoler légère

S. H
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 Anonyme
L'enfance en toi
Cet ailleurs pailleté
Ces envols de grenier
Ce refuge d'eau douce
Où puiser les émois

L'enfance en toi
Comme un vertige fou
Les racines de tout
Les frissons du sentier
Ouvert sur le passé

L'enfance en toi
Rejaillie en éclats
Tu la berces en tes bras
Comme un oiseau blessé
Comme un jouet cassé

S.H.
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 Anonyme
Pluie au soir qui tombe
Octobre nous enveloppe
De ses brumeux songes

S.H.
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 Anonyme
Déjà je l'imagine
tombant sur mon cadavre -
la neige

Kyoshi Takayama (Haiku)
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 Anonyme
Comme un tremblement
Couleur d'ambre frisson d'or
Splendeur de septembre

S.H.
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 Anonyme
"La poésie éclaire, comme un coucher de soleil, mais au lieu de le faire de jour en jour, elle le fait de siècle en siècle dans les anthologies de la littérature..."

(Maillard @lemaillardpoete
- écrivain, slameur, conteur, poète et parolier, québécois -)
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 Anonyme
mobile
au-dessus du lit de bébé
la course aux étoiles

Marie-France Evrard
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 Anonyme
Le Rhume taquin :)

Un jour j'ai attrapé un rhume.
Quoi de plus commun qu'un rhume en hiver ?
De façon assez banale, j'ai croisé sa route un jour de pluie.
Une chose en entraînant une autre,
Je me suis mise à éternuer.
Quoi de plus commun que d'éternuer quand on attrape un rhume en hiver un jour de pluie ?
Cependant, j'ai vite compris que ce n'était pas un rhume anodin,
C'était plutôt un rhume... taquin.

J'ai commencé par éternuer des lettres, qui, une fois envolées,
Dansaient dans les airs avec un air libertin,
Se transformant en une ribambelle,
De consonnes et de voyelles bien ordonnées,
Pour finir étalées sur le papier.

Elles se mirent à me conter mille aventures,
Plus intrépides les unes que les autres,
Et sans que j'aie eu le temps de me rendre compte de quoi que ce soit,
C'est un véritable chef d'œuvre qui se déroulait devant moi.

Et puis je me suis sentie épuisée,
Par tous ces mots agités,
Qui commençaient à se mélanger
Alors je suis allée me coucher,
Impatiente de connaître la suite des aventures entamées.

Mais quand je me suis réveillée,
Le rhume s'en était allé,
Et tout ce que j'ai retrouvé,
Ce fut un mot d'adieu,
Qui je dois l'avouer,
Était assez bien tourné.

Une chose est sûre,
Depuis cette aventure,
Je guette les jours de pluie,
Comme le chat guette la souris,
En espérant secrètement croiser la route d'un autre rhume,
Qui, je l'espère, sera aussi taquin que son cousin...

(M. Caiola)
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 Anonyme
Le Mot ...

Oh là là un sonnet, ce n'est pas si facile
De trouver le bon vers et le nombre de pieds ;
Même pour s'amuser d'une muse futile,
Il faut savoir compter sur le bout de son nez.

Car le mot est retors ; on le plie, il se tord,
Il se met en travers ou bien se casse en deux
Sous le poids du stylo, il baille, il s'endort
Ou se montre à son heure, baladin, facétieux.

En sonnet le voici, content de sa splendeur,
D'une forme aiguisée, il savoure le bonheur,
Bien qu'il soit imparfait, le voilà mis en plis...

Même s'il n'a rien dit, sur la plage, alangui,
Se passant de la crème, il se beurre, il s'enduit ;
Et comme on fait la sieste, il fait sa poésie.

(J.J. Luteau)
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 Anonyme
Effaçant la nuit
Chant cristallin d'un oiseau
Etincelle au vent

S.H
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 Anonyme
carrelage frais -
un parfum de pêches mûres
au lever du jour

Damien Gabriels
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 Anonyme
Paris se met en Seine ...

Paris se met en Seine
Dans les bras de sa nuit
Pour y ranger ses peurs
Dans les paupières closes
D’un quai couleur de larmes.

De la Râpée à La Dame
Paris veille les pas
Où les greffiers se murent
À l’antre d’un paumé
Qui bouffarde un regret
À gorgées d’un p’tit blanc
Aux couleurs d’infortune.

Paris pleure ses rêves
Aux Champs ressuscités.
Cendrillon de Vendôme
Y troque ses haillons
Et le Petit Poucet
Aux bottes de Goliath
Enjambera la Belle.

Paris se met en Seine
Aux rires rutilants
D’un Georges noctambule
Qui se prend pour Versailles
Bagages vomissant
D’effluves de palais
Aux bas de soie souillés.

Paris se met en Scène
Sur les tréteaux du cœur
Du Pont des amoureux
Et sa nuit lui tricote
Un réveil incertain...

(C.Seigue)
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 Anonyme
Jonathan Littell, auteur du best-seller "Les bienveillantes", dans une interview avec le magazine allemand "Der Spiegel" d’hier a véhément condamné la solution avancée par Kissinger récemment à Davos pour résoudre la guerre en Ukraine et qui consiste à concéder à Monsieur Poutine un 5ème de leur territoire !
Comme si un tel "arrangement" scandaleux calmerait ce criminel de guerre et son entourage mafieux.
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