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Citation de AuroraeLibri


Boccace n’a point écrit de contes, dans le sens du moins que nous attachons à ce mot. Il a laissé, entre autres ouvrages en prose et en vers, dénotant tous un écrivain de premier ordre[1], un livre intitulé le Décaméron, d’un mot grec qui veut dire les dix journées. Dans ce livre, son chef-d’œuvre et son vrai titre de gloire, Boccace nous dit comment, pour fuir la peste de 1348, sept jeunes dames et trois jeunes gens de Florence formèrent joyeuse compagnie et s’en allèrent vivre aux champs, au sein des plaisirs et des amusements de toutes sortes, dans l’oubli le plus complet des horreurs qui désolaient leur malheureuse cité. Il nous décrit leurs ébats à travers les campagnes enchanteresses de l’Arno ; puis, quand ils sont las des plaisirs de la table, du chant ou de la danse, de la promenade ou de la pêche, il nous les montre se rassemblant autour de quelque belle source d’eau murmurante, sous les grands arbres de quelque parc ombreux, pour raconter, chacun à son tour, à la mode florentine, des nouvelles sur les sujets les plus divers, mais dont le fond à peu près invariable est une histoire d’amour gaie ou triste, lamentable ou folle, suivant l’humeur de celui qui raconte, ou suivant le sujet imposé par le roi ou la reine de la journée.

Introduction
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