Bonaventure

Club N°52 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Bon petit Thriller - SF-Post-apocalyptique.



Bien que le sujet soit du déjà vu, l'histoire est plaisante à suivre et bien rythmée.



Aaricia

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Dessin dynamique et personnages attachants.



Le scenario reste très classique, il met en scène un régime dictatorial ultra répressif et des courses poursuites sur fond de SF dystopique mais c'est efficace et bien mené.



Marine

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Kosmograd est une ville installée au pied d’un ascenseur spatial, la vie sur terre est condamnée à cause de la détérioration du climat, les derniers habitants de Kosmograd sont en révolte, il s’agit essentiellement du personnel de l’entretien ou de la construction de cet ascenseur. Ils attendent en vain leur tour de monter dans les stations orbitales. On suit un trio de jeunes filles qui participent aux manifestations, elles vont être mêlées malgré elles à une affaire louche, un complot.



J’ai aimé le thème du récit, on pense bien sûr au film Elysium, un peu de Total Recall, un récit de fin du monde avec des oppositions de classes sociales. Les idées sont bonnes, bien utilisées, avec de la technologie et des bifurcations inattendues. L’intrigue est assez simple, pas de complexité inutile, favorisant le suspense et l’attachement aux personnages, des révoltées qui se retrouvent embarquées dans une affaire qui les dépasse.



Le dessin est un peu sec, les personnages sont un peu raides, mais les décors sont riches et renforcent le côté foisonnant et technologique de la ville de Kosmograd, la mise en page est dynamique et rythme parfaitement le récit avec l’alternance des grandes vignettes et des petites cases.



Pour un lecteur qui a déjà engrangé pas mal d’histoires de ce genre, ça peut manquer d'originalité, mais pour un œil neuf, ça vaut vraiment le détour. Cette bande dessinée est orientée vers un public ado, les codes scénaristiques en début d’histoire avec les caractéristiques des personnages, le ton de révolte et un côté rebelle classique mais fort sympathique vont dans ce sens. De plus, l’histoire est vraiment haletante, avec une fin que j’ai trouvé franchement de qualité.



Bonaventure a à son actif un certain nombre d’œuvres en tant que simple coloriste. Kosmograd n’est que sa troisième création individuelle, après deux albums de la série Meï chez Sarbacane. C’est très encourageant, j’espère qu’il nous prépare d'autres créations de cet acabit. En attendant, je tenterai volontiers de faire connaissance avec Meï.

Dessins simples et expressif, couleurs lumineuses, personnages attachants, cette bande dessinée de fantasy pour jeune public est pleine de ressources, dynamique, et enjouée. Un groupe d’amis vont devoir lutter contre une secte qui voudrait interdire la musique (ça me fait penser à quelque chose de bien réel). Beaucoup d’ingrédients, royaume, archipel, trésor, monstres, espion… sont réunis et la sauce prend, c’est divertissant, avec une pointe de poésie (le pouvoir de la musique !), de bons sentiments et d’action pour nous embarquer dans cette quête.

Un point m’a gêné tout de même, et il tient plus à l’éditeur qu’à l’auteur. J’ai pris ce livre un peu au hasard à la médiathèque, sans rien en connaître au préalable. Il s’agit d’un deuxième tome d’une série, même si les deux intrigues peuvent se lire indépendamment, certains dialogues font appel à quelques références de la première histoire, et les personnages ne sont du coup pas présentés, hors, rien sur la couverture, ni même à l’intérieur n’indique qu’il s’agit d’un deuxième tome d’une série. J’espère que si un jour sort un troisième opus, ils éviteront de renouveler ce genre d’erreurs, c’est quand même perturbant.

Voici une histoire de western qui se passe.... en Australie. Hé oui, il n'y a pas qu'aux Etats-Unis que l'on trouve des cow-boys.



Cette histoire est issue d'une histoire vraie. Celle de Edward "Ned" Kelly. Irlandais d'origine qui vit dans le Comté de Victoria.



Il était considéré comme un tueur de policier par certains et comme un Robin des Bois moderne pour les autres. Il a résisté aux classes dirigeantes anglo-australiennes et à l’abus de pouvoir exercer par les autorités.



J'ai eu un peu de mal à lire cette BD. Il y a des points floues et à un moment donné, on a l'impression que les évènements sont multiples et sans véritable fil conducteur. J'ai même été lassé de le lire, tellement je m'ennuyais. C'est dommage, car cela partait d'un bon sentiment. Il est rare de voir un auteur évoqué l'histoire d'une légende sur l'Australie.

Même en le relisant, j'avais l'impression qu'il manquait quelque chose : sa vie de robin de bois n'y est pas explicite, on n'insiste pas sur sa vie d'une manière générale.



C'est un album, même si le dessin de Mankho est admirable, laisse sur sa faim.

Kosmograd est une bande dessinée écrite et dessinée par Baptiste Corteggiani alias Bonaventure. Il a été publié en fin d'année 2023 aux éditions Casterman. Un bel ouvrage car c'est 120 pages d'aventure dans un monde futuriste imaginaire.



La Terre est devenue une immense boule de glace. La solution? Vivre dans une station orbitale, tout autour de la Terre. Mais bien entendu, il n'y a pas de place pour tout le monde... Tout se gatte quand une tempête menace de détruire l'unique ascenseur menant au salut de l'humanité. Une lutte des classes commence alors....



C'est une réelle course à la survie que nous offre, ici, l'auteur. On découvre 3 héroïnes au fort caractère, prise malgré elle, dans une course contre la montre pour sauver l'humanité. Agents corrompus, gouvernement véreux, génie technologique... On retrouve tout ce qui fait le suspense dans ce genre d'ouvrage futuriste.



L'univers, bien que limité à la ville de Kosmograd, au pied de l'ascenseur, se veut très riche en détail. On se prend à fouiller les planches pour trouver des petites choses intéressantes ou clin d'oeil. Le dessin est simple mais très agréable et les couleurs glaciales, à l'image de cet univers.



Bref, ce bouquin ne révolutionnera pas la science-fiction, mais c'est une excellente porte d'entrée pour les néophytes!

Cette bd me faisait de l’œil depuis un moment car j'aime beaucoup tout ce qui touche à la science-fiction.

L'histoire met en scène 3 ados / jeunes adultes dans une Terre dévastée, en proie à de terribles tempêtes, où l'humanité cherche à coloniser la ceinture orbitale de la planète.

On entre directement dans le vif du sujet en assistant à une manifestation contre le gouvernement en place et l'on comprend rapidement qu'il y a anguille sous roche, surtout quand les personnages se retrouvent malgré eux en possession d'une clé USB compromettante.

Le scénario est assez classique dans le genre mais suffisamment bien ficelé pour avoir envie de suivre les héros dans leurs aventures. Du côté des dessins, Bonaventure a un trait assez brut et incisif qui va bien avec son histoire.

Un bon moment de lecture avec une fin ouverte dont on ne sait si elle attend une suite.

Imagine la Terre dévastée, le restant de l'humanitée refugiée dans un espace confiné, limité, ordonné par un groupe et sa milice avec à sa tête un homme riche et désireux d'installer ceux qu'il aura choisis dans une cité orbitale. Car une gigantesque tempête arrive et menace Kosmograd, ce lieu de survie humaine.



Kosmograd a ses rebelles, comme toute cité autoritaire qui assure "veiller sur vous". Le récit va suivre 3 jeunes femmes, qui prenant cours à une manifestation interdite, vont découvrir un meurtre. La victime a pris soin de placer un data stick contenant des données sensibles dans la poche de l'une des jeunes filles. Elles seront dès lors poursuivies de toutes parts, la découverte de ces données mettraient-elles en péril la cité orbitale imaginée par Anatoli, l'homme à la tête de Kosmograd ?



Bonaventure nous emmène dès les premières pages dans un récit dynamique et un univers sacrément bien pensé. Un récit futuriste où la dictature fait râge, où la pression policière est forte, où les mensonges et les manipulations sont évidents sous un vernis bienveillant factice, un homme seul à sa tête.... Tout cela n'est pas forcément original mais c'est très bien dépeint et l'univers riche et les 3 personnages féminins sont plutôt emballants.



Le dessin est riche lui aussi, détaillé, avec une grande variété de cases, de mouvements avec une liberté appréciable. C'est aussi très coloré mais jamais agressif. Les personnages sont aussi bien trouvés, assez originaux et on a très envie de suivre les aventures de Paouk, Zoya et Evane, dont l'amitié va être mise à mal.



Ce thriller SF plaira aux amateurs du genre, jeunes et moins jeunes, car on est typiquement dans un récit dit "ado-adultes". Ce récit entrainant n'est pas dénué de sens et rappelera à certains d'entre nous des lectures SF célèbres...

Sur Terre, la vie est difficile, le climat étant devenu très hostile. Kosmograd est une ville (la dernière ?), où les gens vivent chichement, et la révolte gronde — mais est sévèrement réprimée. La population a été exploitée pour la construction d'un ascenseur orbital, qui sera très probablement utilisé pour les populations aisées, comme toujours.

L'histoire prend place à la veille d'une tempête qui s'annonce très meurtrière. On suit un trio de jeunes filles qui participent à des manifestations, et qui se retrouvent "au mauvais endroit, au mauvais moment".

En bref, un scénario assez classique, une dystopie écologique et des méchants riches, rien de très surprenant. La lecture n'en est pas moins agréable, avec un dessin stylisé assez sympathique, qui colle bien en tout cas à cette histoire. Est-ce un One-shot, ou le début d'une fresque plus grande ? La question reste posée avec cette fin très ouverte, et l'univers assez vaste pour nous laisser avec encore plein d'interrogations, qui pourtant ne termine pas sur un "à suivre"...

L'homme à la tête de fer est une bande dessinée, scénarisé par François Corteggiani et dessiné par Mankho.



Il s'agit ici d'un western se passant en Australie, un lieu peu banale pour ce genre, et nous racontant l'histoire du plus grand gangster de l’époque, Ned Kelly.

Pour ce qui est du scénario, bah c'est un peu décousu, on comprend pas tout, on confond certain personnages, et enfin, on commence seulement à comprendre là ou on va, dans les dernières planches.

De plus j'avoue avoir eu du mal avec les dessins et les couleurs, qui même si très réussi, m'on donné du mal à rentrer dans l'histoire, en plus du scénario.



Bref un avis plutôt négatif.

A priori, je ne suis pas amateur de science fiction... A priori, seulement, puisque j'ai bien aimé Kosmograd. Il y a d'abord un dessin que j'aime bien avec des changements de couleurs en fonction des moments de la journée, des lieux, avec dans l'ensemble, des couleurs vives, pas forcément au goût du moment -tant mieux- puisque ce sont davantage les tons sombres et neutres qui dominent notre quotidien. J'aime bien aussi l'alternance de cases de différentes dimensions, avec notamment celle de la page 55, où l'on voit Zoya et Paouk descendre un escalier du haut en bas, en continuant leur conversation, tout cela en une seule grande case.



Ensuite, les trois filles sont sympathiques, vives ; elles sautent d'aventures en mésaventures, de rebondissements en surprises... Bref, tout cela est fort bien mené et dynamique. Si le thème général n'est pas neuf, le ton employé par Bonaventure, moderne, coloré, vif avec de jeunes héroïnes le dynamise et le rend particulièrement attachant et attrayant.



Aucun doute que cet album satisfera les jeunes ados et pré et les plus grands itou qui fréquentent ma bibliothèque.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Bonaventure se lance dans sa première bande dessinée jeunesse en solo. Il faut dire qu'il maîtrise parfaitement le genre aussi bien dans le dessin, la structure que dans le texte. Déjà au niveau graphique, il sait que les jeunes lecteurs lisent des mangas ou regardent des animés. On trouve alors des dessins simplifiés, des visages expressifs, des onomatopées et de nombreux rebondissements. Un personnage n'est pas sans rappelé Monkey D. Luffy d'One Piece avec son chapeau de paille et ces gros yeux. Il n'est pas le capitaine du bateau toutefois il a un rôle capitale dans l'histoire. La référence à la culture nippone se trouve avec les kaijus comme les Gameras avec des monstres comme cet énorme serpent à la fois agresseur et protecteur. Il affirme son style avec son humour avec des situations absurdes. On ne peut pas s'empêcher de sourire quand l'espion se fait attraper par ce monstre ou que l'équipe marche dans un labyrinthe sous-terrain. Et enfin, c'est un très jolie hommage à la musique. Une secte capuchonnée qui n'est sans rappeler le Ku-Klux-Klan, qui veut empêcher les bardes de pratiquer leur instrument. Au final notre jeune héroïne va montrer l'importance de la musique et la puissance de cette dernière. Il est certain que l'on écoutera pas la harpe de la même manière la prochaine fois que l'on en entendra.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..

Kosmograd est une bande dessinée pour adolescents. … Les premières pages mettent en scène un loup blanc: animal totem dans une forêt encore intacte, qui apparaît en rêve à Evan et la met en garde « n’écoutez-pas les prophètes du malheur ».

Dans un décor apocalyptique de fin du monde, Kosmo promet aux habitants de quitter bientôt une terre qui se meurt..

Trois jeunes femmes vont devoir faire des choix…

Les planches sont riches en détails, les décors sont fouillés… Les couleurs, lits du récit, sont aussi sombres que le thème: mauve, violet bleu, jaunes et orange. D’une certaine façon, elles participent au récit, lui donnent une profondeur et l’enrichisssent. Mais elles sont subtilement distribuées et les jeux de lumières, à intervalles reposent l’œil ..



Les personnages pourraient avoir fréquenté des mangas. Des détails vestimentaires distinguent les jeunes filles..

Pas de pause, tout est mouvement, il y a du rythme, on ne s’ennuie pas, c’est l’action qui prime. Les dialogues sont rythmées, la lecture est aisée facilité par un texte clair encadré par des bulles blanches qui contrastent avec la dominante sombre des décors..

Quant au thème, on pourrait faire un parallèle avec « le film soleil vert »

Bande dessinée originale, non dans le sujet abordé mais dans sa conception, Kosmograd se lit avec plaisir..

Les jeunes femmes militantes sont éminemment sympathiques tant leur cause est juste et bien portée par le récit ..

On sort de la lecture, légèrement essoufflé. La dernière planche laisse entrevoir l’horizon d’une possible suite..

Au départ j’ai eu un peu de mal a m’imprégner de cet univers puis petit à petit l’action se déroule, le rythme s’accélère et on est pleinement imprégné dans cet univers fantastique. La lecture en devient du coup très fluide.

C’est un album très coloré. Les dessins sont vraiment en adéquation avec le scénario et nous aide fortement à plonger dans ce récit. Néanmoins j’ai parfois eu un peu de mal avec les représentations physiques des personnages. Même si ces derniers restent néanmoins fort attachant.

Cet album plaira sans conteste aux ados. Après je suis déçu par la fin. En effet le scénario laisse à penser qu’une suite va avoir lieu alors que ce ne sera pas forcément le cas.

Très bel album graphique, super aventure.

On se laisse transporter par les couleurs et les personnages dans cet univers quelques minutes dans le futur. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette aventure de SF qui pose les questions d'amitié et de loyauté

Un agréable moment à passer en compagnie de Ned le révolté.
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..

La colère gronde, la répression est forte, et au milieu de ces bouleversements, trois amies vont se retrouver en possession de documents secrets, sur lesquels le pouvoir comme la résistance veulent mettre la main…
Lien : http://www.bodoi.info/kosmog..

Courageux, polémique et aventureux tout à la fois, Kosmograd est un pamphlet nouvelle génération, un récit qui ne veut pas cacher mais sublimer un message, et qui parvient très bien à le faire.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Sans prétention, cet album jeunesse parvient à nous distraire et c'est là l'essentiel. Personnages et conduite du récit sont maîtrisés, il manque peut-être un petit soupçon de folie ou un poil plus de manichéisme pour que ce one-shot devienne réellement sympathique.