Les chênes auraient perdu leurs feuilles, délicates touches verdâtres parsemées de rousseur, les dernières fleurs auraient fané paresseusement, le somptueux tapis multicolore de l'automne se serait dessiné peu à peu sous les efforts de la nature, si celle-ci n'avait été depuis longtemps enfouie avec acharnement sous des mètres cubes de béton, de bitume et de pavés qui n'avaient cure des caprices des saisons.