Buche

C’est une histoire d’aviateurs, de l’époque de l’aéropostale de l’entre deux guerres, entre le Chili et l’Argentine. Jack va se marier demain, mais il fait un dernier voyage entre Santiago et Buenos Aires, mais le voyage va mal se passer et il va se crasher dans la Cordillère des Andes. C’est une belle histoire romantique, bien ficelée, entre romance et aventure aéronautique. Le graphisme est épuré, élégant, aux couleurs claires.

Mais je ne suis pas totalement emballé, la romance est cousue de fils blancs, le côté mélo très appuyé, le style de narration est trop formaté et déjà vu, avec des flashbacks sans surprises, les émotions que provoque cette histoire sont forcées, Rachel roule du cul, est rebelle et jolie, Jack est un peu macho, mais sentimental au fond, le patron, sans cœur, ne pense qu’à son business, et puis il y a Tonio, l’amitié sans faille, on est à fond dans les stéréotypes, pas d’une grande originalité, formaté pour l’émotion, pour tirer la petite larme, un peu guimauve, trop pour moi.

Le vent des cimes est l'une de ces belles histoires d'amour tragique qui marquent à tout jamais comme un vieux film romantique du genre Out of Africa. Cela se passe dans les Andes à l'époque des pionniers de l'aéropostale.



Jack vit de sa passion: le métier d'aviateur pour acheminer le courrier postal à l'autre bout du monde. En même temps, il est amoureux d'une belle voltigeuse aérienne à savoir Rachel. Ils doivent se marier mais le destin en décidera autrement.



J'ai littéralement dévoré cet ouvrage de 181 pages. Il y a une fluidité extraordinaire comme un avion qui glisse à travers les nuages. C'est inspiré d'un fait réel qui est arrivé au pilote Henri Guillaumet en 1930 où il s'écrase contre une montagne andine. Cependant, le développement sera un peu romancé et sera différent du dénouement que les passionnés d'aviation connaissent.



C'est une oeuvre magnifique que voilà et joliment dessinée. J'ai surtout aimé la belle histoire d'amour. Les autres pourront toujours admirer le courage de ces pionniers de l'aviation civile.

Une vraie lecture "bof" sans plus sur une série d'humour passable. Celle-ci relate les aventures de Franky Snow et de sa bande de copains qui adorent les sports de glisse.



La première chose frappante est de se dire qu'on a un Franky Snow (comme la neige en anglais) qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un Titeuf qui serait devenu un jeune homme courant maladroitement après toutes les belles femmes aux contours généreux.



Les gags sont lourds et gras et toujours répétitifs. Bref, de la vraie collection Tchô dans toute sa splendeur et décadence...

Curieux qu'aucune référence ne soit faite à Henry Guillaumet, dont la BD s'inspire grandement ! Le scénario n'est donc qu'en partie original, avec notamment l'histoire d'amour entre Jack le héros, et Rachel Wiezman sa future épouse.

Le texte sonne parfois un peu creux selon moi, notamment avec les monologues du pilote, et la fin de l'histoire sombre un peu facilement dans le mélo.

Le dessin est plutôt intéressant même s'il aurait peut-être mérité un côté un peu plus sombre.

Une BD qui m'a malgré tout intéressé pour le côté aventure aérienne de ces fous volants.

Une BD qui met en avant Franky snow, un éternel adolescent qui teste tout ce qui roule et glisse. J'avais lu tout le début de la série de ces BD et avait un peu oublié la suite. J'ai offerte la dernière à mon filleul qui l'avait déjà, je l'ai donc gardée pour moi ;-).



Le tome 13 est bien inscrit dans son époque: vélo électrique, skate électrique, tiny house, écologie....

J'ai eu du plaisir à me replonger dans cette BD.

Crashé dans les Andes avec son avion, Jack Rouault, un pilote français de l’Aéropostale tente de rejoindre alors la vallée à pieds. Il est à la veille de son mariage et il a bien l’intention de retrouver Rachel Wiezman, la femme qu’il aime tendrement. Il va devoir lutter contre le froid, la faim, le désespoir aussi lorsqu’il se rend compte qu’il reste invisible pour les pilotes partis à sa rencontre, qui connaissent alors de très mauvaises conditions climatiques, notamment un épais brouillard qui empêche toute visibilité.



Sa future épouse, elle-même voltigeuse, vole à son secours, hantée par des rêves prémonitoires, elle est persuadée qu’elle seule saura le retrouver, et c’est aidée par leur ami Antoine qui ne sait rien refuser à la belle fiancée, qu’elle vole à son secours.



Pour imaginer cette histoire, Christian Perrissin s’est inspiré de la terrible expérience du pilote Henri Guillaumet qui s’écrasa dans les Andes en 1930 et fut secouru par son ami Saint-Exupéry. Pendant près de 200 pages, l’auteur, Christian Perrissin et le dessinateur, Eric Buche, dont le talent (la colorisation est de toute beauté) et le trait fin m’ont particulièrement séduite, nous font vivre une aventure palpitante, sans aucun temps mort, doublée d’une belle histoire d’amour très émouvante.



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L'histoire de ce roman graphique est simple et attachante. Un bon moment de lecture.

Un beau graphisme, mais l'histoire un peu longue !

Rachel et Jack vont se marier mais Jack aviateur postal s'écrase lors du trajet qui doit le ramener chez lui. Rachel part alors à sa recherche. 



Il n'y a pas à dire, avec un scénario pareil, on ne pouvait faire qu'un carton. Christian Perrissin nous livre un récit qui mêle amitié, amour et aventure. Tout au long de la lecture, le suspens est présent, les rebondissements se multiplient conférant un rythme soutenu. Dès les premières planches, je suis rentrée dans l'histoire et jusqu'à la fin, j'ai été tenue en haleine. Les aller retours entre passé et présent permettent au lecteur de découvrir plus en profondeur les personnages et ainsi leur donnent une dimension humaine. L'histoire d'amour qui se déroule sous nos yeux est magnifiquement tragique et jusqu'aux dernières vignettes on espère que tout se finira bien.



L'ensemble est accompagné d'une esthétique souple et d'un trait fin. Les couleurs sont sublimes et les paysages à couper le souffle. Malgré la tragédie qui se joue sous nos yeux, Éric Buche adoucit l'ensemble avec son esprit graphique.
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Mieux qu’une vie virtuelle et par trop fantasmée, Éric Buche nous suggère de nous désintoxiquer de l’Internet pour retrouver le goût des plaisirs simples : ceux de la glisse pour Franky, celui de la lecture d’une bonne bande dessinée dont on tourne avec plaisir les pages en papier pour nous autres amis bédéphiles.
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Une bonne surprise qui arrive à nous divertir, à nous détendre et à nous faire bien rire !
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Le vent des cimes est un album à la narration efficace, abondant en péripéties très prenantes. C'est un mélodrame plein de beaux sentiments, qui nous touche et même nous émeut jusqu'aux larmes dans ses dernières pages... que je me garde bien de raconter !
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L’histoire est poignante, et aurait mérité, sur le plan graphique, un traitement plus sombre. Un choix a été fait. En adoucissant l’horreur du drame qui se joue, il en atténue malheureusement, et automatiquement, l’intensité et l’intérêt.
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Un bien beau roman graphique qui atteint des hauteurs où l'amour peut revêtir une couleur sombre.
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