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4.17/5 (sur 52 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : saint remy , le 03/10/1980
Biographie :

Carine a vingt-cinq ans depuis bientôt quelques années. Elle vit au pays des volcans en Auvergne, en pleine campagne qui l’inspirera dans quelques-uns de ses romans. Mariée et mère de trois enfants, elle profite de ses congés parentaux pour reprendre sa passion pour la lecture et se laisser tenter par l’écriture.
Pendant trois ans, elle écrit des fan-fictions puis ressent l’envie de créer ses propres personnages et des univers bien à elle, mêlant l’amour, le drame, les valeurs familiales et l’humour mais toujours avec une fin heureuse.
L’année 2015 a été son année puisqu’elle a signé 6 livres et une nouvelle chez deux éditeurs.

En 2017, elle s'est lancée dans l'autoédition et sort prochainement son 5éme roman auto édité.

Source : http://www.reines-beaux.com/nos-auteurs/carine-c/
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Bibliographie de Carine C.   (17)Voir plus

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
— Vous devez être Louis ? Enchantée. Moi c'est Sandy, se présenta-t-elle en lui tendant la main.
— Je croyais que vous vous appeliez Sandra ! dit Louis froidement en passant à côté d'elle, ignorant sa main tendue.
— Les Américains n'arrivaient pas à prononcer mon prénom correctement, alors j'ai adopté Sandy...
— Ici, on sait parler. Donc ce sera Sandra !
— Ça me rassure un peu, rit-elle.
— C'est à dire ?
Il se planta devant elle.
— Ben, sans vouloir te vexer, tu ressembles à un homme des cavernes ! dit-elle, fière et pas du tout impressionnée.
— Et toi, à une grosse !
— Merci ! Dis donc, t'as un bon sens de l'observation, en plus d'une bonne élocution ! Presque charmant ! Fucking Man !
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Elle se retourna tout à coup. Elle avait senti la chaleur dans son dos et avait mis ça sur le compte du soleil. Mais c'étaient deux saphirs bleus qui la couvaient du regard. Elle semblait hypnotisée. Il constata qu’il y avait du monde au balcon. Puis il revint enfin sur son visage. Elle grimaçait. Parfait !
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Á contrecœur, il lui laissa sa place et se dirigea vers la maison. Peut-être valait-il mieux que la première rencontre avec cette fille se passe sans témoin. Il n'avait pas très envie que sa mère le voie encore jouer les bourrus.
Il entra par derrière, elle était installée à table et lui tournait le dos, elle ne l'avait pas entendu. Parfait, il allait en profiter pour la détailler. Comme un signe, le soleil fit son apparition à cet instant, l'inondant de ses rayons et faisant flamboyer ses cheveux roux. On aurait pu croire à un ange entouré d'un halo de lumière. Disque rayé. Stop. Louis se refusa à penser à ce genre de comparaison. Il était peut-être temps d'arrêter de lire ce genre de livres, visiblement ils déteignaient sur sa vie.
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— Je m'en vais, murmurais-je.
— Je t'offre une bière ? demande-t-il en m'attirant dans le couloir.
— Non merci ! Il est tard et je dois retourner à la fête.
— Pour me faire pardonner pour tout à l'heure. Je m'en suis pris à toi alors que tu n'y étais pour rien. Et puis, je n'arrive pas à le rendormir aussi vite ! se justifie-t-il en pointant la chambre de Ronnie du doigt.
Je soupire et finis par faire oui de la tête. Finalement il a l'air plutôt sympa ce mec. Et son canapé est plus beau et plus confortable que celui de la confrérie. On dirait du cuir, ça a l'aspect du cuir, ça sent le cuir, à coup sûr c'est du cuir ! Je bascule ma tête en arrière une fois assise et ferme les yeux ! Stop ! Une bière et après je m'en vais. Quand je rouvre les yeux, il est devant moi et m'en tend une.
— On s'est déjà vu quelque part avant ce soir ?
— Si c'est une technique de drague, laisse tomber ! dis-je en riant.
— Non non, c'est vrai, j'ai l'impression de t'avoir déjà vue quelque part.
Je n'aime pas ça. Avec tous les problèmes qui me collent, je n'ai pas besoin que quelqu'un se souvienne de moi ! Souvent quand les gens se souviennent de vous, ce n'est pas souvent pour de nobles raisons !
— Je viens de New York, il serait donc difficile que tu m'aies déjà vu là-bas !
— Waouh ! New York ? Et t'es venue te perdre ici ?
— Eh oui ! Je préfère changer de sujet pour passer à des choses un peu moins personnelles. Et vous, vous habitiez où avant ? Ronnie m'a dit que vous veniez de déménager.
— Mes parents avaient une villa à la sortie de la ville. C'était trop grand et trop cher d'entretien !
— Il est adorable ton frère !
— Lequel ? demande-t-il en souriant.
— Le petit ! dis-je en lui tapant sur l'épaule. Il est sacrément doué pour le dessin !
— Tu as vu ses dessins ?
— Il me les a montrés.
— Il refuse de me les faire voir. Il se raccroche à ça. C'est sa façon à lui de s'exprimer. Depuis l'accident, il est très renfermé et il fait des cauchemars. J'étudie la psycho donc je pensais pouvoir l'aider, mais...
— Ce n'est jamais évident quand ça nous touche de si près ! dis-je avec un sourire attendri.
— Ben oui. Tu veux une autre bière, me demande-t-il en pointant ma bouteille vide de la main.
— Oui, dis-je alors que les mots sont sortis bien trop vite de ma bouche. Merci.
Je sais très bien que je n'aurais pas dû, mais je me sens bien ici, je ne sais pas expliquer pourquoi. Et puis je me demande si Ronnie va se relever. Il ressemble à Sally. Elle aussi a souffert de ne pas avoir de père et maman n'était pas souvent là. Je sais ce que Mick ressent quand il dit se sentir impuissant face à la tristesse de son frère.
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Kraig


— Hé voilà chérie !
Je pose un cocktail rose devant une blonde accoudée au comptoir, elle minaude en me remerciant tout en me caressant le bras. Sauf que ce soir, je ne finirai pas au lit avec elle, puisqu’elle le connait déjà et qu’elle le sait très bien. J’ai une règle d’or : ne jamais faire passer deux fois la même fille dans mon lit. C’est pour ça que je les appelle toutes « chérie », comme ça, je ne me trompe pas de prénom. De toute façon, je ne pourrai pas tous les retenir.
Certaines pensent que c’est un manque de respect de ma part, ma soeur, Debbie, est la première à me le dire. Je suis un collectionneur de femmes, c’est mon unique façon de les aimer. Pour ma défense, je ne donne jamais de faux espoirs, je mets carte sur table au départ. Hé oui, Kraig Estes n’est pas parfait et n’a pas la prétention de l’être !
Ce soir, mon bar est plein. C’est « soirée filles » alors, des « chérie », il y en a beaucoup ! Mais rassurez-vous, elles ne viennent pas toutes pour moi, mais pour mes cocktails à paillettes, mes serveurs, habillés en shorts moulants (quoi ! Ça ne choque personne que des serveuses portent des teeshirts trop petits ou qu’elles soient déguisées en lapines !) et aussi pour la musique. Le groupe de ce soir est très bon, même s’ils ne font que des
reprises de grands standards country. L’ambiance est bonne, tout se passe bien.
Je fais un peu de vaisselle quand j’entends Aaron, un de mes serveurs, demander à tout le monde de faire place. Sarah est arrivée. Si mon employé la traite comme une VIP, c’est parce qu’elle l’est. Je lève les yeux et remarque son air gêné. Elle devrait pourtant en avoir l’habitude. Elle vient ici tous les soirs, avec son chien, le seul animal accepté. Sarah est aveugle, mais elle
déteste avoir des traitements de faveur. Ça me fait plutôt rire, car si je la traitais comme les autres clientes, son golden retriever resterait sur le trottoir !
Mais elle est plus qu’une simple habituée, elle est la meilleure amie de ma soeur, et, depuis que cette dernière est partie pour New York il y a deux mois, la mienne. On a comblé ensemble le vide que ma soeur a laissé en partant.
J’adore cette fille. Elle est vraiment géniale. C’est l’une des rares que je n’appelle pas « chérie », en dehors des membres de ma famille, et je n’oserai jamais dire ça à ma soeur sous peine de devoir marcher plié pendant quelques jours.
— Salut !
— Salut !
Sarah s’installe sur le coin du comptoir réservé juste pour elle.
Golden, son chien, se couche. Il sait qu’elle va rester un long moment. Elle pose devant elle un sac : mon repas de ce soir. C’est notre deal : je lui offre des cocktails et elle m’apporte mon repas.
— Quoi de neuf ? demande-t-elle.
— Soirée filles !
— J’avais deviné à la musique country !
Elle refuse que je lui dise à l’avance le thème des soirées. Elle aime deviner par elle-même.
Aaron prend ma place derrière le comptoir, il sait que lorsque Sarah arrive, je ne prépare plus que ses cocktails — ce qui me vaut des regards noirs de certaines clientes. Elle tourne la tête vers la salle. Je sais qu’elle fait ça pour écouter plus attentivement l’ambiance. Si elle ne voit pas, ses autres sens sont surdéveloppés, au grand désespoir de ses élèves, elle est maîtresse. Ce soir, ce sera son goût que je vais mettre au service de mes créations.
— Tu veux bien goûter un de mes nouveaux cocktails ?
— Sans alcool ?
— Tu n’es pas d’humeur festive ?
— Je bosse demain !
Elle lève la tête et pianote sur le comptoir.
— Je dirais qu’il y a douze filles qui dansent.
Mon regard se fige sur la piste. Je compte en effet douze danseuses.
Elle est très forte, si forte que certains ont déjà douté de sa cécité.
— Exact !
— Les musiciens sont plutôt bons, si on enlève le bassiste qui fait
quelques fausses notes et a un peu de mal à suivre le rythme, tant et si bien qu’il arrête de jouer pendant de longs moments.
— Ah ?
— Je sais, je suis trop critique, mais tu sais que je ne peux pas m’en empêcher.
Ma conquête d’hier soir vient de rentrer. Elle s’installe à une table et n’arrête pas de me regarder. Je soupire ce qui n’échappe pas à mon amie.
— Un problème ?
— La fille que j’ai ramenée chez moi hier soir vient de rentrer et elle n’arrête pas de me regarder.
— Ah oui, la blonde !
J’adore quand elle fait des remarques comme celle-là.
— Facile, je ne ramène que des blondes !
Elle grimace puis passe sa main dans ses cheveux.
— Dommage pour moi. Je ne verrai jamais à quoi ressemble ton lit !
Nous éclatons de rire. Je pose devant elle un cocktail bleu avec des paillettes argentées. Aussi, je lui ai mis un petit mélangeur avec une tête de licorne. Je sais très bien qu’elle ne peut pas le voir, mais ça lui fait plaisir et elle adore les licornes.
— Ton cocktail est servi.
— Si jamais je meurs, tu es au courant que tout ira à mon chien !
— Goûte !
J’attends avec impatience son verdict qui ne tarde pas à tomber.
— Orgasmique !
J’éclate de rire. C’est bien la première fois qu’elle me la sort celle-là !
— Ne ris pas ! C’est vraiment délicieux. Il faut que tu le rajoutes à ta carte rapidement. Quelle couleur ?
— Bleu avec des paillettes argentées.
— Parfait pour les femmes, mais pour les mecs, oublie les paillettes.
— Je note.
— Comment tu vas l’appeler ?
— Orgasmique !
— Oh non ! Pas ça.
— Pourquoi?
— C’est nul !
— Pourtant, c’est comme ça que tu l’as qualifié !
— Oui, mais je ne me vois pas commander un « orgasmique » !
— Ce n’est pas pire qu’un « sex on the beach » !
— C’est sûr, mais si je veux commander ce cocktail, je vais dire un
« on the beach » alors que pour le nouveau, je n’ai pas d’échappatoire.
— « Orgasmique sky » ?
— C’est déjà mieux.
— Merde ! La blonde s’amène au bar.
— Je vais peut-être te laisser alors !
— Toi ? Tu délaisserais ton carré VIP ?
— C’était ma façon de te dire que tu devrais aller la voir. Joue le mec sentimentalement handicapé ou alors, PAF ! Frappe un grand coup et joue les sales cons !
— Tu devrais arrêter de lire tes romans à l’eau de rose.
— File !
Je soupire. Sarah reprend son cocktail qu’elle déguste les yeux fermés.
Je me retourne en sortant mon sourire charmeur. J’arrive vers la blonde d’hier.
— Chérie !
J’ai l’impression qu’elle se liquéfie sur place. Elle me tend ses lèvres.
Ma tête hurle « Danger ». Je lui fais signe que non. Elle grimace.
— Désolée chérie, mais je ne mange pas de ce pain là.
— Pourtant hier…
— Oui, on a passé un bon moment, mais…
— Je vois ! Tu ne me rappelleras pas.
— Il me semblait avoir été clair pourtant. Je ne cherche pas de
relations suivies.
— Moi non plus, mais on peut quand même s’amuser un peu.
Je pince des lèvres. Elle m’indique Sarah du doigt.
— C’est à cause d’elle ?
— Qui ? Sarah ? Non, elle, c’est ma meilleure amie.
— Pourtant, on ne dirait pas quand on vous voit tous les deux. Non, mais t’as vu cette fille !
— Bon, écoute, t’es gentille, hier soir c’était sympa, mais je ne veux pas recommencer.
Je n’aime pas être aussi direct sauf que là, la situation est désespérée et je ne supporte pas qu’on s’en prenne à Sarah.
— Puisque c’est comme ça, je ne viendrai plus dans ton bar !
Je retourne vers Sarah en lançant :
— Une de perdue…
Sarah grimace. Je sais ce qu’elle pense de tout ça, on en a déjà parlé à plusieurs reprises. Elle ne me juge pas sur ce que je fais, mais sur le choix de mes conquêtes d’un soir. Elle pense que je ne devrai pas les choisir au bar.
Sauf que je passe la majorité de mon temps ici donc je ne vois où je pourrais faire d’autres rencontres.
Sarah a fini son cocktail.
— Tu en veux un autre ?
— Non merci. Je vais rentrer. Je suis fatiguée ce soir.
— Tu couves quelque chose ?
— Non, je suis juste fatiguée.
Je lui pose la main sur le front. Elle n’a pas de fièvre.
— Tu veux que je te ramène en voiture ?
— J’habite à deux pâtés de maisons, ça devrait aller.
— Alors, laisse-moi te raccompagner.
— J’ai déjà Golden pour ça.
— J’insiste.
Elle soupire. Je pose mon tablier et attrape mon blouson. Je préviens Aaron que je m’absente un moment pour raccompagner Sarah. Il me fait un petit sourire complice. Je ne relève pas. Il pense ce qu’il veut, je m’en tape.
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Sarah
J’adore ce bar. Je m’y sens comme chez moi et pas seulement à cause de Kraig. D’accord, en grande partie grâce à lui, mais ça reste entre nous.
Pour lui, je ne suis qu’une amie, pour moi…, j’espère qu’un jour il sera plus.
Sauf que je désespère que ce jour arrive. Je le connais depuis deux ans, depuis que je suis venue m’installer ici. J’étais la colocataire de sa soeur, Debbie, qui est devenue ma meilleure amie. Elle est partie pour New York, il y a deux mois. Elle a trouvé un boulot de gouvernante chez un grand magnat de la finance. Comme moi, elle adore les enfants et rêvait depuis longtemps de découvrir la grosse pomme. Alors avec Kraig, on s’est rapprochés. Il a apprécié celle que je suis en tant que meilleure amie, moi, plutôt en tant qu’éventuel prétendant. Bien entendu, j’ai gardé ça pour moi. Je ne veux pas perdre le seul ami que j’ai à cause de sentiments qui ne sont pas réciproques.
Donc, depuis deux mois, je l’écoute me parler de ses conquêtes d’un soir en espérant secrètement qu’un jour, il voudra enfin arrêter de s’amuser et que ce sera moi son élue. C’est l’une des rares personnes qui ne me considèrent pas comme une handicapée qui a besoin d’assistance en permanence à cause de ma cécité. Je suis née aveugle et j’ai eu de la chance d’avoir des parents qui m’ont appris à ne toujours compter que sur moi-même ou sur eux. Alors, ça m’énerve que tous les soirs, Aaron me prenne le bras pour me conduire jusqu’à mon coin VIP en demandant aux clients de faire attention à moi. J’ai déjà un chien pour ça.
Après avoir goûté un nouveau cocktail absolument succulent, je veux rentrer chez moi. J’en ai un peu assez d’entendre le bruit des bottes taper sur le parquet de la piste de danse et la country n’est pas mon genre de musique préférée. C’est pour ça que je ne veux pas savoir les thèmes des soirées à l’avance sinon, certains soirs, je ne mettrais pas les pieds ici et Kraig n’aurait pas son repas du soir. C’est un marché entre nous : ses cocktails contre mes petits plats. Il croit que je cuisine pour lui et que je suis très douée pour ça, mais en fait, j’achète des barquettes chez le traiteur, sur le trajet entre l’école où je travaille et chez moi, et les verse dans un de mes plats. Kraig passe son bras sous le mien. Nous sortons du bar. Il fait très froid ce soir. Je pense que la neige ne va pas tarder à tomber. J’espère qu’il n’y en aura pas trop sinon je ne pourrai pas venir au bar. Nous marchons un peu quand Kraig s’arrête.
— Attends une seconde.
Que se passe-t-il ? Je n’entends rien. Tout à coup, je frissonne en sentant les mains de Kraig se poser sur mon cou. Que fait-il ?
— Voilà, ton écharpe était mal mise.
Je me suis fait des films pour rien. Pff ! Nous reprenons notre marche.
C’est dans des moments comme celui-ci où je me demande si je ne devrais pas me jeter à l’eau. Sauf que je ne sais pas nager et je ne veux pas perdre notre amitié.
— Aujourd’hui, j’ai rencontré le grand-père d’un de mes élèves.
— Ah oui?
— C’était un peu étrange.
— Pourquoi ? Il était incontinent ?
— Non, il était dans une urne !
— Oh ! Et comment as-tu réagi ?
— J’ai demandé à mon élève pourquoi il tenait à me présenter son
grand-père décédé. Il m’a répondu que c’était la personne qu’il aimait le plus au monde et qu’il m’appréciait aussi donc il a pensé que nous pourrions bien nous entendre.
— En effet, c’est étrange.
— J’ai posé des questions au grand-père auxquelles mon élève a répondu.
— Pourquoi tu as fait ça ?
— Pour faire revivre ses souvenirs. Il était très heureux de me raconter
les parties de pêche, les cabanes dans les bois et les chocolats chauds avec de la guimauve au coin du feu.
— Tu es une maîtresse extraordinaire.
— Je ne sais pas, mais j’essaie d’être une bonne maîtresse, proche de ses élèves.

...........
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Elle posa ses yeux sur le jeune homme à côté du truc qu'elle avait admiré pendant des années par folie (pas d'autres explications possibles). Un sourire apparut instantanément sur sa bouche. OMG ! Grand, brun : deux bons points ! Yeux noisette, légères fossettes : deux autres bons points ! Jean brut, chemise noire, allure chic décontractée décontract ! Et surtout une musculature qu'elle devinait sous sa chemise tendue ! MIAM ! Finalement, elle ne regrettait pas d'être venue, au moins pour le plaisir des yeux ! Et quel plaisir !
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J'attrape mon portable pour regarder mes mails, c'est devenu un peu un automatisme sauf que… accès
refusé ! C'est une blague ? Un SMS d'Anaïs m'annonce que pour l'assurance de la réussite de ce week-end, elle a changé tous mes mots de passe. Puisque c'est ça, ils n'auront pas de mes nouvelles et s'ils en veulent, ils devront me libérer !
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Il part en frôlant (volontairement) ma hanche de sa main et je frissonne malgré moi. On s’est bien rapproché ces derniers jours mais ses yeux brillent toujours quand il me parle. On a beaucoup parlé. Je ne lui fais pas encore assez confiance pour tout lui dire et je trouve qu’il en sait déjà beaucoup trop.
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C’est beaucoup plus simple de préparer une fête démentielle quand on a de l’argent (et de me piquer le groupe qui a renoncé à jouer bénévolement vu l’énorme somme qu’il leur a proposée et les retombées que ça engendrait). J’ai bien essayé de le joindre pour lui demander de changer sa date mais monsieur n’a rien voulu entendre. Il est bien trop imbu de sa personne pour se préoccuper de quelqu’un d’autre que de lui-même (et il ne fait même pas le boulot lui-même puisque j’ai eu à faire à son homme de main). Je déteste ce fils à papa ! Il fait partie de la classe de ces gens qui me jettent des regards obliques (au mieux) parce que je bosse pour eux.
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