J’étais partagée entre l’envie de rester l’écouter me parler d’elle et le besoin de fuir. (…) Besoin de la bousculer et de courir franchir cette porte d’entrée en prétextant une urgence, un soin qui ne pouvait attendre ou une tournée trop chargée .La vérité, c’est que je n’y arrivais pas. Je n’y arrivais plus. La soigner devenait vraiment difficile.
Mon cerveau censurait ses paroles et mon jugement était altéré par mon besoin de me protéger. (…)
J’étais en plein transfert et mon cerveau en délire.
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