(...) Zéphyrin montra dès sa plus tendre enfance les plus louables dispositions pour les recherches scientifiques. Livré à lui-même, il s'ingéniait avec beaucoup de persévérance à résoudre les problèmes les plus compliqués, comme par exemple d'introduire son polichinelle dans une bouteille.
À deux ans, il était déjà de première force sur l'addition, opération arithmétique dont il avait, de sa propre initiative, découvert des applications culinaires fort ingénieuses, mais pour lesquelles la cuisinière, esprit borné, n'avait malheureusement pas toute l'admiration qu'elles méritaient.
Mais l'opération pour laquelle il se sentait vraiment né, c'était la soustraction qu'il exécutait avec un brio et une sûreté de mains tout à fait dignes d'éloges, dans l'armoire de madame sa mère qui avait parfois le mauvais goût d'en témoigner quelque mécontentement.