Si le bonheur appartient à tout être à qui rien ne manque et qui est en son genre accompli et complet, et si c'est là le propre de la vertu, il en résulte certainement que tous ceux qui possèdent la vertu sont heureux.
Si donc cette âme est cultivée, si l'on a dirigé son regard avec assez de soin pour qu'elle ne soit pas aveuglée par les erreurs, elle devient alors une intelligence parfaite, c'est à dire une raison achevée.
Et cet autre entraîné par ses caprices, transporté d'une joie futile et irréfléchie, n'est-il pas d'autant plus malheureux qu'il se croit plus heureux ?