Citations de Elys (40)
– Allez, mon pote, ce week-end entre hommes va nous faire du bien, tu vas voir ! réplique le blondinet.
– C'est toi qui le dis ! Moi, j'ai hâte à lundi prochain. Retrouvez ma vie et ma princesse. Pourquoi j'ai signé ce foutu pacte, moi !
– Pour mettre du piment dans ta vie et être solidaire avec tes meilleurs amis !
– Tu parles d'une solidarité ! J'étais jeune et con, oui.
– [...] Je l'ai dans la peau depuis le premier soir. Il n'y a plus qu'elle, je ne vois plus les autres autour.
Quand je sens les larmes me monter aux yeux, je ne sais plus où me mettre. Depuis que je l'ai vu entrer dans le salon, j'ai su sans le connaître qu'il allait chambouler ma vie. Je le ressentais au plus profond de moi et je ne me suis pas trompée.
Le désir me ronge de l'intérieur à en perdre la tête.
Elle bousille tout ce à quoi je crois.
Elle me fait douter de ce que j'ai toujours voulu.
Elle nuit à ma santé mentale.
Elle reste mon pire cauchemar.
La pire tentation à laquelle j'ai eu à résister jusqu'à maintenant.
Je n'ai pas de couilles, un lâche et un sale con qui n'est pas capable de retenir la seule femme avec qui il a envie d'être.
Et si, et si, et si...
À cette heure-ci, je ne trouverai pas de réponses à tout ça. Mes idées et mes envies s'embrouillent face au bien-être que je ressens quand je pense à la femme que je tiens dans mes bras. Monroe m'est tombée dessus au moment où je ne m'y attendais pas du tout. C'est bien comme ça que nous rencontrons l'amour ?
Dès l'instant où Mike est entré dans ce bureau, j'ai su que j'étais foutue. M'éloigner, le repousser n'a servi à rien.
Mes pensées divaguent jusqu'à cette nana que je connais à peine.
Je fais bonne figure devant Andrew, mais cette fille m'a retourné l'esprit en aussi peu de temps qu'il n'en faut.
— Callie ?
Une main remue devant mes yeux et me sort de mes pensées. Olivia est plantée devant moi et me dévisage. Je lui adresse un léger sourire, contente de voir un visage familier.
— Property of Ajay Lane, hein ?
Je me contente de hausser les épaules.
— Ce n’est jamais arrivé encore. Ce blouson, il a été confectionné sur mesure pour toi, chérie ! dit-elle en m’adressant un clin d’œil.
— Il voulait éviter la bagarre.
— Mais bien sûr… Ce mec en pince pour toi ! Et il veut te garder rien que pour lui. Crois-moi, Ajay ne se comporte pas comme ça d’habitude.
— Ah bon ? Et il est comment d’habitude ? je la questionne tout en remettant de l’ordre dans mes cheveux.
— Un connard prétentieux, répond-elle sans réfléchir. Là, il joue le mec attentionné et possessif. C’est limite flippant.
Je ricane doucement en secouant la tête. Mais je me stoppe net en sentant sa présence dans mon dos. Je n’ai jamais besoin de le voir pour savoir que c’est lui. Il dégage quelque chose qui fait réagir mon cœur au quart de tour.
Mon prénom fond sur sa langue comme un des bonbons à la mûre que j'affectionne. Il le goûte, le savoure, le déguste, puis s'en délecte pour le laisser fondre dans sa bouche.
– Je ne vais pas répondre à ta place, mon pote. Mais nous nous connaissons depuis tant d'années que je te connais par cœur. Je sais ce que tu éprouves pour elle. C'est fort et déstabilisant. Ta vie n'est rien quand elle n'est pas là. Elle te manque tout le temps et ça t'arrache le cœur de ne pas pouvoir la toucher à chaque instant. Aimer ne veut pas dire de toi que tu es un faible. Au contraire, à deux, vous serez plus forts. Alors, si je peux te donner un conseil... ce que tu ressens pour elle, dis-le-lui. N'hésite pas, sinon tu le regretteras toute ta vie.
– Te tuer lentement, Petterson. Voilà, ce que j'ai pensé quand Tia m'a tout expliqué. Je n'en croyais pas mes oreilles. Un défi, j'étais un pari, c'est ça ? Rien que ça ! Je n'aime pas qu'on me prenne pour une conne. Alors, oui, je couche à droite et à gauche, mais je me respecte et, toi, en acceptant ça, tu ne l'as pas fait ! Tu t'es foutu de moi, rage-t-elle en me pointant du doigt.
Je pense Tahys, je vis Tahys et souffre Tahys.
Je l'aime. Je l'ai fait pleurer. Mon cœur s'est brisé une seconde fois en l'espace de quelques instants.
– Si tu t'évertues à m'ignorer, je suis capable de t'embarquer sur mon épaule et de te ramener chez moi.
– Je me suis laissée mourir, je ne mangeais plus, même boire m'était devenu impossible. C'est de ma faute, tu comprends ?
Elle est tombée sur un connard qui l'a trompée, la laissant affronter seule cette peine.
– Le pacte. Nous avons vécu avec ça tellement longtemps que changer ses habitudes est plus compliqué qu'on ne le croit, sauf quand on est persuadé d'avoir trouvé la bonne personne !
– Tu as tout compris. Pourquoi souffrir ? Ma vie me convient comme elle est. Mon frère, mon travail, mes amis et... mes plans cul !
– Connard !
– Non, juste Mike Petterson.