Sissie Roy

Mon regard se promène dans la pièce en regardant un peu partout. Il s'arrête sur un grand miroir, qui est magnifique. (...) Soudain, je réalise que lorsque je me suis changée il s'est placé directement devant le miroir. Sans réfléchir, je lui donne un coup dans l'épaule.
- Mais tu es complètement folle! me dit-il en s'asseyant dans le lit.
- Et toi, tu es un pervers!
Il éclate de rire.

- Que fais-tu Abby? me demande t'il avec une colère évidente que je ne comprends pas, mais au final est-ce que je comprendrais un jour ce mec?
- Je suis ton conseil, je m'habille.
-Avec Jimmy?
- Ah non, j'ai l'intention de m'habiller toute seule.

« Un soir, tu avaleras plus que deux somnifères et tu boiras plus que quelques verres, et peut-être que ta douleur disparaîtra, mais tu partiras avec elle. »
Et si ce fameux soir, c'était maintenant. Jamais je ne pourrais me pardonner pour ce qu'il vient d'arriver.

Ou bien tu vas dans ta chambre, mais je ne te le conseille pas. On voit les parties intimes d'Enzo et on voit beaucoup d'autres parties d'une des deux filles.

Parfois, j'ai des excès de colère, d'autres de rire ou encore des crises de larmes. Comment pourrais-je avoir la certitude que c'est vraiment moi quand mes émotions s'emmêlent et disjonctent, me donnant la douloureuse sensation de faire exploser des fusibles dans ma tête ?

Je m'étire le plus possible pour saisir ma première valise. Je suis grande, un bon mètre soixante-dix, mais je manque un peu de force pour l'attraper.
Je tire un bon coup, mais elle ne bouge pas d'un iota. Soudain, un bras tatoué se faufile au-dessus de moi, attrape ma valise avant de la poser par terre, puis répète l'opération pour la seconde.
Je me redresse subitement et me retrouve face à un homme d'au moins un mètre quatre-vingt-cinq, habillé de façon légèrement négligée, mais qui reflète un look faussement désabusé.
Il a les cheveux noirs, les yeux verts et un piercing à la lèvre. Il est couvert de tatouages.

- Hey! C'est ma valise, tu sais?

Il me regarde, un sourire insolent aux lèvres. L'air suffisant qu'il arbore, sa posture décontractée et son menton légèrement relevé dénotent un certain orgueil, je suis prise d'une sérieuse envie de le frapper.

- T'inquiète, voler des valises roses, c'est pas tellement mon genre.

Il est ironique et impoli, ça me donne encore plus envie de le gifler. Par réflexe, je baisse le regard. Il porte des Converses. Tellement prévisible!
Il regarde à son tour mes chaussures. Des ballerines noires et roses. Toute l'arrogance émanant de cet homme se retrouve en une seconde dans son sourire.

- Sympa tes... godasses, siffle-t-il en ricanant.

Je le fusille du regard, mais cela ne semble pas le perturber le moins du monde. Par-dessus l'épaule de ce mec si malpoli, j'aperçois Mat qui avance dans ma direction. Ouf! Ciao sale crétin!

- Ah Brian, tu l'as trouvé! s'exclame mon frère avec un sourire.

Le Brian en question se tourne vers mon frangin, qui s'avance pour me prendre dans ses bras.
C'est une blague ou quoi? Ils se connaissent?

Suite à sa rupture avec son petit ami Chad, Abélia, dite Abby, quitte New York pour Los Angeles, pour aller vivre chez son frère Mat. Arrivée à destination, elle fait la rencontre de Bryan, le meilleur ami de son frère.
C'est une héroïne au coeur brisé, mais pas seulement à cause de sa rupture qui a beaucoup de mal à s'habituer à sa nouvelle vie, faut dire que Bryan, ne la ménage pas, en se montrant hautain, désagréable, heureusement qu'elle peut compter sur Harper, la fiancée de son frère et Kacey, qui se montreront des amies, fidèles et loyales. Mais ne dit-on pas qu'entre l'amour et la haine, la frontière est mince .
L'histoire de Bryan et d'Abélia, m'a conquise, émue, pris à la tripes, bouleversées, transporté. J'ai eu envie par moments de secouer Bryan, en lui disant arrête de faire le con, de secouer Abélia, en lui disant, ma cocotte reprend toi en main, même si c'est plus facile à dire qu'à faire au vu de ce qu'elle a vécu. Par contre, j'ai détesté Jimmy et Sam, des mecs au premier abord qui ont tout d'un ange et qui montrent leur vrai visage, j'ai détesté Zara, cette fille qui se croit toute permise et qui se montre une véritable garce. Par contre, Mat, c'est un frère que beaucoup d'entre nous aimeraient avoir, protecteur, loyale, tous en laissant sa liberté de mouvement à sa soeur.
L'auteur, nous offre un tome envoûtant, une romance bouleversante entre deux écorchées vives, sans répit, qui nous prend aux tripes. Ce fut, un moment de lecture hyper jouissive à tel point que j'ai eu un énorme coup de coeur, j'ai hâte de lire la suite des aventures d'Abby et Bryan et de toute la bande.

Il me prend dans ses bras encore une fois et me serre si fort! Il pose de nouveau une de ses mains sur ma nuque. Il me fixe, intensément. Il ne m'a jamais regardée ainsi avant.
- Abby...dis oui, je t'en prie, me supplie t'il.
Je fronce les sourcils, ne comprenant pas où il veut en venir. Ses yeux sont suppliants.
-Oui, dis je sans e lâcher du regard.
Je le vois mettre la main dans la poche de son jean.
- Tu as dit oui! s'exclame t'il en me mettant une bague au doigt.

— Allô ?
— Lyx ! C’est moi ! Je te dérange ?
— Comme chaque fois que tu daignes m’appeler. Que veux-tu ?
— Ta gentillesse te perdra. Va te faire voir ! Je voulais savoir comment tu allais.
— T’es fou ou quoi ? T’as un trouble de bipolarité ? Si c’est le cas, il y a des médicaments adaptés à tes problèmes, tu sais.
— Cesse les insultes, je passe te prendre à 19 heures pour le dîner.
Elle éclate de rire, un rire fort et spontané qui m’arrache un sourire amusé.
— Elles sont où les caméras cachées ? Parce que pour le coup, j’ai presque marché.
— C’est une invitation tout ce qu’il y a de plus classique, marmonné-je, mi-amusé mi-exaspéré.
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— Écoute, oublie ça tout de suite ! Je ne vais pas…
— Je passe chez toi à 19 heures, poupée, la coupé-je, maintenant plus réjoui que jamais en imaginant l’air dégoûté qu’elle doit afficher.
— NON !
Cependant, sa plainte regorge d’impuissance quand je mets fin à la conversation en lui raccrochant au nez. Comme je m’y attendais, dans la seconde suivante, je reçois un texto.
* Non ! Non ! Non ! Non !
C’est une marrante quand elle veut.
* Tu vas venir pour rien du tout ! Je ne viendrai pas !
Je tape une réponse rapide.
* Cesse de faire la difficile et sois prête à 19 heures !

Comment est-il possible de connaître quelqu'un depuis si peu de temps et avoir la sensation que son âme est reliée à la miennes? Il y a des rencontres qui changent nos vies en les améliorant et en nous amenant à nous questionner sur nous-mêmes ainsi que sur nos attentes envers la vie.
C'est ce qui n'est arrivé lorsque j'ai croisé le regard de James Combs chez G Management.