C'est au café Tabourez, 20 rue de Vaugirard, qu'une nuit, un jeune homme, connu de ses intimes sous le nom de Charles Baudelaire, hésita, quatre heures au moins, entre plusieurs titres à inscrire sur le volume qu'il comptait faire paraître.
Et c'est un buveur attardé, par hasard aussi, un de ces compagnons nocturnes dont le nom s'est perdu pour la postérité, Hippolyte Babou, qui lui suggéra, entre deux absinthes tardives, une périphrase hardie : "Les fleurs du mal" ...
A Paris, le plus "grand" écrivain serait Voltaire, qui vient en tête avec 3708 mètres de gloire urbaine, étant nanti d'un boulevard, d'une cité, d'une place, d'un quai, d'une impasse et d'une rue.
Quel cumulard ce Voltaire !
Puis viendraient Victor Hugo avec 2000 mètres, Diderot 1915 mètres, et Zola 1330 mètres ...
Dumas, le malin, savait lire, et Maquet, son associé, savait écrire ...
L'impôt sur le revenu, disait M. Tout-le-Monde en 1909, ce que je peux en dire c'est qu'il ne me revient pas ...