À quinze, vingt, vingt-cinq ans, dormir ne laisse pas de séquelles. Les bouffissures, l’avachissement, ça vient plus tard. Au fil des années, chaque réveil s’avère un peu plus amer que le précédent. On remonte de l’immersion du sommeil courbaturé, flétri, affublé d’un masque grotesque. De plus en plus fourbu, jusqu’à l’ultime plongée.