La belle mécanique doctrinale rodée du XIIème au XIVème siècle semblait pourtant offrir une explication apaisante, à propos des âmes attendant au purgatoire le rachat du reste de leurs péchés par leurs descendants pour accéder au paradis ; les autres revenants ne pouvaient qu'être envoyés par le diable. Mais la crédibilité du système fut vite ruinée par les critiques contre l'esprit de profit des moines, qui contrôlaient les récits de fantômes afin de mieux pousser les vivants à multiplier les dons à l’Église ou les achats d'indulgences. En dénonçant l'énorme scandale que constituaient ces dernières, Luther sonna le glas de la croyance au purgatoire.
Ces disparus si présents