Citations de John Barclay Pick (32)
Le monde n’est solide et atroce, [...] que parce qu’on le contemple avec un regard humain épuisé qui engendre l’illusion. L’homme voit tout au travers de ses besoins, de ses désirs et de ses peurs, et tord la réalité pour la faire correspondre à sa vision. Le monde qu’il voit n’est pas réel, c’est une illusion, une tromperie.
Les jeunes soldats désirent par-dessus tout être invincibles[...]. Mais les vieux soldats préfèrent rester en vie.
On ne peut pas se cacher face à une armée, trop d’yeux, et assez de jambes pour fouiner partout. Notre seule chance est de nous joindre à elle et de diriger ses yeux et ses jambes loin d’ici.
Les vrais problèmes n’ont pas de solution. Les problèmes ayant une solution ne sont pas des problèmes.
Il n’y a que dans le noir qu’une fille peut m’aimer.
La mélodie était une chose, les mots en étaient une autre.
Le choix est un luxe, et il ne peut pas se le permettre. La vérité est horrible, mais elle est la vérité, et cela la rachète.
Parfois il vaut mieux se terrer à couvert que de relever la tête pour combattre.
Au fond de tout homme tourmenté par le démon de la pensée, demeure toujours un élément de doute. Rien n’est pur, rien n’est absolu.
Des petits soucis valent mieux que des gros,.
Tout le monde est vieux par les temps qui courent .
Les vrais chrétiens croyants sont des brebis au milieu des loups. Ils ne tirent pas non plus l’épée de ce monde ni ne font la guerre, car ils ont renoncé totalement à tuer.
Le feu effraie les loups mais attire les hommes. Je me demande lesquels sont les pires.
Rester entier, rester dans la réalité, rester distant, en toutes circonstances, c’est impossible, car la vie ne tarde pas à nous montrer que cet être que nous chérissons n’est guère qu’une illusion futile et mièvre, un ensemble d’habitudes broyées l’une après l’autre par une force désinvolte qui la prive de toute emprise sur quoi que ce soit.
On ne choisit pas ses rêves.
Une fois qu’il a subi l’assaut de la peur, un homme peut cohabiter avec l’animal pourvu qu’il ait le ventre plein, mais la faim ouvre la voie à une dernière attaque et la peur sape toute faculté d’agir.
Il y a certaines choses auxquelles il vaut mieux ne pas toucher.
Comme il est facile de haïr ceux qui répandent la haine. Mais il est moins simple de fondre de sang-froid sur un homme et de plonger une lame dans une chair vivante, prendre sa vie pour acheter la sienne.
À une époque c’était une guerre pour les culs-bénits. Maintenant, comme vous le dites, c’est une guerre pour les assassins, les politiciens fous et les chiens affamés. Il faut s’en détacher si l’on veut rester sain d’esprit.
Un bretteur ne tuera jamais un adversaire inférieur et sans entraînement. Pour celui qui manie l’épée, en combat équitable, le tueur et le tué sont comme l’éclair et l’arbre.