Humbles, ces hommes l'étaient certes au plus profond d'eux-mêmes. Se sachant pécheurs, voués à la damnation si Dieu ne leur donnait pas la "grâce efficace" qui seule les pouvait sauver, ils voulaient d'un même pas s'éloigner du monde, lieu de "carnage spirituel" et se rapprocher de Dieu, se fondre en lui. La solitude n'était pas tentation, elle était chemin, parcours imposé, celui qui permettait comme le disait Saint-Cyran de "se bâtir une bibliothèque intérieure", de vivre dans le détachement total des biens de ce monde.