"J'entre avec une secrète horreur, dans ce vaste désert du monde. Ce chaos ne m'offre qu'une solitude affreuse où règne un morne silence. Mon âme à la presse cherche à s'y répandre, et se trouve partout resserrée". Saint-Preux, pour rendre compte à Julie de son arrivée à Paris, ne parle que de solitude, de silence et de désert. Alors que Paris brille aux yeux de l'Europe de tous les feux de la mondanité, l'auteur de la Nouvelle Héloise préfère à son tumulte, à son agitation le calme des petites cités sur les bords du Léman ou même la paix profonde des Alpages.