Lilly Rose Agnouret

La mémoire prend des formes très diverses ; elle peut être intellectuelle, visuelle, auditive, olfactive, tactile, gustative. Les capacités de mémorisation sont très différentes d’une personne à l’autre, sachant que chacun d’entre nous dispose d’un potentiel inné qui peut se développer tout au long de la vie en fonction de nombreux facteurs socioculturels. La mémoire intellectuelle permet de conserver et de rappeler à la conscience des événements passés et de s’en souvenir. Si l’affaiblissement de cette fonction peut être causé par un certain nombre de maladies, c’est surtout le vieillissement biologique qui en est la cause. Chez les personnes âgées, c’est notamment la mémoire récente qui est touchée. La mémoire ancienne est conservée.
On ne peut pas redonner de la mémoire aux personnes qui l’ont perdue, mais il est possible de la préserver, de l’augmenter chez ceux qui en ont encore un peu et de l’améliorer chez ceux qui sont en train de la perdre.

L'homme qui est entré dans ma vie, il y a 12 ans, ne ronflait pas. Je le regarde en prenant soin de rester sur le pas de la porte. Je n'ai pas l'intention de rentrer dans cette chambre. Je crains de le réveiller. Je n'ai pas vraiment envie de l'entendre. J'ai simplement besoin de le regarder pour m'assurer que je ne rêve pas, que je ne suis pas folle. C'est bien lui, pourtant. Six ans plus tard. De l'eau à couler sous les ponts. Il est là. Six ans plus tard... Comme si c'était hier. Pourtant, les jours, je les ai comptés jusqu'à en avoir mal au crâne. Pourra-t-il effacer les larmes que j'ai versées, les soucis que je me suis fait ? Pourra-t-il me faire oublier les questions que je me suis posée et les insultes que j'ai essuyées de la part de sa famille ? Pourra t-il ? NON.

J'étais sous le charme de son intelligence. Cette belle femme métisse, d'un mètre 70 environ, était vêtue d'un tailleur de couleur rose pâle, montée sur des talons aiguille. Elle était fine, avec des rondeurs là où il fallait. J'avais rêvé, en la voyant, de m'abreuver à la source de ses seins globuleux que je devinais sauvages et gourmands, sous son chemisier. Ma prière fut exaucée le soir même après un dîner collégial avec des collègues. Elle accepta de prendre un dernier verre avec moi, à mon hôtel. La suite : un strip-tease qui devait me rendre idiot, sourd et muet tellement c'était beau. J'avais ce corps de déesse devant moi. Jamais femme ne s'était offerte à mon faciès de sanglier, comme me le disaient les filles au Lycée d'Application quand j'y étais.

La mémoire s’use si on ne s’en sert pas, il faut donc l’entretenir en faisant des exercices réguliers : par exemple, se rappeler dans la journée ce qu’on a mangé la veille, quelles personnes on a rencontrées, ce qu'on a regardé à la télévision, ou lu, car il faut lire régulièrement. Lorsqu’on a un travail intellectuel, il est bon d'instaurer régulièrement de petites pauses pour « enregistrer » les informations, et d'éviter en règle générale les états de stress, de tension, de mauvaise humeur qui diminuent les capacités d’attention. Il est important de bien dormir, un bon sommeil réparateur permet au cerveau de faire un tri optimal des informations e

Il est mon ex-époux. Et s'il est de retour, c'est que le monde ne tourne pas rond. En effet, qui s'en va un matin de décembre en disant au revoir à son épouse pour aller au travail et revient six ans plus tard, vêtu du même pantalon jean et du même polo qu'il y a six ans ? Que s'est-il passé entre temps ?
Je dois être folle. Ou, peut-être ai-je des hallucinations. Pourtant, en me pinçant le bras gauche, je ressens une douleur. Cela veut dire que je suis bien en vie, que j'ai les yeux ouverts braqués vers le portail et que ce type, dans mon lit, est un fantôme.

Il me fallait être endurant au lit, lui donner du sexe à profusion, la faire pleurer sous les à-coups de mon sexe de mâle. Il n'y a rien de plus fort que des liens que renforce le sexe. La soumission par le sexe. Tout se réglait au lit. Je la mettais au supplice à chaque fois que j'allai fourrager entre ses cuisses à la recherche de son bouton d'or. Là, en plein orgasme, je lui faisais tout promettre : de m'aimer pus que tout, de me demeurer fidèle.

Je suis sa prisonnière. Je suis son terrain de jeu. Je suis son champ d’expérimentation. Je suis… en manque de lui, en lévitation avant cette transe dans laquelle il me transporte sitôt que son sexe turgescent s’aventure en moi. Ce tunnel secret dont les parois se délectent de la force, la vigueur et la chaleur de ce membre viril dont les soubresauts, les assauts me tirent des gémissements plus prononcés les uns que les autres.

« Ne va pas souiller ton corps en l'offrant à n'importe qui, Alika. Tu n'es pas naïve. Tu sais bien que si ce blanc t'a prise en chemin, c'est qu'il veut quelque chose, non ? Il a dû penser que tu as 18 ans; alors, si jamais il te prend encore demain, montre-lui ta carte d'identité scolaire, qu'il sache bien qu'il n'a pas intérêt à toucher une enfant de 15 ans. »

Je suis un homme, tu es une femme. Personne ne peut nous interdire de nous aimer. Je me liquéfie chaque fois que je te vois. Ton sourire accompagne chacun de mes rêves. Je deviens fou à l’idée que ce couillon revienne et tente encore sa chance. Tu es à moi, beauté !

C'est bête, mais quand vous avez passé autant de temps à vous poser des questions et qu'aucune réponse n'est venue, les avoir quand vous ne vous y attendez pas vous semble  dérisoire, finalement.